La bataille épique du Fort de Saint-Laurent-la-Roche : la guerre de Trente ans bascule

Dans l'ombre de la guerre de Trente Ans, la bataille du Fort de Saint-Laurent-la-Roche en 1641 reste un épisode crucial pour la Franche-Comté. La bravoure et l'audace du capitaine Lacuzon ont fait pencher la balance en faveur de la Franche-Comté et ont mis fin à la spirale de défaites face au royaume de France.

L'assaut héroïque du capitaine Lacuzon

Au cœur de la guerre de Trente Ans, le Fort de Saint-Laurent-la-Roche, jadis conquis par la France en 1637, est devenu un enjeu stratégique majeur. Située à la frontière entre la France et la Franche-Comté, cette place forte est sur le point de changer de mains à nouveau. Le capitaine Jean-Baptiste Lacuzon, valeureux combattant de la Franche-Comté, se prépare à mener l'assaut pour reprendre la forteresse.

Armé de courage et de détermination, le capitaine Lacuzon défie les redoutables forces françaises. Malgré la supériorité numérique de l'ennemi, il ne se laisse pas intimider et galvanise ses troupes pour affronter l'adversaire. Ses soldats, galvanisés par sa bravoure, combattent avec une telle ardeur que les forces françaises ne peuvent contenir leur élan.

La prise symbolique du Fort de Saint-Laurent-la-Roche

Cette bataille, bien que méconnue du grand public, revêt une importance symbolique pour la Franche-Comté. En reprenant le Fort de Saint-Laurent-la-Roche, les forces comtoises montrent leur résistance face à l'expansionnisme français et prouvent qu'elles sont capables de tenir tête à l'une des plus grandes puissances militaires de l'époque.

La victoire du capitaine Lacuzon et de ses hommes contribue à renforcer la cohésion et la confiance des troupes comtoises, mettant un terme à la spirale de défaites qui les minait depuis le début de la guerre de Trente Ans.

L'épopée du capitaine Lacuzon: symbole d'héroïsme et de bravoure

Au-delà de la simple reconquête d'une forteresse, la bataille du Fort de Saint-Laurent-la-Roche est devenue une épopée, célébrée et immortalisée dans la mémoire collective de la Franche-Comté. Le capitaine Lacuzon incarne l'esprit de résistance et le courage des soldats comtois face à l'adversité. Son héroïsme et sa bravoure sont devenus des exemples à suivre pour les générations futures.

La prise du Fort de Saint-Laurent-la-Roche en 1641 demeure un épisode marquant de l'histoire militaire de la Franche-Comté. Grâce à l'héroïsme du capitaine Lacuzon, la forteresse change de mains et redonne espoir aux troupes comtoises. Cette victoire symbolique a non seulement mis fin à la série de défaites subies par la Franche-Comté, mais a également servi de catalyseur pour renforcer la détermination de ses soldats à résister à l'expansion française.

L'héritage de la bataille et le futur de la Franche-Comté

La bataille du Fort de Saint-Laurent-la-Roche et l'héroïsme du capitaine Lacuzon continuent de résonner à travers les siècles. Les récits de cette épopée sont transmis de génération en génération, rappelant l'importance de la bravoure et de la ténacité face à l'adversité.

La Franche-Comté, bien que finalement intégrée au royaume de France en 1678 à la suite du traité de Nimègue, n'a pas oublié les exploits de ses héros, tels que Lacuzon. L'histoire de la bataille du Fort de Saint-Laurent-la-Roche continue d'inspirer les habitants de la région, qui puisent dans cet héritage un sens profond de fierté et d'identité.

En conclusion, la bataille du Fort de Saint-Laurent-la-Roche en 1641 représente un tournant décisif pour la Franche-Comté dans la guerre de Trente Ans. Grâce à l'héroïsme et la bravoure du capitaine Lacuzon, cette victoire symbolique a contribué à renforcer la détermination et la résistance des troupes comtoises face au royaume de France, forgeant ainsi un héritage durable qui continue de marquer les esprits jusqu'à ce jour.


La légende du vase de Soissons : un récit fondateur du règne de Clovis et de sa conversion au christianisme

Explorez la légende du vase de Soissons, un épisode marquant du règne de Clovis qui témoigne de sa conversion au christianisme et de l'influence de Saint-Rémi. Découvrez comment cette histoire, relatée par Grégoire de Tours dans L'Histoire des Francs, a façonné la destinée du roi des Francs et de son peuple.

Le contexte historique : la prise de Soissons

La légende du vase de Soissons prend place au début du règne de Clovis, roi des Francs. Après avoir conquis la ville de Soissons, les Francs s'emparent des richesses et du butin qu'ils y trouvent. C'est alors que Clovis remarque un vase en argent d'une grande beauté, qui suscite son intérêt.

Le partage du butin et l'appropriation du vase

Selon les coutumes païennes, le butin de guerre doit être réparti équitablement entre les guerriers. Toutefois, Clovis décide de s'approprier le précieux vase, enfreignant ainsi les règles établies. Ce faisant, il affirme son autorité sur les autres chefs francs et démontre sa volonté de s'affranchir des traditions païennes.

