La saison de biathlon reprend samedi 28 novembre avec la première course de coupe du monde à Kontiolahti en Finlande. L’équipe de France reprend la carabine sans Martin Fourcade, le quintuple champion olympique qui a mis fin à sa carrière l’année dernière.

La coupe du monde de biath­lon est de retour avec une pre­mière course (Indi­vi­duel) en Fin­lande dans le contexte par­ti­cu­lier de la pan­dé­mie. Cette année, seuls six lieux ont été rete­nus pour accueillir les étapes de la coupe du monde, les autres comme le Grand Bor­nand à Anne­cy ne répon­dant pas aux cri­tères sani­taires mis en place par la fédération.

Les  Bleus ne ver­ront donc pas la France mais affichent,  en l’absence de leur emblé­ma­tique chef de fil Mar­tin Four­cade, de sérieuses ambi­tions. Si celui qui don­nait déjà du fil à retordre à Mar­tin Four­cade, le nor­vé­gien Johannes Boe, reste le grand favo­ri, le fran­çais Quen­tin Fillon Maillet pour­rait venir jouer les trouble-fêtes. Troi­sième du clas­se­ment géné­ral l’année pas­sée, le juras­sien pren­dra cette année le lea­der­ship de l’équipe de France.

Après lui, Emi­lien Jac­que­lin se posi­tionne comme out­si­der pour le géné­ral. Après une sai­son très pro­met­teuse (huit podiums, un petit globe de cris­tal en pour­suite, et sur­tout un titre aux Mon­diaux en Autriche), le gre­no­blois de 25 ans ne se fixe aucune limite. « En ce moment, Emi­lien m’inquiète le plus. Je pense qu’il a le même cha­risme que Mar­tin. Il peut être très dan­ge­reux », a même avoué Sieg­fried Mazet l’actuel entrai­neur de l’équipe nor­vé­gienne à la télé­vi­sion nor­vé­gienne début novembre.

Simon Des­thieux, Anto­nin Gui­gon­nat et Fabien Claude com­plè­te­ront cette équipe de France très dense, sans Four­cade désor­mais spectateur.