MISE A JOUR SAMEDI 7 NOVEMBRE 18H00 

Le Conseil d’é­tat a reje­té le réfé­ré-liber­té same­di 7 novembre après-midi.

Plus d’informations à venir.…

 

ARTICLE INITIAL :

Plu­sieurs asso­cia­tions catho­liques sont tou­jours dans l’attente d’une ordon­nance du Conseil d’Etat qui devait arri­ver au plus tard same­di à midi. Depuis l’annonce du confi­ne­ment par Emma­nuel Macron, le mer­cre­di 28 octobre, tous les cultes reli­gieux sont sus­pen­dus, sauf les enterrements. 

Du côté de la com­mu­nau­té catho­lique, un réfé­ré-liber­té avait été dépo­sé au Conseil d’Etat, pour contes­ter cette déci­sion. L’audience s’est tenue le 5 novembre à 11h30. Plu­sieurs avo­cats ont dénon­cé la jauge de 6 per­sonnes pour les céré­mo­nies reli­gieuses. “Dans une église de la taille de Saint Sul­pice, c’est absurde.”, ful­mine, Me Jérome Triomphe, citant l’avis du Conseil scien­ti­fique du 26 octobre ‚qui rap­pelle le peu de dan­ger que repré­sente la pra­tique duculte. Me Per­rier avait pro­duit devant les juges suprêmes la péti­tion Pour la Messe qui a récol­té plus de 100 000 signatures.

 

L’E­tat  pointe du doigt la pos­si­bi­li­té de dif­fu­ser les messes en direct

 

Selon le maga­zine L’Homme Nou­veau, Me Leglise, qui repré­sen­tait l’Etat, a brillé par son impré­ci­sion lors des ques­tions des requé­rants. Le repré­sen­tant de l’Etat a insis­té sur le fait que les lieux de culte res­taient bien ouverts, mais que seules les céré­mo­nies cultuelles étaient inter­dites. L’avocate a par ailleurs sou­li­gné la pos­si­bi­li­té pour les prêtres de célé­brer les messes, et de de les dif­fu­ser en direct sur Internet.

Déjà le 2 novembre, cinq évêques et plu­sieurs intel­lec­tuels catho­liques deman­daient au gou­ver­ne­ment de lever l’interdiction géné­rale des messes pen­dant le confi­ne­ment, dans une tri­bune publiée dans le Figaro.