La rébellion d'un guerrier franc et la colère de Clovis

Au moment du partage du butin, un guerrier franc s'oppose à la décision de Clovis et brise le vase d'un coup d'épée. Furieux, Clovis jure de venger cet affront. L'année suivante, lors d'une revue des troupes, le roi reconnaît le guerrier responsable et, sous couvert de corriger un défaut dans l'armement, abat sa hache sur la tête de l'homme, le tuant sur-le-champ.

L'intervention de Saint-Rémi et la conversion de Clovis

Peu après l'épisode du vase, Saint-Rémi, évêque de Reims, entre en scène. Constatant l'attachement de Clovis au vase, il l'encourage à se tourner vers le christianisme et à abandonner les croyances païennes. Touché par les paroles de l'évêque, Clovis accepte de se convertir et reçoit le baptême, devenant ainsi le premier roi chrétien des Francs.

Le rôle de la légende dans l'unification des Francs et la diffusion du christianisme

La conversion de Clovis au christianisme, symbolisée par la légende du vase de Soissons, a des répercussions profondes sur l'histoire des Francs. En adoptant la nouvelle foi, Clovis parvient à unifier les différents peuples francs sous une même bannière religieuse, renforçant ainsi son pouvoir et son autorité. La conversion de Clovis facilite également la diffusion du christianisme dans les territoires conquis, favorisant l'émergence d'une culture commune et la cohésion entre les peuples.

La postérité de la légende et sa place dans l'histoire de France

Au fil des siècles, la légende du vase de Soissons est devenue un élément incontournable de l'histoire de France, témoignant de l'ascension de Clovis et de la naissance de la dynastie mérovingienne. Cette histoire symbolise non seulement l'affirmation de l'autorité royale, mais aussi la transition du paganisme au christianisme, qui marquera profondément l'histoire du pays.

L'importance du récit de Grégoire de Tours pour comprendre la légende

Pour saisir pleinement la portée de la légende du vase de Soissons, il est essentiel de consulter l'ouvrage de Grégoire de Tours, L'Histoire des Francs. Ce texte nous offre un récit détaillé des événements, permettant de mieux comprendre les motivations de Clovis et les conséquences de cette histoire sur la société franque.

En somme, la légende du vase de Soissons incarne le début du règne de Clovis et sa conversion au christianisme sous l'égide de Saint-Rémi. Cette histoire, relatée avec précision par Grégoire de Tours, nous permet de mieux comprendre les enjeux de l'époque et l'importance de la foi chrétienne dans l'édification du royaume des Francs.


Louis XIV et Mme de Maintenon : l'union secrète qui a marqué la cour de France

Le mariage secret entre Louis XIV, le Roi Soleil, et Mme de Maintenon est l'une des histoires les plus fascinantes de l'histoire de France. Cette union discrète a non seulement influencé la vie personnelle du roi, mais a également eu un impact significatif sur la cour et la société de l'époque. Dans cet article, nous allons explorer les détails de cette relation mystérieuse et l'héritage laissé par Mme de Maintenon.

Mme de Maintenon, née Françoise d'Aubigné, était une femme issue d'une famille noble mais pauvre. Elle s'est élevée dans la société grâce à son mariage avec le poète Scarron, devenant ainsi la marquise de Maintenon. À la cour, elle était d'abord gouvernante des enfants de Louis XIV et de sa maîtresse, Madame de Montespan, avant de gagner progressivement la faveur du roi.

Le rapprochement entre Louis XIV et Mme de Maintenon s'est développé progressivement. Le roi était attiré par sa beauté, son intelligence et sa piété. En outre, il appréciait sa discrétion et son caractère apaisant, qui contrastait avec la vie tumultueuse de la cour. C'est grâce à l'influence de Mme de Maintenon que Louis XIV a amélioré ses relations avec son épouse légitime, la reine Marie-Thérèse, durant les dernières années de sa vie.

Le caractère secret de leur mariage est lié à plusieurs raisons. Tout d'abord, la différence de rang social entre Louis XIV et Mme de Maintenon rendait cette union inappropriée aux yeux de la noblesse et du clergé. De plus, le roi avait déjà une épouse légitime, ce qui rendait leur mariage morganatique, c'est-à-dire sans transmission de titres et privilèges à Mme de Maintenon et à sa descendance. Enfin, la discrétion était un atout précieux pour maintenir l'équilibre délicat de la cour.

Sous le règne de Louis XIV, Mme de Maintenon a principalement œuvré dans le domaine de l'éducation. Elle a fondé la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr, une institution destinée à éduquer les jeunes filles issues de la noblesse pauvre. Cette initiative a laissé un héritage durable, témoignant de l'engagement de Mme de Maintenon en faveur de l'éducation et de l'émancipation des femmes.

En ce qui concerne la descendance de Mme de Maintenon et Louis XIV, il n'y a aucune preuve historique de la naissance d'enfants issus de leur union. Les enfants qu'elle a élevés étaient ceux du roi et de Madame de Montespan.

