A Paris, les restrictions sanitaires laissent petit à petit place à la fête. Mais les habitants de la capitale peinent à retrouver leurs habitudes.

Place du Tro­ca­dé­ro, les tou­ristes sont nom­breux à immor­ta­li­ser leur visite à Paris. Ils évitent avec peine les mar­chands de rue, qui ne manquent pas de bagout pour vendre bra­ce­lets bré­si­liens ou Tours Eif­fel minia­tures. Le soleil est de la par­tie, les ter­rasses des cafés et res­tau­rants sont bondées.

Cha­cun rayonne, heu­reux d’avoir fait tom­ber le masque. Les res­tric­tions sani­taires s’allègent, tout comme le cœur des Pari­siens. Quand le confi­ne­ment deve­nait pesant, beau­coup son­geaient à démé­na­ger à la cam­pagne. Désor­mais, la vie d’avant reprend timidement.

Les restrictions sanitaires encore en mémoire

Timi­de­ment, regrettent en effet deux amies, assises sur les marches du Musée de L’Homme. Elles n’ont pas réser­vé un cré­neau pour visi­ter les col­lec­tions, et n’ont pu y accé­der en rai­son de l’af­fluence. Et à leur goût, le par­vis n’a pas encore suf­fi­sam­ment retrou­vé sa masse grouillante de badauds.

Si les Pari­siens sont heu­reux d’ar­pen­ter les rues d’une capi­tale plus fes­tive, ils peinent à renouer avec leurs habi­tudes cultu­relles. Cer­tains n’ar­rivent pas à orga­ni­ser de pro­grammes de visite et à réser­ver. D’autres hésitent à renou­ve­ler leurs abon­ne­ments ou leur pass culture, crai­gnant les pro­chaines mesures de restrictions.