Dans la nuit du 14 au 15 janvier, l’élection de Miss Universe 2022 s’est tenue à La Nouvelle Orléans. Et le concours valorisait les miss qui bossent.
Samedi 14 janvier était couronnée Miss Universe 2022. R’Bonney Gabriel, âgée de 28 ans, succède à l’Indienne Harnaaz Sandhu. Elle représentait les États-Unis. Cette 71e édition du concours de beauté américain, anciennement détenu par Donald Trump (entre 1996 et 2015), a vécu une « révolution culturelle », selon François-Pier Pélinard, commentateur de l’élection sur Paris Première. Tout comme les concours de Miss Supranational et de Miss World, l’élection américaine évolue.
Repousser les limites
Les organisateurs ont innové en prenant en compte les problématiques sociétales féminines. Le concours de beauté, racheté récemment par la millionnaire thaïlandaise transgenre Anne Jakrajutatip, veut désormais mettre en avant des femmes « magnifiquement confiante(s) » qui seraient des « leader(s) transformationnelle(s) » à même de « repousser les limites du possible ». Ainsi, les questions posées aux 3 finalistes (Miss République Dominicaine, Miss USA et Miss Venezuela) devaient montrer qu’il s’agissait, pour les femmes, d’une « organisation responsabilisante et progressiste ».
Vive les businesswomen !
D’ailleurs, l’émission était présentée, et pour la première fois, par quatre femmes (Olivia Culpo, Catriona Gray, Jeanine Mai-Jenkins et Zuri Hall). Une nouveauté pour un concours auquel peuvent dorénavant participer des transgenres, des divorcées et des mères de familles.
Les présentatrices ont rappelé que certaines candidates étaient de véritables entrepreneurs. Miss Australie est une designer de mode, tout comme Miss USA et Venezuela. Miss Norvège est électricienne et Miss Porto Rico est ingénieure aérospatiale à la NASA.