Dévoilé jeudi, le tracé du Tour 2023 fait la part belle au relief, en particulier du centre de la France, ce qui est plutôt inédit.
Cette année, la grande boucle ira par monts et par vaux, si l’on en croit Christian Prudhomme, directeur du Tour. La course s’élancera le 1er juillet du Pays basque, avec trois étapes en Espagne. Les coureurs rejoindront ensuite le sud-ouest avec deux étapes dans les Pyrénées. Et après une arrivée au sprint à Bordeaux, la 9e étape emmènera le peloton sur les pentes du Puy-de-Dôme, délaissées depuis 35 ans !
Le Tour d’Auvergne Rhône-Alpes
Sur les 21 étapes, dix sont situées dans cette même région. Après un jour de repos à Clermont-Ferrand, les coureurs passeront trois jours calmes avant les Alpes. Le massif sera ainsi traversé par quatre étapes décisives, à l’issue desquelles le vainqueur du classement général devrait être connu. Parmi les 30 cols gravis (un record pour l’épreuve), on notera une arrivée au sommet au Grand Colombier le 14 juillet, le Cormet de Rosenlend, ou encore le col de la Loze, point culminant de cette 110e édition à 2300 mètres d’altitude. C’est aussi dans les Alpes que se trouvera l’unique contre-la-montre de ce Tour, long de 22 kilomètres dont 2,5 à 9% de moyenne. Un chrono à l’image du profil très montagneux de ce Tour, qui ne compte que six étapes de plat.
Les Vosges en juge de paix
Enfin, à la veille de l’arrivée sur les Champs-Elysées, le relief alsacien servira de décor aux dernières explications. 133 kilomètres et 3600 mètres de dénivelé attendront les survivants pour la pénultième étape, et le maillot jaune pourrait bien changer de porteur si le match est encore ouvert. A noter aussi qu’à la différence des trois dernières éditions, ce n’est pas un contre-la-montre qui précède la dernière étape. Avec une telle proportion de haute montagne, les purs grimpeurs tricolores comme David Gaudu ou Romain Bardet seront très attendus pour jouer les premiers rôles face aux grands favoris.