Le 3 novembre, le pré­sident de la Répu­blique s’est ren­du dans le Finis­tère pour y recon­naître l’é­tat de catas­trophe natu­relle, afin de faci­li­ter les démarches des sinis­trés auprès des assureurs.

La tem­pête Cia­ran a rava­gé le Finis­tère dans la nuit de mer­cre­di à jeu­di. Des vents de 160 km/h ont pro­vo­qué de nom­breux dégâts sur les côtes. Un record à plus de 200km/h a été enre­gis­tré à la Pointe du Raz. Près de 286 000 foyers ont été pri­vés d’élec­tri­ci­té. Des mil­liers d’arbres ont été arra­chés. Les toi­tures de des mai­sons et des bâti­ments ont été endom­ma­gées, des routes ont été cou­pées. A Brest, on a vu une grue se bri­ser en deux. A Plou­hi­nec, le toit d’é­cole, en s’ef­fon­drant, a bles­sé une ensei­gnante. Sur la com­mune de Concar­neau, un pont s’est écroulé.

Selon le cabi­net Sare­tec, les dégâts maté­riels cau­sés par la tem­pête s’é­lè­ve­raient à 125 mil­lions d’eu­ros, dont 25 mil­lions d’eu­ros de dom­mages aux entre­prises. Les secours conti­nuent d’é­va­luer l’am­pleur des dégâts. Le retour à la nor­male devrait prendre encore plu­sieurs jours.