La date de la fête des pères est toujours fixée le troisième dimanche de juin. Cadeau, balade, ou poème, les idées ne manquent pas pour gâter les papas ! Mais à l’heure de la pudeur et de la discrétion, comment leur dire qu’on les aime ?

Après la fête des mères, place à la fête des pères. Le dimanche 18 juin, les papas ont eux aus­si le droit à leur jour­née en leur hon­neur, le troi­sième dimanche de juin. Les idées ne manquent pas, et les pos­si­bi­li­tés sont nom­breuses. Pour­tant, trou­ver un cadeau peut par­fois être un défi. Un mot doux, un appel télé­pho­nique ou un « je t’aime » est ce qu’il y a de mieux à faire. La fête des pères devient le jour par­fait pour lui mon­trer notre recon­nais­sance ou notre amour.

La fête des pères, un jour insignifiant

Une fête com­mer­ciale. Une perte de temps. Un père décé­dé. Pour cer­tains, la fête des pères ne se fête plus, ou s’ou­blie. Pour eux, ce jour devient insi­gni­fiant : « je ne fais rien du tout aujourd’hui. Je me repose, c’est tout », grom­melle un auto­mo­bi­liste. Le dimanche est un jour de repos, et il faut le mon­trer : « je ne sais pas du tout, je fais rien ». Aucun effort n’est fait pour célé­brer celui qui nous a conçu. S’il est pris comme modèle, il devient peu à peu oublié et la mise à dis­tance s’en­clenche. Lorsqu’il est décé­dé, ce n’est plus la peine de le fêter, ni de s’en rap­pe­ler. Une page se tourne…

L’occasion rêvée de témoigner à notre père notre amour

Chaque année, la fête des pères consti­tue le jour qui n’est pas ratée dans le calen­drier fami­lial. Les enfants fabriquent un cadeau à l’école et le cachent tout le week-end, pour leur plus grand bon­heur. Les plus grands appellent leur père absent ou lui offrent un moment de qua­li­té : balade, expo, res­tau­rant, … Les idées ne manquent pas pour pas­ser un moment père-fils ou père-fille. Ce dimanche 18 juin, le père est la star de la famille. Une occa­sion rêvée de lui témoi­gner notre amour ! A la ques­tion : « qu’est-ce que vous aime­riez dire à votre père », la réponse est una­nime : « lui dire que je l’aime ». Par­fois, le ton de voix se com­pose d’une note de tris­tesse : « il est décé­dé mal­heu­reu­se­ment, j’aimerais qu’il soit là. »

Le mes­sage est clair : les gens veulent témoi­gner de leur amour pour leur père et le remer­cier, tout sim­ple­ment. Il en faut peu pour faire un heureux !