En conclusion, le mariage secret de Louis XIV et Mme de Maintenon a marqué la cour de France de manière indélébile. Bien que discret, leur amour et leur complicité ont laissé un héritage durable, en particulier dans le domaine de l'éducation. Aujourd'hui encore, cette histoire d'amour mystérieuse et passionnante continue de captiver les historiens et le grand public, témoignant de l'impact de leur union sur la vie et l'époque du Roi Soleil.


L'histoire méconnue de l'esclavage aux Petites Antilles françaises sous Louis XV

Les Petites Antilles françaises sont un archipel riche en histoire. Situé dans la mer des Caraïbes, composé de plusieurs îles et territoires d'outre-mer, incluant la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et une partie de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Ces îles à l’histoire riche et complexe, marquée notamment par le commerce des esclaves durant le règne de Louis XV. Cet article vise à expliquer de manière neutre et accessible au grand public les raisons de la traite négrière française aux Petites Antilles durant cette période.

L'esclavage sous Louis XV : contexte historique et politique

Louis XV, roi de France de 1715 à 1774, a régné durant une période où le commerce des esclaves était une pratique courante. À cette époque, l'économie des colonies françaises des Antilles reposait principalement sur la production de sucre, de café, de cacao et de coton. Pour répondre à la demande croissante de main-d'œuvre, la traite négrière était perçue comme une solution efficace et rentable.

Les raisons économiques derrière la traite négrière française

La traite négrière a été encouragée par les autorités françaises pour plusieurs raisons économiques. Tout d'abord, les colonies des Petites Antilles étaient considérées comme des sources importantes de richesse pour la métropole. Le commerce triangulaire, qui consistait à transporter des esclaves d'Afrique vers les Antilles, puis des produits coloniaux vers l'Europe, génèrent d'importants bénéfices pour les négociants et l'État français. De plus, la main-d'œuvre servile permettait de maintenir des coûts de production bas et de rendre les produits coloniaux compétitifs sur les marchés internationaux. La demande croissante en Europe pour les produits issus des colonies, tels que le sucre, stimulait l'expansion des plantations et, par conséquent, le besoin en main-d'œuvre esclave.

Les conditions de vie des esclaves dans les colonies

Les esclaves des Petites Antilles françaises étaient principalement d'origine africaine, capturés et vendus par des négriers européens et africains. Ils étaient déportés vers les Antilles dans des conditions inhumaines, entassés dans des navires surpeuplés et insalubres. Une fois arrivés dans les colonies, les esclaves étaient soumis à un régime de travail forcé et de châtiments corporels.

Le Code noir, un ensemble de lois promulgué en 1685 sous Louis XIV et révisé sous Louis XV, régissait le statut et le traitement des esclaves dans les colonies françaises. Soit, ce code légalisait l'esclavage et établissait les règles encadrant la vie des esclaves, qui étaient considérés comme des biens meubles. Les conditions de vie des esclaves étaient extrêmement difficiles, et leur existence était marquée par la souffrance, la maltraitance et la déshumanisation.




Le temps des cathédrales: Un âge d'or de l'architecture médiévale

L'époque médiévale, s'étendant du Ve au XVe siècle, a été marquée par une révolution architecturale et artistique qui a vu l'émergence de constructions monumentales, les cathédrales. Ces édifices religieux étaient les témoins de la foi, de la richesse et du pouvoir des cités qui les abritaient. Parmi les plus célèbres en France, on compte la cathédrale Notre-Dame de Paris, la cathédrale de Reims et la cathédrale de Chartres. Chacune de ces cathédrales illustre la beauté et l'importance du mouvement de construction qui a défini cette période.

 

Mouvements architecturaux de l'époque médiévale

 

Le temps des cathédrales a vu naître plusieurs mouvements architecturaux, dont le roman et le gothique. Le style roman, apparu au XIe siècle, est caractérisé par des murs épais, des voûtes en berceau et des colonnes massives. Il laissera place au style gothique, qui se développera dès le XIIe siècle, et qui se caractérise par des structures plus élancées, des arcs-boutants, des voûtes sur croisée d'ogives et une grande utilisation de la lumière grâce aux vitraux. Ces innovations techniques et esthétiques ont permis de construire des cathédrales plus hautes et lumineuses, témoignant de la grandeur et de la splendeur du royaume de France.

 

Le rôle des bâtisseurs et la nouveauté de ce métier

 

À l'époque médiévale, les bâtisseurs étaient des artisans hautement qualifiés qui ont su innover et repousser les limites de l'architecture. Ils étaient souvent organisés en corporations et travaillaient en étroite collaboration avec les maîtres d'ouvrage, généralement les autorités ecclésiastiques. Le métier de bâtisseur évoluait à mesure que les techniques de construction se perfectionnaient. Les bâtisseurs étaient également responsables de la formation des apprentis, assurant ainsi la transmission de leur savoir-faire. Les bâtisseurs ont joué un rôle crucial dans cette révolution architecturale, en mettant en œuvre de nouvelles techniques et en repoussant les limites du possible.

