Alors que le dénouement des Jeux Olympiques d’hiver approche, l’équipe de France comptabilise déjà 11 médailles. Certains athlètes sont montés plusieurs fois sur le podium alors que d’autres ont connu de cruelles désillusions. Ces jeux se révèlent dans tous les cas une grande réussite pour le clan français.

 

Cela fait quatre ans que de nom­breux ath­lètes répètent jour après jour leurs gammes pour se qua­li­fier et pré­pa­rer les Jeux Olym­piques dans l’espoir de gagner une médaille. A l’aube de ces jeux, la France comp­tait de gran­dis­simes favo­ris : Per­rine Lafont en ski de bosse, Guillaume Cize­ron et Gabriel­la Papa­da­kis en pati­nage artis­tique ou encore Tess Ledeux en Big Air et en slo­pe­style snow­board. Mais c’est le biath­lète Quen­tin Fillon-Maillet qui fina­le­ment a lais­sé son empreinte à Pékin.

 

Quentin Fillon-Maillet marque l’histoire

Quatre courses, quatre médailles. Quen­tin Fillon-Maillet est deve­nu en dix jours l’athlète fran­çais ayant rem­por­té le plus de médailles sur une olym­piade. Avec en prime deux titres de cham­pions olym­piques, alors qu’il lui reste encore deux courses cette semaine. Il a épous­tou­flé les obser­va­teurs avec des per­for­mances incroyables, très maî­tri­sées tant sur les skis que sur le tir, et a per­mis à la France de ren­trer dans le top 10 au clas­se­ment des médailles. Dans sa lignée, le duo Papa­da­kis-Cize­ron illu­mine éga­le­ment ces jeux avec le titre de cham­pion olym­pique en pati­nage artis­tique. Une belle revanche pour eux qui avaient dû se conten­ter de la médaille d’argent il y a quatre ans.

 

Quelques déceptions à relativiser

Tout le monde s’attendait à ce que Per­rine Lafont réédite l’exploit des der­niers jeux, lorsqu’elle est deve­nue cham­pionne olym­pique de ski de bosses. Mal­heu­reu­se­ment, elle n’a pas réus­si en finale à skier avec autant de relâ­che­ment que lors de son run de qua­li­fi­ca­tion. Quelques petites erreurs la font tom­ber à la qua­trième place, au pied du podium. Une décep­tion immense qu’elle pré­fère rela­ti­vi­ser : « Quand j’ai vou­lu arrê­ter en 2019, je me suis pro­mis de ne plus me rendre malade avec le sport. J’y pense un peu ce soir. »

Julia Per­ei­ra de Sou­sa, la vice-cham­pionne olym­pique en titre, a éga­le­ment joué de mal­chance en snow­board cross. Lors de l’é­preuve en indi­vi­duel, elle chute en demi-finale pous­sée par une concur­rente alors qu’elle menait la manche. Sur l’é­preuve par équipe, un pro­blème de far­tage péna­lise les quatre ath­lètes fran­çais et les laisse col­lés à la piste, sans vitesse. Elle s’ar­rête avec son par­te­naire en quart de finale. Chloé Tres­peuch est cepen­dant là pour suc­cé­der à sa com­pa­triote avec une magni­fique deuxième place sur l’épreuve en individuel.

 

Alors que cer­taines nations construisent leur suc­cès sur une ou deux dis­ci­plines en par­ti­cu­lier, comme l’Allemagne qui rem­porte tous les titres en luge et en ske­le­ton ou les Pays-Bas qui dominent outra­geu­se­ment le pati­nage de vitesse, la France se posi­tionne dans qua­si­ment toutes les dis­ci­plines. Les ath­lètes fran­çais ont main­te­nant jus­qu’à dimanche pour éga­li­ser ou faire mieux que les deux der­nières olym­piades où ils avaient récol­té 15 médailles. Une tâche lar­ge­ment à leur portée.