Ce samedi 7 novembre à 17h (heure française) il reste toujours cinq États indécis sur le nom du futur président des États-Unis. Trois États sont à l’avantage de Joe Biden et un seul lui suffirait pour obtenir les 270 grands électeurs nécessaires à son élection. Le candidat démocrate s’évertue déjà à rassembler les Américains en vue de son investiture.
Le contexte a rarement été aussi passionné autour de l’élection du président américain. Les Américains ont été extrêmement divisés tout le long de la campagne présidentielle et les tensions sont encore très vives alors que le résultat tarde à être annoncé. Des retournements de situation imprévus ont provoqué plusieurs ascenseurs émotionnels dans les deux camps. Mais depuis peu les résultats semblent nettement désigner le candidat démocrate Joe Biden comme futur vainqueur.
Les républicains s’opposent par tous les moyens à l’élection de Joe Biden
Donald Trump, toujours en fonction, n’a cependant pas dit son dernier mot. Il prépare des recours judiciaires avec le soutien de ses nombreux fidèles. Tout ce qui permet de faire penser à une fraude électorale est largement diffusé sur les réseaux sociaux par les républicains. Leur but est de montrer qu’ils ne perdent l’élection que parce que les démocrates trichent. Joe Biden, qui sait devoir gouverner très probablement le pays d’ici peu, joue de son côté la carte de l’apaisement et reste très calme face à toutes ces attaques, appelant les Américains à « surmonter la colère » ambiante.
Joe Biden n’est pas toujours soutenu dans son propre camp
Les Américains ont rarement été autant divisés. Si l’on ajoute à cela le mouvement BLM (Black Lives Mater) qui fait encore parler de lui et le contexte plus global de la pandémie, on obtient une Amérique particulièrement tendue et des citoyens prêts à tout pour faire gagner leur candidat. Prendre le pouvoir va être très difficile dans ces conditions et Joe Biden tente tant bien que mal d’apaiser les tensions. Il ne peut espérer gouverner sereinement que s’il emporte vraiment l’adhésion du plus grand nombre. Quand on sait que les démocrates eux-mêmes ont en grande partie voté contre Trump et non pour Biden, ce mandat risque d’être très compliqué à mener.