Pierre de Montreuil est un architecte français du XIIIe siècle qui a œuvré à la construction et à la rénovation de plusieurs cathédrales. Il est notamment associé à la cathédrale Notre-Dame de Paris, où il a travaillé sur la façade sud et le transept. Il est également responsable de la construction de la Sainte-Chapelle à Paris, un joyau d'architecture gothique rayonnante. Son style se caractérise par la recherche de la légèreté et de l'élégance, avec des arcs-boutants aériens et des façades richement ornées.

 

Trois cathédrales qui témoignent de la richesse française

 

Notre-Dame de Paris, située sur l'île de la Cité, est un chef-d'œuvre de l'architecture gothique. Construite entre 1163 et 1345, elle est célèbre pour ses vitraux, sa rosace, et ses gargouilles qui ornent les façades. La cathédrale a également été un centre intellectuel et spirituel, où les étudiants et les érudits se réunissaient pour étudier et échanger des idées.

La cathédrale de Reims, également connue sous le nom de Notre-Dame de Reims, a été édifiée entre 1211 et 1275. Elle est particulièrement réputée pour sa façade occidentale, ornée de sculptures et de statues représentant des rois, des saints et des anges. C'est également dans cette cathédrale que les rois de France étaient traditionnellement couronnés, ce qui lui confère une importance historique et politique majeure.

La cathédrale de Chartres est considérée comme l'une des plus belles cathédrales gothiques de France. Construite entre 1194 et 1250, elle est célèbre pour ses vitraux qui couvrent une superficie de plus de 2 600 mètres carrés. La cathédrale abrite également un labyrinthe au sol et la Vierge du Pilier, une statue de la Vierge à l'Enfant sculptée en 1508.

 

Reflet de la splendeur du royaume de France

 

La construction de ces cathédrales témoigne de la splendeur et de la puissance du royaume de France à l'époque médiévale. Les édifices, tels que Notre-Dame de Paris, la cathédrale de Reims et la cathédrale de Chartres, étaient des symboles de prestige et de rayonnement pour les villes et le royaume tout entier. La qualité de l'architecture et la richesse des ornements reflètent la prospérité économique et l'importance politique de la France, qui se positionnait face aux royaumes d’Europe. L’héritage des cathédrales perdure encore aujourd'hui, alors que ces cathédrales demeurent des exemples incontournables de l'histoire et du patrimoine français.

 

 

 


Le passage historique de Jeanne d'Arc en Baie de Somme

Jeanne d'Arc, née en 1412, est une héroïne française qui s'est illustrée lors de la guerre de Cent Ans. Elle a parcouru une grande partie du territoire pour défendre la France contre les Anglais. Parmi les lieux emblématiques de sa vie, on retrouve notamment la baie de Somme, où elle fut capturée par les Anglais avant d'être emprisonnée à Saint-Valery-sur-Somme et au Crotoy.

La baie de Somme : Un lieu chargé d'histoire

En 1430, Jeanne d'Arc traversa la baie de Somme, une étape importante de son périple. Elle espérait rejoindre le roi Charles VII pour l'aider à combattre les Anglais. Mais celle que l'on nomme la pucelle d'Orléans fut trahie par un noble local et capturée par les Bourguignons, alliés des Anglais.

Saint-Valery-sur-Somme et Crotoy : La captivité de l'héroïne

Après sa capture, Jeanne d'Arc fut emprisonnée à Saint-Valery-sur-Somme. Les conditions de détention étaient rudes, mais la jeune femme garda espoir et continua de faire preuve de bravoure. Elle fut ensuite transférée au Crotoy, un château fortifié où elle passa plusieurs semaines avant d'être vendue aux Anglais.

Des monuments en mémoire de son passage

Aujourd'hui, plusieurs monuments commémorent le passage de Jeanne d'Arc sur le territoire français. À Saint-Valery-sur-Somme, une plaque rappelle l'endroit où elle fut emprisonnée. Au Crotoy, une statue en bronze la représente, les yeux tournés vers le ciel, symbole de sa détermination et de son courage.

D'autres monuments sont érigés à travers la France, comme à Domrémy, sa ville natale, où l'on trouve sa maison d'enfance et une basilique dédiée à sa mémoire. À Orléans, un musée retrace son parcours et célèbre sa victoire lors du siège de la ville. Enfin, à Rouen, où elle fut jugée et brûlée vive, une église a été construite en son honneur.

La bravoure de Jeanne d'Arc : Un modèle pour les jeunes générations

Jeanne d'Arc est un symbole de courage et de bravoure qui continue d'inspirer les jeunes générations. En parcourant la France, on découvre l'ampleur de son engagement pour la défense de son pays et la force de caractère dont elle a fait preuve. Son histoire nous rappelle l'importance de croire en ses convictions et d'être prêt à se battre pour les défendre.

