Après avoir été censuré par Facebook, Twitter et YouTube à la suite de l’assaut du Capitole par une partie de ses sympathisants, Donald Trump lancera bientôt son propre réseau social alternatif, « Truth Social ». Déjà bien coté en bourse avec un capital de départ estimé à 1 milliard d’euros.
L’ancien président américain devait prendre la parole lors d’une conférence de presse le 6 janvier dernier, date anniversaire de l’assaut du Capitole, finalement il n’en a rien été, puisque ledit président a reporté sa prise de parole pour la faire sous forme de meeting en Arizona le 15 janvier.
La plateforme qui se veut « garante de la liberté d’expression et d’opinion » est à l’encontre des plateformes « fake news » (Facebook, Twitter, YouTube). Martelant inlassablement que l’élection de 2020 lui a été volé, Donald Trump compte bien revenir dans le jeu politique et médiatique grâce à son réseau social.
Entre les « fake news » et les « truth news », la bataille pour la vérité fait rage aux États-Unis. La société Trump Media & Technology Group (TMTG) est le QG de l’application « Truth Social » ; elle dispose d’un peu plus d’un milliard d’euros de capital à son départ.
Sur le site truthsocial.com on peut dès à présent s’abonner à une « newsletter », faisant office de liste d’attente avant le lancement de la plateforme.
Depuis l’apparition des réseaux sociaux et l’essor de ces derniers avec la création de Facebook en 2004 et Twitter en 2006, la communication politique a changé, passant de la poignée de mains au pouce bleu sur smartphone, de la relation humaine à la relation virtuelle, du meeting au podcast.
Donald Trump l’avait bien compris en 2016 : il a utilisé les réseaux sociaux à son escient, critiquant la censure tout en twittant chaque jour des dizaines de posts. Connu pour être un admirateur des émissions politiques matinales, l’ancien locataire de la Maison Blanche commentait chaque intervention.
Nouveau réseau social pour une nouvelle année, 2022 est marqué notamment par les « midterms » en novembre prochain. D’ici là Donald Trump en fin stratège, prépare sa possible réélection en 2024.
Valentin CHERY