Bien que 98 % des Américains aient voté pour Donald Trump ou Joe Biden lors de la dernière élection présidentielle, d’autres candidats s’acharnent à se présenter à chaque scrutin. Issus de partis mineurs, il est possible d’en ranger certains à la droite de Donald Trump. 

Les plus connus des « mécon­nus » sont pro­ba­ble­ment les liber­ta­riens. Depuis 1972, le Par­ti liber­ta­rien et ses 700 000 adhé­rents font sou­vent figure de troi­sième homme lors des élec­tions. En 2020, ceux qu’il est dif­fi­cile de vrai­ment ran­ger à droite ou à gauche ont comp­ta­bi­li­sé plus de 1,8 mil­lions de voix, ce qui est bien peu face aux 74 mil­lions de voix de  Donald Trump. Cette année, leur cham­pion se nomme Chase Oli­ver, acti­viste poli­tique de 39 ans. Celui-ci se pré­sente à la presse comme « un liber­ta­rien pro-armes, pro-réforme de la police, pro-choix ». Il sera pos­sible de voter pour lui dans chaque État le 5 novembre. 

Un siècle avant les liber­ta­riens, le Par­ti de la pro­hi­bi­tion ten­tait déjà d’entrer à la Mai­son-Blanche. Le « tiers par­ti, le plus ancien des États-Unis, tou­jours actif depuis 1869 », a choi­si l’ancien entre­pre­neur Michael Wood. Son pro­gramme indique que « la consom­ma­tion d’al­cool et d’autres drogues récréa­tives n’est pas seule­ment un pro­blème per­son­nel, mais un pro­blème social plus vaste ». En 2020, le par­ti n’avait pas dépas­sé les 5000 voix. 

Autre­ment plus impor­tant, le Par­ti de la Consti­tu­tion avait récol­té envi­ron 60 000 voix il y a quatre ans. Très à droite, le mou­ve­ment est aujourd’hui repré­sen­té par Ran­dall Ter­ry, connu outre-Atlan­tique pour être un oppo­sant à l’avortement depuis presque 40 ans. Sa cam­pagne comme celle des autres « petits » peine tou­te­fois à décol­ler, et tous res­tent dans l’ombre de l’éléphant républicain.