Les monuments qui jalonnent du territoire français sont autant de souvenirs et d'hommages à cette femme exceptionnelle. Cela invite à découvrir les lieux marquants de sa vie et à méditer sur les valeurs qu'elle a défendues.


La Bataille du Rail : le courage et l'engagement des résistants

Découvrez la Bataille du Rail, cet épisode de la Résistance française où des femmes et des jeunes, au péril de leur vie, ont contribué à saboter la logistique allemande durant l'occupation. Zoom sur les figures emblématiques de cette lutte acharnée pour la liberté et le film culte qui en a immortalisé l'histoire.

Intertitre 1: La Bataille du Rail, un combat stratégique Intertitre 2: Les femmes et les jeunes, acteurs clés de la Résistance Intertitre 3: Des personnages marquants de la Bataille du Rail Intertitre 4: Le film "La Bataille du Rail", un témoignage poignant

La Bataille du Rail, un combat stratégique

La Bataille du Rail fait référence aux actions de sabotage et de résistance menées par les cheminots français et les réseaux de résistants durant la Seconde Guerre mondiale. L'objectif était de perturber la logistique allemande en s'attaquant aux infrastructures ferroviaires, cruciales pour le ravitaillement des troupes et le transport des prisonniers vers les camps de concentration. Les actes de sabotage incluaient le déraillement de trains, la destruction de voies ferrées et la coupure des lignes de communication.

Les femmes et les jeunes, acteurs clés de la Résistance

Dans ce combat pour la liberté, de nombreuses femmes et jeunes adolescents ont joué un rôle essentiel, prenant d'énormes risques pour participer aux actions de sabotage, transporter du matériel et transmettre des messages. Leur engagement et leur héroïsme, souvent méconnus, ont été déterminants pour la réussite de la Résistance.

Des personnages marquants de la Bataille du Rail

Parmi les figures emblématiques de la Bataille du Rail, citons Jeanne Brousse, membre du réseau de résistance "Libération Sud". Elle a activement participé au sauvetage de nombreux prisonniers en interceptant et modifiant les ordres de transfert. Les jeunes ont également été en première ligne, comme Marcel Pinte, surnommé "Quinquin", qui, à seulement six ans, fut le plus jeune résistant de France.

Simone Michel-Lévy, ingénieure des PTT et membre du réseau "Alliance", est un autre exemple de courage. Spécialiste des liaisons radio clandestines, elle fut arrêtée en 1944 et déportée au camp de concentration de Ravensbrück, où elle fut exécutée. Germaine Tillion, ethnologue et résistante, a coordonné un réseau de renseignement et d'évasion au sein de la SNCF. Arrêtée en 1942, elle fut déportée à Ravensbrück mais survécut à la guerre et devint une militante infatigable des droits de l'homme.

Le film "La Bataille du Rail", un témoignage poignant

En 1946, le réalisateur René Clément immortalisa l'histoire de la Bataille du Rail dans un film du même nom, "La Bataille du Rail". Ce long-métrage, réalisé avec des moyens limités si peu de temps après la guerre, est considéré comme un chef-d'œuvre du cinéma français. Le film est d'autant plus poignant qu'il met en scène de véritables cheminots, qui jouent leur propre rôle, apportant ainsi un réalisme et une authenticité rares à l'écran.

Le film "La Bataille du Rail" retrace les actions de résistance menées par les cheminots et met en lumière leur courage et leur détermination face à l'occupant allemand. Il rend également hommage aux femmes et aux jeunes qui ont pris part à cette lutte, soulignant l'importance de leur contribution au succès de la Résistance.

En conclusion, la Bataille du Rail illustre l'extraordinaire engagement des résistants français, femmes et jeunes en particulier, qui ont risqué leur vie pour lutter contre l'occupation allemande. Leur courage et leur abnégation resteront gravés dans l'histoire et continueront d'inspirer les générations futures. Le film "La Bataille du Rail" demeure un témoignage poignant de cette époque et constitue un hommage mérité à ces héros de l'ombre.


Charles de Courson, le député qui peut faire tomber le gouvernement

Après avoir engagé sa responsabilité sur les retraites, Élisabeth Borne est sous la menace de plusieurs motions de censure, dont une déposée par Charles de Courson. Ce député centriste au profil « techno » pourrait bien devenir le bourreau de la Première ministre.

Au Palais Bourbon, Charles Amédée du Buisson de Courson est connu pour sa compétence technique. Soixante-dix ans, énarque, sorti major de l’ESSEC, il est le plus ancien député de l’hémicycle, réélu depuis 1993 dans sa circonscription de la Marne. Chez les Courson, la longévité est une affaire de famille : depuis la Révolution, leur nom figure à l’Assemblée Nationale. Derrière ses lunettes et ses rides austères, avec ses cheveux gris et son allure d'aristo, le député du groupe LIOT (Liberté, Indépendants, Outre-mer et Territoires) représente le plus petit groupe parlementaire. Malgré tout, les législatures passent, de Courson demeure.

