Le chantier de la voie ferroviaire reliant Lyon à Turin a été le théâtre d’affrontements violents entre militants de l’association écologiste « les soulèvements de la terre » et les forces de l’ordre samedi 17 juin 2023. Avec une cinquantaine de blessés parmi les manifestants et parmi les policiers présents sur place, la situation s’est rapidement tendue. Retour sur cette mobilisation importante pour la protection de l’environnement.
Tensions autour du projet Lyon-Turin : Manifestations et blessés
Les militants écologistes, parmi lesquels on retrouve ceux de l’association “Les soulèvements de la terre”, s’opposent fermement au projet ferroviaire Lyon-Turin. Ils estiment que ce projet, qui vise à relier Lyon à Turin par une nouvelle ligne de train à grande vitesse, est inutile et coûteux. De plus, ils craignent que la construction de cette ligne n’entraîne des dégâts environnementaux significatifs.
Ces protestations ont été marquées par des confrontations violentes entre les manifestants et les forces de l’ordre, entraînant de nombreux blessés des deux côtés. En Savoie, une cinquantaine de manifestants et douze gendarmes ont été blessés lors d’un affrontement.
Faut-il arrêter de développer les projets de grande ligne ferroviaire à l’heure où les avions sont présentés comme un danger pour l’environnement ? Nous sommes allés poser la question aux français.
“Les soulèvements de la terre” : Un acteur clé dans la contestation du projet Lyon-Turin
L’association “Les soulèvements de la terre” est au cœur de ces manifestations. Ce mouvement de lutte pour la terre et les territoires s’oppose à divers projets que le mouvement contestataire juge nuisibles à l’environnement et à la terre. Il a été particulièrement actif en réunissant de nombreux jeunes sur place, bien que plus de 400 des manifestants ait été refoulés à la frontière et que de nombreux objets dangereux aient été confisqués aux abords du lieu de rendez-vous de la manifestation.
La désobéissance civile est un concept central dans les actions de l’association “Les soulèvements de la terre”. Elle peut se définir comme le fait de refuser de manière assumée et publique d’obéir à une loi, un règlement ou un pouvoir jugé injuste de manière pacifique. La désobéissance civile s’apparente donc à une forme de résistance sans violence. Elle est souvent utilisée comme un moyen de lutte dans les mouvements écologistes et sociaux.