Vendredi 26 janvier, un professeur d’histoire contemporaine de Paris I se permit des paroles singulièrement violentes contre la droite. 

Il fai­sait cours en amphi devant près de 200 étu­diants quand il lâcha : « Si vous me disiez que vous votiez Macron, Ciot­ti ou Le Pen je ne vous res­pec­te­rais pas beau­coup. Mais si vous me disiez que vous votiez Zem­mour je vous consi­dé­re­rais comme des bêtes à abattre. »

Rien de moins ! Cette phrase sus­ci­ta des réac­tions. Mathis Gachon (UNI) écri­vit à la pré­si­dente de l’université pour récla­mer une sanc­tion. Sans suc­cès à ce jour. Le pro­fes­seur mili­tant à LFI, on prend soin de conser­ver son ano­ny­mat. Des mou­ve­ments de droite répli­quèrent sur les réseaux sociaux en qua­li­fiant ces pro­pos d’inci­ta­tion à la haine et même d’appel au meurtre.

Phi­lippe de Vil­liers, sur Twit­ter, deman­da au ministre de l’Enseignement supé­rieur « le licen­cie­ment immé­diat de ce pro­fes­seur » en espé­rant « que la Jus­tice va s’occuper de lui car il s’agit d’un appel au meurtre. »

Eric Zem­mour ren­ché­rit : « Un pro­fes­seur qui rêve­rait d’exterminer les étu­diants de Recon­quête « comme des bêtes » doit-il gar­der son poste ? » 

Et d’a­jou­ter : « Si ces pro­pos sont confir­més, il aura ren­dez-vous devant le juge. Je ne lais­se­rai per­sonne mena­cer mes sou­tiens de mort. »