Le moine-soldat menace l'exécutif

Ancien magistrat à la Cour des comptes, le vétéran de l’Assemblée nationale pourfend les dépenses publiques excessives. En commission des Finances, où il siège depuis longtemps, ses analyses sont écoutées. S’il n’a rien d’un dissident, il s'oppose fermement à la réforme des retraites, au point de vouloir déposer une motion de censure fondée sur l’article 49 alinéa 3 de la Constitution. Respecté par l’ensemble de la classe politique, son initiative menace le gouvernement : la présidente du groupe LFI à l’Assemblée Nationale Mathilde Panot soutient « une motion de censure, qui pourrait être transpartisane, à l'initiative du groupe LIOT et réunir des députés d'au moins six groupes différents au sein de l'Assemblée nationale ». Même écho du côté des Républicains, si on refuse de « s’associer avec les extrêmes », Aurélien Pradié ou encore Pierre-Henri Dumont n’écartent « aucune hypothèse ». Une trentaine de voix LR seraient requises si toutes les autres oppositions votaient cette motion.


Réforme des retraites : un renfort de poids : l’article 47-1

Face à la colère que soulève la réforme des retraites, le gouvernement d’Élisabeth Borne s’est trouvé un nouvel allié : l’article 47-1 de la Constitution. Dans un contexte politique et social tendu, pourquoi le gouvernement utiliserait-il cet article ?

La plus que controversée réforme des retraites, en faisant passer l’âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans, a fait aussi descendre dans la rue plus de 1 million de manifestants Sur les bancs de l’Assemblée nationale, les députés font face aux 68 % de Français hostiles à ce projet de loi, ce qui rend son adoption délicate et périlleuse quand il faut revenir se faire élire ensuite dans sa circonscription.

L’article 47-1

Pour changer l’âge légal de départ à la retraite, le gouvernement a choisi un véhicule législatif particulier : un projet de loi de financement rectificatif de la sécurité sociale (PLFRSS). Cela n’est pas sans importance, car une loi qui change le fonctionnement de la Sécurité sociale est une loi budgétaire. Comme cette loi touche au budget de l’État, celle-ci ne peut, et ne doit pas être bloquée. Cela est prévu par... l’article 47-1 de la Constitution de la Ve république.

Cette loi sera présentée dans un premier temps à l’Assemblée nationale. Mais, grâce à l’article 47-1, le projet de loi ne pas pourra être débattu plus vingt jours au Palais Bourbon. Le véhicule législatif budgétaire s'explique : initialement, la Nupes annonçait vouloir déposer quelque 1000 amendements par député, pour que le mouvement social autour des syndicats se développe et prenne de l’ampleur. C’était sans compter l’impératif de temps qu’impose l’article 47-1.

Si la réforme n’est pas votée, ou si elle est rejetée au bout de 20 jours, elle passera dans un second temps au Sénat. C’est un autre bon point pour le gouvernement de Mme Borne : le Sénat majoritairement à droite est nettement plus favorable à la réforme des retraites. Mais, comme pour l’Assemblée nationale, le Sénat a une limite de temps pour débattre du texte et celui-ci est encore plus court : quinze jours seulement. Si la chambre haute déborde, alors le projet de loi devra être examiné par une commission mixte paritaire (CMP).

Ce troisième temps réunit des députés et des sénateurs qui devront trouver un compromis à présenter à l’Assemblée nationale. Celui-ci sera de nouveau débattu. Il y aura un temps de 15 jours pour être accepté ou rejeté. Une fois la limite dépassée, la loi sera directement adoptée par motion sans l’accord des députés.

Les avantages de cet article

Il y a plusieurs avantages à utiliser cet article. Tout d’abord, il évite une nouvelle utilisation du 49.3, déjà utilisé à de nombreuses reprises par l’Élisabeth Borne. Ce coup de force institutionnel donne une image antidémocratique au gouvernement d’Emmanuel Macron. De plus, l’article 47-1 ne peut pas être l’objet d’une motion de censure, ce qui pourrait être le cas au vu de l’impopularité du projet. Et si une motion était votée par les députés, cela pousserait le Premier ministre à la démission. Enfin, cet article et son impératif de délai siéent bien à la composition de l’Assemblée française, où les deux extrêmes de l’hémicycle (RN et NUPES) ne s’accordent que très rarement sur un vote commun, où le groupe Renaissance fait du pied aux Républicains attachés à leur indépendance.


Top 5 des émissions politiques de gauche sur YouTube

Vous n’y connaissez rien en politique, mais sur Internet entre les émissions délirantes, les théories du complot, et les rediffusions d’émissions des médias traditionnels, vous ne savez par où commencer ? On vous guide en vous conseillant 5 émissions politiques disponibles sur YouTube.

A tout seigneur tout honneur : voyons en premier les émissions de gauche :

1-Backseat

C’est l’un des plus importants talk-shows politiques produits par la « sphère internet ». Il est financé par les dons des auditeurs, donc totalement indépendant. Backseat est diffusé en direct tous les jeudis soir sur la chaîne Twitch de son animateur : Jean Massiet. Vous pourrez retrouver la rediffusion les jours qui suivent sur la chaîne YouTube Backseat.

