La course ekiden est un marathon en relais qui se court par équipes de six personnes. Le Stade Français organisait dimanche 18 juin cette course atypique, au départ de son stade Jean Bouin.

Vous avez tou­jours eu peur d’affronter les 42,195 kms de la dis­tance mythique du mara­thon ? Le mara­thon en relais eki­den, venu du Japon, vous per­met­tra sans doute de vous fami­lia­ri­ser avec l’épreuve reine de la course à pied. Au pro­gramme, six cou­reurs dif­fé­rents se relaient dans l’ordre de dis­tance sui­vant : 5 kms, 10 kms, 5 kms, 10 kms, 5 kms, 7,195 kms.

Cer­tains sont affu­tés, mol­lets saillants et équi­pe­ment der­nier cri, d’autres sentent bon l’amateurisme et le chal­lenge entre amis avec leurs chaus­sures de ten­nis : le for­mat de la course laisse la pos­si­bi­li­té aux cou­reurs de tous niveaux se venir se défier, jog­geurs du dimanche ou ath­lète de haut niveau.

Qui a dit que la course était n’était pas un sport collectif ?

Phi­lippe, qui cou­rait le pre­mier relais de cinq kilo­mètres, se rap­proche plus de la deuxième caté­go­rie : « Depuis 40 ans, j’ai tou­jours été dans un club d’athlétisme ». Plu­tôt content de sa pres­ta­tion, le quin­qua­gé­naire sou­ligne « la bonne ambiance » de l’événement, plu­tôt convi­vial grâce à l’esprit d’équipe.

« Le concept est super sym­pa, j’en ai pro­fi­té pour embar­quer les amis avec moi » explique Élise, habi­tuée de la course à pied. Anne-Laure, moins spor­tive, était un peu moins sereine : « Je me suis ins­crite il y a deux mois en me disant que j’allais me pré­pa­rer, et je n’ai pas pu me pré­pa­rer ! ». Mais tout s’est bien dérou­lé pour la jeune femme, ins­crite avec des col­lègues de tra­vail : « Il y a un petit déni­ve­lé à la sor­tie du pont du Gara­glia­no, et mes relayeurs me disaient que c’était un peu dif­fi­cile… Mais ça s’est super bien pas­sé, mieux que ce que j’espérais ! ».

Au total, ce sont 3000 cou­reurs qui ont pris le départ de la course, aux alen­tours de 9 heures dans le stade Jean Bouin. Nous avons deman­dé aux par­ti­ci­pants ce qui les fai­sait courir :