Invité politique de BFM Politique dimanche 10 janvier 2022, le porte-parole du gouvernement est revenu sur la stratégie vaccinale de l’exécutif et réitère sa volonté d’imposer des contraintes aux non-vaccinés.
« Nous on est cohérents et on assume notre ligne », lance Gabriel Attal à l’encontre des Républicains et du Rassemblement National qui veulent un « laisser faire » du vaccin. La stratégie du gouvernement s’accélère. Attaqué sur le refus de revenir à des fermetures et des confinements, Gabriel Attal se justifie. Au lieu de fermer les établissements, l’idée est de faire tester de plus en plus de monde, peu importe le prix : « oui ça coute cher mais laisser galoper l’épidémie pas sûr que ça coûte moins cher ».
Gabriel Attal comprend les difficultés que cela engendre pour les familles, les enfants, et les professeurs dans le domaine scolaire mais insiste. Le vaccin est la solution, et le gouvernement met un point d’honneur à vacciner les derniers réticents : « nous avons des équipes formidables qui vont au pied des immeubles avec le moins de vaccinés et vont toquer à chaque porte ». « On veut vacciner tout le monde » et à propos des non-vaccinés « oui on assume de leur mettre la pression », puisqu’il les estime responsables des tensions dans les hôpitaux.
Nouvelles mesures pour une couverture vaccinale plus large
En plus d’annoncer que le passe vaccinal entrera en vigueur dans les « premiers jours de la semaine du 17 janvier 2022 », Gabriel Attal dévoile trois autres mesures phares destinées à atteindre une immunité collective.
Première mesure, l’ouverture de plus de centres de tests près des centres de vaccination. Dans la semaine du 3 janvier 2021, la France a enregistré des records de tests et plus de 59.000 premières injections, ce dont le gouvernement se réjouit. Les nouveaux centres de tests vont permettre une meilleure couverture vaccinale du pays et permet au gouvernement de mieux comprendre la situation. Second temps, les pharmaciens vont être autorisés à ouvrir leurs propres « centres de dépistages près de leurs pharmacies » et peuvent recruter eux-mêmes des professionnels de santé pour « travailler avec eux ». Et dernière mesure phare, il va y avoir un « élargissement des personnes habilités à faire des tests », notamment les biologistes moléculaires et les personnes détenant un brevet de premier secours.
Interrogé sur la situation dans les écoles, Gabriel Attal affirme que les fermer serait « le dernier des derniers recours ».