L’intérêt de cette émission réside dans l’ambiance légère, la volonté de rendre accessible politique et dans la multiplicité de ses chroniques : en première partie, deux sujets d’actualité sont analysés par des chroniqueurs comme la féministe Léa Chamboncel et la journaliste au Journal du dimanche, Sasha Berckmann, ou le chroniqueur de chez Médiapart, Usul.

Vous pourrez aussi retrouver une personnalité de la scène politique interrogée sur l’actualité. Les invités peuvent aller de Phillipe Martinez (patron de la CGT) à Christophe Castaner, ex-locataire de la place Beauvau, en passant par d'anciens candidats à la présidentielle comme Philippe Poutou ou Christiane Taubira.

Enfin, vous pourrez retrouver de plus petites séquences de jeux ou d’humour qui marqueront une pause si la politique pèse trop.

2-Ouvrez les guillemets

C’est le rendez-vous incontournable de l’éditorial de gauche sur la plateforme YouTube. « Ouvrez les guillemets » (OLG). Un lundi sur deux, l’ancien chroniqueur de jeux vidéo Usul sort une vidéo sur la chaîne de Médiapart. Accompagné de son collègue « Ostpolitik », il analyse l’actualité politique.

Bien qu’il s'attire souvent de vives critiques pour un ton méprisant à l’égard de ses adversaires, personne ne peut douter des qualités indéniables d’OLG : une rhétorique marxiste efficace, un sens de l’humour qui souvent fait mouche, des angles d’analyses originaux, mais surtout une volonté de la part des auteurs de faire de l’éducation populaire, entendez par là, de parler avec mots simple de concepts parfois complexes.

3-Thinkerview

Un cygne noir pour logo, une ambiance très sobre, un arrière-fond plongé dans le noir, seul l’invité apparaît en couleur sur l’écran. Mais la voix de « Sky » l’animateur, vient casser cette apparente quiétude. Il s’agit bel et bien de la chaîne « Thinkerview », véritable pionnière en la matière, Thinkerview produit des entretiens fleuves de minimum 1 heure, de Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour, mais, et c’est aussi une force de la chaîne, vous pourrez y retrouver des pointures scientifiques comme Étienne Klein ou Emma Haziza.

Attention tout de même : l’animateur n’a jamais promis d’être tendre avec ses invités, et ils le savent. C’est un reproche qui est souvent fait à Sky d’avoir des partis pris, et d'être assez virulent envers certaines personnalités. Il s’en défend en disant vouloir « secouer le pommier pour voir ce qui va en tomber ».

Si vous êtes fan d’Éric Zemmour ou de Laurent Obertone, vous risquez d’être irrité par un certain mépris envers eux. En revanche, l’équipe de Thinkerview porte une attention particulière à la préparation des entretiens et cela, allié à la personnalité disruptive de Sky, donne toujours de beaux moments.

Seul véritable bémol : les émissions ne sont pas régulières. Une centaine sont déjà disponibles sur leur chaîne YouTube.

4-Infernet

Bienvenue sur les méandres d’internet avec l’émission : « Infernet » ! Diffusé sur la chaîne « Blast » et animé par une Pacôme Thiellement, « Infernet » part de faits divers survenus sur internet pour faire une analyse politique beaucoup plus large.

Vous n’êtes pas de la génération « Y » ? Vous craignez de ne pas avoir les références qui se trouveraient dans cette émission ? Ne vous faites aucun souci, Pacôme Thiellement, d’un ton à la fois monocorde et didactique, remet tout dans son contexte, ne laissant personne dans l’incompréhension.

La plus-value de cette émission réside dans l’analyse politique et sociologique des phénomènes de la toile. Ce qui paraître comme de simples faits divers sont décrits par Pacôme Thiellement comme des phénomènes politiques : est-ce que le « Mukbang » et son apôtre le plus connu : Nikoladoavocado (vidéo dans laquelle des personnes se mettent en scène en train de manger des quantités de nourriture délirante) n’est pas l’émanation d’un monde capitaliste et d’un individu atomisé ? De la même manière, les escroqueries sentimentales que produisent les « brouteurs » ivoiriens sur les différents réseaux sociaux ne sont-elles pas le résultat d’une histoire coloniale mal digérée, et d’une mafia aux dimensions internationales ? Bigre. Bon appétit.

Laissez-vous toutefois guider par Pacôme Thiellement dans les méandres d’Internet pour découvrir les ressorts de l’âme humaine.

5-Les portraits

Pour la seconde fois, on retrouve le duo de chroniqueurs Usul et Ostpolitik, mais cette fois-ci sur une nouvelle chaîne et avec un nouveau format de vidéo : Les portraits.

