La mutation du coronavirus SARS COV‑2 touchant les élevages de vison au Danemark se propage. Des cas sont recensés en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas, en Suède et aux États-Unis.
Alerte rouge : le coronavirus pourrait muter : l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) indique dans un communiqué que six pays sont désormais concernés par des infections au coronavirus au sein de leurs élevages de visons. Une annonce intervenant début novembre, seulement quelques jours après la décision du gouvernement danois d’abattre la totalité de son cheptel de visons, soit plus de 15 millions de têtes. Décision radicale mais nécessaire selon les autorités locales, qui ont découvert qu’une mutation du coronavirus développée chez les visons pouvait se transmettre aux humains et avait déjà contaminé douze personnes.
Visons : une variante du coronavirus plus résistante aux anticorps
D’après l’OMS, cette nouvelle version du coronavirus apparue chez les visons semble présenter une capacité accrue à résister aux anticorps humains. Même si les mutations sont courantes en matière de virus, l’agence des Nations-Unies s’inquiète que cette nouvelle variante du coronavirus puisse être dangereuse : en tout cas ces mutations n’ont encore jamais été observées sur le coronavirus SARS COV‑2.
Le futur vaccin contre le coronavirus mis en danger par les visons
Face à cette situation inédite, l’OMS appelle à renforcer la vigilance concernant les transmissions de l’animal à l’homme. Et préconise de nouvelles études scientifiques le plus rapidement possible, afin d’étudier cette mutation qui pourrait mettre en péril le développement d’un futur vaccin. En attendant, des millions de visons sont désormais menacés d’abattage en Europe et ailleurs dans le monde.