Samedi 7 novembre, un hommage national est rendu aux victimes de l’attaque au couteau, à Nice. Le Premier ministre, Jean Castex, le maire de Nice, Christian Estrosi, Nicolas Sarkozy et d’autres personnalités politiques et religieuses sont présents pour la cérémonie. Une énième fois, le gouvernement promet de combattre l’islamisme.

L’hom­mage natio­nal se tient sur la col­line du Châ­teau, sur­plom­bant la cité niçoise. La France avait déjà ren­du hom­mage aux vic­times de l’at­ten­tat du 14 juillet 2016 en ce lieu. Le Pre­mier ministre débute de façon solen­nelle par une revue des troupes et un salut du drapeau.

Hommage aux victimes du terrorisme

Les por­traits des vic­times sont por­tés sur des che­va­lets alors que les textes de Gil­bert Bécaud, Gil­ber­to Gil et Vic­tor Hugo résonnent sur la col­line. On retien­dra une image pleine de vie de ces trois Niçois morts sous les coups de l’is­la­misme : Nadine Devil­lers en robe de mariée, Vincent Loquès et de Simone Bar­re­to Sil­va arbo­rant un sou­rire géné­reux. Alors qu’une flamme est allu­mée, le vio­lon­cel­liste Gau­tier Capu­çon et le pia­niste Jérôme Ducros jouent l’Ave Maria. L’hom­mage est à l’i­mage de ces trois catho­liques, rem­plis d’es­poir et de Foi. Pour conti­nuer sur cette note posi­tive, la direc­trice du Théâtre Natio­nal de Nice s’a­vance pour lire “une pro­messe ras­su­rante” de Romain Gary. L’in­di­gna­tion et l’é­mo­tion l’emportent lors de ce temps de recueille­ment pour ces trois vies « volées ».

Le maire de Nice prend la parole en pre­mier pour remer­cier les trois vic­times pour ce qu’elles ont appor­té à la ville. Le Pre­mier ministre ter­mine la céré­mo­nie en remet­tant une médaille de recon­nais­sance aux vic­times. Avec ce vibrant hom­mage, la nation toute entière pré­sente ses condo­léances aux vic­times et à leurs proches.

Lutte contre le terrorisme islamiste

Contre l’is­la­misme poli­tique, Chris­tian Estro­si appelle à res­pec­ter “ceux qui veulent vivre pai­si­ble­ment” en France. Jean Cas­tex, de son côté, sou­ligne que ces trois per­sonnes « ont été assas­si­nées parce qu’elles pra­ti­quaient leur reli­gion ». Après Saint-Etienne de Rou­vray, les catho­liques conti­nuent de payer un lourd tri­but. Il rap­pelle que « le ter­ro­risme s’en est pris à la liber­té de culte », liber­té sur laquelle « la Répu­blique ne tran­si­ge­ra pas ». Le Pre­mier ministre accuse ensuite « l’is­la­misme radi­cal » d’at­ta­quer « ce que nous sommes ». Il pro­met que l’E­tat mène un com­bat sans relâche « contre cet enne­mi ».

A la suite de cette céré­mo­nie, les poli­ciers muni­ci­paux, qui ont per­mis de neu­tra­li­ser le ter­ro­riste, sont éga­le­ment mis à l’hon­neur. Ils sont déco­rés par Jean Cas­tex. L’hom­mage s’a­chève avec une messe à la basi­lique Notre-Dame de Nice.