Samedi 19 novembre à 14h, le mouvement #NousToutes manifestait dans la rue entre place de la République et place de la Nation pour «dire STOP aux violences sexistes et sexuelles».
Elles étaient 80 000 ou 18 500 selon les sources, à marcher dans Paris avec pour but la dénonciation des violences faites aux femmes. Parmi ces manifestantes, nombreuses sont celles ayant été victimes d’attaques par leur conjoint ou encore ex-conjoint, mais toutes sont concernées et s’acharnent à se faire entendre. Elles réclament la punition des agresseurs qui arpentent les rues de Paris librement malgré leur crime. Aussi, leur but est d’assurer un bon traitement aux victimes.
Dans toute la France, des villes se sont jointes à Paris en organisant leur propre marche sur le même thème des violences sexistes sexuelles. De nombreux slogans s’élèvent de la foule énervée, notamment ces mots poignants : «pas de violeurs dans nos quartiers, pas de quartiers pour les violeurs». Des banderoles de couleur violette avaient ces mots inscrits en grandes lettres blanches : “Nos vies classées sans suite!”.
Toutes réclament une «loi cadre» contre les multiples agressions. Elles combattent un avenir incertain et insécurisé pour les femmes. Les comptes Instagram, Twitter et Tik Tok de NousToutes a lancé des lives, a posté des images, et a twitté tout le long de la manifestation afin de faire entendre son message en criant dans la rue mais également sur internet.
La détermination de #NousToutes suffira-t-elle à changer le sort des victimes et à durcir l’attitude à l’égard des criminels ?