Le système de paiement par carte bancaire (CB) a subi plusieurs pannes aujourd’hui partout en France. Plusieurs enseignes sont concernées. Détails d’une situation paralysante pour les utilisateurs.
Ce vendredi 21 octobre 2023, de nombreux clients n’ont pas réussi à payer avec leur carte bancaire. La panne est survenue à la mi-journée et rapidement, la grogne des utilisateurs a cru sur les réseaux sociaux… jusqu’à en devenir virale. Le phénomène s’est produit sur l’ensemble du territoire. La Voix du Nord a ainsi fait remonter des problèmes survenus dans des magasins des Flandres pendant que des échos similaires étaient relayés en région lyonnaise, à Paris (dans cet article d’Économie Matin) et jusque dans le Sud du pays (relayé ici dans La Provence). De nombreux terminaux de paiement TPE ont ainsi refusé les cartes bancaires des clients. Le problème n’était apparemment pas corrélé à un groupe ou une enseigne en particulier puisque ces dysfonctionnements ont opéré aussi bien dans la grande distribution (Carrefour, Monoprix…) que dans la restauration rapide (McDonald’s etc.) ou les sociétés de transport (comme la SNCF).
Plusieurs utilisateurs ont vu ce jour leur paiement refusé sur les terminaux de paiement (TPE)
Une origine de panne incertaine
Partout, les usagers mécontents se sont inquiétés de ces refus inexpliqués. La conséquence de cette situation est une perte de chiffre d’affaires pour les entreprises où les clients renoncent à leurs achats, faute d’autre moyen de paiement. Une question se pose : pourquoi une telle panne ? Une théorie court sur la cause potentielle du blocage ; celle d’une cyber-attaque. L’inquiétude est majoritairement véhiculée par les réseaux sociaux où les messages bouclent et s’accumulent. À cette heure, il y a toutefois trop peu d’éléments disponibles pour accréditer cette thèse. Il faudra attendre la résolution du problème en interne chez les gérants des systèmes de VISA pour le savoir. D’ici là, nous conseillons à tous de retirer du liquide ou de reporter leurs achats afin de laisser aux gestionnaires le temps nécessaire à cette remédiation.
Corentin Rahier, l’Info Déchaînée