Après plusieurs mois de restrictions sanitaires, les terrasses, bars, musées et cinémas rouvrent enfin. Les Parisiens aiment le bouillonnement de la capitale, lequel tarde à venir.

Confi­ne­ments, masques en exté­rieur, ter­rasses fer­mées, inter­dic­tion de se rendre au musée ou au ciné­ma, la vie pari­sienne a souf­fert des res­tric­tions sani­taires. La fin de cer­taines mesures, peu avant les élec­tions régio­nales, a mis du baume au cœur de cer­tains Pari­siens, qui retrouvent la capi­tale qu’ils ont par­fois son­gé à quitter.

Paris redevient attractif

Cer­tains Pari­siens, écœu­rés par l’ab­sence de vie cultu­relle, ont bien failli quit­ter Paris. Cer­tains sont par­tis en pro­vince, pour vivre dans des espaces plus grands et pro­fi­ter de jar­dins. Par­mi ceux-là, quelques-uns boudent défi­ni­ti­ve­ment une capi­tale qui les a trop déçus. Pour d’autres, la reprise de la vie cultu­relle sur­vient juste à temps. Cepen­dant, beau­coup songent à démé­na­ger pour prendre un appar­te­ment plus grand, au cas où le gou­ver­ne­ment pren­drait l’ha­bi­tude des confi­ne­ments hivernaux.

Le retour des beaux jours coïn­cide avec la fin annon­cée des res­tric­tions. Les Pari­siens peuvent à nou­veau pro­fi­ter du soleil en par­cou­rant les rues sans masques, et les res­tau­rants, bars et ciné­mas les accueillent cha­leu­reu­se­ment. L’at­trac­ti­vi­té de Paris tient sur­tout à son offre cultu­relle, et les Pari­siens sont sou­la­gés de la retrouver.

Paris libéré ? Pas complètement

Pour­tant, la route vers le monde d’a­vant n’est pas encore ache­vée. L’o­bli­ga­tion de réser­ver avant toute visite au musée en bloque beau­coup. Ils pré­fèrent ne pas réser­ver au risque de voir leur visite annu­lée au der­nier moment. Ce dépit se retrouve dans l’or­ga­ni­sa­tion de la fête de la Musique. L’au­to­ri­sa­tion de mini-concerts dans les bars et res­tau­rants est arri­vée trop tar­di­ve­ment, et beau­coup d’é­ta­blis­se­ments le regrettent. Cet évé­ne­ment, qui d’or­di­naire leur per­met d’or­ga­ni­ser une soi­rée à l’au­dience assu­rée, se fera cette année sans eux.

Même si la vie semble avoir repris, der­rière les sou­rires désor­mais démas­qués se cachent l’im­pa­tience de reprendre une vie vrai­ment nor­male, mais aus­si la peur que ce répit ne soit que de courte durée.