Oppo­sé à l’emmerdement macro­nien, le maire d’une petite com­mune décroche le por­trait présidentiel

La pho­to pré­si­den­tielle est repar­tie en pré­fec­ture. « Je pense que c’est un acte citoyen, c’est par res­pect pour la fonc­tion pré­si­den­tielle en par­ti­cu­lier, on res­pecte même plus que jamais cette fonc­tion d’ailleurs, mais l’homme qui l’incarne ne la res­pecte plus, en insul­tant la fonc­tion et ses admi­nis­trés », s’é­crie Nils Pas­se­dat, maire de Lavau­rette, petite com­mune du Tarn-et-Garonne. A la place du por­trait pré­si­den­tiel trône désor­mais la décla­ra­tion des droits de l’homme et du citoyen. Le geste fait l’u­na­ni­mi­té chez ses admi­nis­trés, qui, pour la plu­part, auraient sou­hai­té voir ce por­trait décro­ché depuis bien long­temps. Si les mai­ries n’ont pas l’o­bli­ga­tion de le sus­pendre, ne pas le faire témoigne d’une hos­ti­li­té publique assez peu com­mune. Ulcé­ré par les pro­pos tenus par Emma­nuel Macron contre les per­sonnes non-vac­ci­nées, Nils Pas­se­dat s’in­ter­roge : « peut-on légi­ti­mer un pré­sident qui uti­lise l’emmerdement et donc le har­cè­le­ment d’une par­tie de la popu­la­tion comme politique ? »