Le 2 décembre ne célèbre pas seulement la victoire d’Austerlitz. En 2001, l’équipe de France était sacrée pour la 9e fois en Coupe Davis. La bataille eut lieu en terre australienne. Retour sur cet exploit des raquettes tricolores.

C’é­tait il y a 19 ans jour pour jour, la France, emme­née par un Julien Escu­dé des grands soirs, rem­por­tait son 9e sacre en Coupe Davis. Les Fran­çais domi­nèrent les Aus­tra­liens de Lley­ton Hewiit et de Patrick Raf­ter, res­pec­ti­ve­ment 1er et 7e joueur mon­dial. Pour­tant, en ce 2 décembre 2001, on ne don­nait pas cher des chances tri­co­lores, face à Lley­ton Hew­wit qui venait de rem­por­ter le Mas­ter Séries Indian Wells (Cali­for­nie). Emme­né à Mel­bourne par le sélec­tion­neur Guy For­get, les Bleuets ne se mirent jamais la pres­sion, en dépit de la fougue des sup­por­ters australiens.

Escudé-Arthurs : le match décisif

C’est Julien Escu­dé qui per­mit aux tri­co­lores de rem­por­ter la cin­quième manche déci­sive de la finale. “Le Scud” affron­tait le 177e joueur mon­dial Wayne Arthurs, répu­té pour son ser­vice très puis­sant. Escu­dé, alors 27e au clas­se­ment, était lucide et réso­lu : “Je savais que je pou­vais être déci­sif. Déjà tout sim­ple­ment de par ma posi­tion. Quand vous êtes le numé­ro deux d’une équipe, vous êtes conscient que si vous arri­vez à 2–2, vous devrez entrer sur le court pour déci­der du sort de la par­tie. Je m’étais pré­pa­ré à cette éventualité”.

Le numé­ro un de cette équipe n’é­tait autre que Sébas­tien Gros­jean. En grande dif­fi­cul­té, il ne rem­por­ta aucun set. C’est le double emme­né par Pio­line-San­to­ro qui per­mit à la France d’é­ga­li­ser à 2–2 avant la cin­quième manche mémo­rable de Julien Escudé.

Une belle page dans l’his­toire de la Coupe Davis.