Mobiliers urbains détruits, commerces vandalisés, voitures incendiées : le 1er-mai a ressemblé aux 12 autres manifestations qui se sont succédé depuis janvier. La haine anti-flic coûte cher.
La fête du Travail est une belle tradition française mais au lieu de s’illustrer par des festivités, elle se résume à des cocktails molotov lancés sur les représentants de la République, sous prétexte de protester contre la réforme des retraites. Les Parisiens se lèvent-ils pour aller à la boulangerie ? Pas de bol ! Elle est fermée pour cause de vandalisme. Les riverains excédés signent des pétitions mais en vain.
Les assurances tirent la sonnette d’alarme
Depuis janvier, les commerçants se demandent si leur petite boutique survivra au passage de l’essaim cagoulé qui rafle tout sur son passage. En effet, les dégradations leur coûtent très cher et les assurances tirent la sonnette d’alarme ; elles ne peuvent plus rembourser. Pour un commerce vandalisé, le prix à payer s’élève en moyenne à 20 000 euros. S’ajoutent à cette facture les produits hors d’usage. Un sentiment de désespoir règne : à quoi bon réparer son commerce si c’est pour qu’il soit détruit la semaine d’après ?
Un coût total de 1 680 000 euros
La Ville de Paris paye aussi très cher les manifestations. Il faut compter 7000 euros pour changer un abribus. Selon le Parisien, depuis janvier, le coût total s’élève à 1 680 000 euros. Celui-ci comprend 1 144 000 euros de réparation de mobiliers urbains et 536 000 euros de nettoyage. Des frais aggravant la dette astronomique de la capitale, même si Anne Hidalgo peut compter une nouvelle fois sur l’aide de l’Etat qui lui avait versé 1,4 million d’euros en compensation des dégâts causés par les gilets jaunes. Tout le monde paie pour les casseurs : les commerçants, les villes, l’Etat, en fait vos impôts.