Le mois de juin en France dépasse cette année les derniers records de 2003. Les températures ne cessent d’augmenter, faisant craindre à une canicule qui durera encore plusieurs mois.
Alors que Paris se trouve bloqué dans une chaleur étouffante, les habitants s’inquiètent d’un accroissement constant des températures.
Le mois de juin atteint des températures encore jamais relevées les années précédentes à une période aussi tôt de l’été. Ce mois annonce l’entrée dans la saison de l’été, et par conséquent entraîne une augmentation naturelle des températures. Cependant, les températures moyennes annuelles de la France en période estivale sont de 20,8°. Avec un premier record de 21,86° au mois de juin en 2003, 2023 bat un nouveau record avec des températures entre 25 et 30° voire plus en ce même mois. Y compris dans les régions particulièrement pluvieuses, comme la Normandie, les records sont battus.
Le record a été établi dans la ville de St-Jean-de-Minervois, où le mercure a atteint 40°C.
Des températures plus conséquentes relevées dans le passé
Cela fait maintenant deux semaines que chaque jour la question peut se poser de savoir si un nouveau record sera battu. Certaines villes se démarquent par des températures particulièrement inhabituelles compte tenu de leur géographie et de leur météo accoutumée. Lille atteint 27° pour une moyenne usuelle à 25°, Nantes 28° pour 25,5° maximum de manière courante.
Certaines températures enregistrées en 1976, semblent venir contrarier les affirmations définissant le mois de juin comme le plus chaud enregistré. En effet, Paris en 1976 survivait sous 34°. La sécheresse de cette période provoqua près de 4.500 morts.
Ce phénomène actuel n’est pas isolé, puisque cinq des dix journées de juin les plus chaudes à Paris ont eu lieu depuis 2017.
Qu’en est-il de nos pays voisins ?
La France n’est tout de même pas le seul pays européen à subir la chaleur écrasante du mois de juin. L’Espagne, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie, se trouvent tous entre 25° et 30° de température moyenne. Cela vient minimiser la crise autour des températures de juin en ce moment en France, puisque les pays européens sont solidaires dans leur climat.
Nombreux sont ceux qui y voient comme facteur le réchauffement climatique. D’autres affirment ne pas trouver particulièrement criant ce changement de climat. Les avis sont partagés, même si cette chaleur aurait plus de chance de mener à une canicule des plus écrasantes courant juillet-août.
La rédaction de l’Info déchainée a demandé aux Parisiens ce mois de juin comme un mois anormalement chaud :