Dans cette série mensuelle, les vidéastes tentent de faire découvrir aux spectateurs des figures politiques de la Ve république. L’objectif de ces portraits est de comprendre notre actualité, et de voir en quoi elle est le résultat du passé. La candidature d’Éric Zemmour n'aurait pas pu se produire sans celle de Jean-Marie Le Pen, lanceur d'alerte sur l'immigration. De la même manière, on pourrait penser que Fabien Roussel et ses frasques sur la « bonne viande bien de chez nous » et sur les féministes feignantes sont une singularité du Parti communiste français. Sauf que la figure quelque peu réactionnaire de Georges Marchais nous fait comprendre que l’ADN du PCF n’est pas dans la gauche de Foucault ou de Derrida. Vu ?

Toujours sur le même ton que Ouvrez les guillemets, Usul et Ostopolitik font découvrir des figures originales avec un œil marxiste, certes, mais qui sait être critique de son propre camp, et, sans sectarisme, accepte de reconnaître les bienfaits de certains visages « d’en face » comme celui de l’abbé Pierre, par exemple.

Passons maintenant aux émissions politiques de droite :

Voilà, c'est fini.


À Sciences Po, l’annulation des jeux inter-IEP passe mal

Les Jeux Inter-IEP(JIIEP) 2023, compétition sportive qui rassemble tous les étudiants des différents IEP de France, devaient se tenir dans l’Essonne. Leur annulation faute de soutien des directions administratives des établissements provoque un tollé parmi les étudiants.

Pas un communiqué officiel, ni même un article de presse, mais seulement quelques posts sur les réseaux sociaux. Difficile de saisir le vent de colère qui se lève sur la galaxie Sciences Po. Pour la ressentir, il faut voir les messages sur les groupes de promotion des différents IEP, et les contenus qui fleurissent les comptes des BDS (Bureau Des Sports, associations étudiantes en charge du sport) : « Malgré un travail acharné et plusieurs tentatives de sauvetage, en vain, c’est avec un immense regret que nous sommes contraints d’annoncer l’annulation des JIIEP 2023 », lit-on sur la page Instagram du BDS de Sciences Po Strasbourg. La FASIEPF, Fédération Associative des IEPs de France, a déjà fait passer une pétition qui circule dans les boucles Messenger des différents établissements. Elle a dépassé les 1000 signatures en quelques heures. Les étudiants y condamnent une décision « difficilement explicable » de la part de directions « qui n’ont jamais eu foi dans la viabilité de l’événement ». Le même texte évoque « un projet pourtant solide, budgété et abouti », et surtout un accord trouvé pour l’accueil avec la commune de Sainte Geneviève-des-Bois « qui attendait beaucoup de cet événement ».

Un événement habitué aux polémiques

Ces JIIEP 2023 avaient été initialement confiés à l’IEP de Rennes, puis celui de Lyon (campus St Etienne) et enfin de Paris, nous apprend le BDS St Germain-en-laye. « Une grande partie des administrations s’était opposée au projet » depuis ses origines selon la même source. Cet événement existe depuis 1987, et avait déjà fait polémique en 2021, lors de la prolifération du hashtag « Sciences Porcs » dénonçant des agressions sexuelles dans les IEP, notamment à l’occasion de la fameuse rencontre sportive annuelle, alors appelée Crit’ (Critérium inter-IEP). Depuis lors, il avait été repensé et rebaptisé JIIEP pour cette année, mais les administrations de Sciences Po souhaitaient officieusement sa suppression, selon les étudiants.


Le pape François à Marseille, mais toujours pas en France

Visiter Marseille sans visiter la France, c’est possible avec le pape François. Après Strasbourg en 2014, le souverain pontife montre une nouvelle fois que la France n’est pas sa priorité.

« J'irai à Marseille, pas en France », confirme le pape François, après des semaines de suspens. Par cette formule, le Saint-Père précise que son voyage dans la cité phocéenne le 23 septembre ne constitue pas une visite officielle dans l’hexagone. Il répond en effet à l’invitation de l'archevêque du lieu, Mgr Jean-Marc Aveline, à participer aux Rencontres méditerranéennes. Cet événement rassemble des évêques, des jeunes, des maires de toutes les rives de la Mare Nostrum, dans le dessein d’échanger sur les crises politiques, les inégalités économiques, les migrations humaines et le changement climatique. Il s’agira de la troisième édition, après Bari en 2020 et Florence en 2022.

Le programme expéditif du souverain pontife devrait se rapprocher de celui à Strasbourg le 25 novembre 2014 : une demi-journée pour prononcer un discours au Parlement européen, puis un autre au conseil de l'Europe, sans même faire une étape dans la cathédrale de Strasbourg, qui fêtait pourtant son millénaire. De Marseille, le pape s'envolera pour Oulan-Bator (Mongolie). Improbable, non ?

La France hors des priorités du pape François

Ce qui l’intéresse le saint père, ce sont les pays « les plus petits pour connaître l'Europe cachée », explique-t-il dans l'avion qui le ramène à Rome le 5 février 2023, après une visite au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo. Ainsi, l’Albanie l’accueille-t-elle en septembre 2014 pour son premier voyage en Europe. Les 40 voyages officiels du chef de l’Eglise catholique appartiennent majoritairement aux périphéries, qu'il s'agisse de pays pauvres, en guerre ou à majorité musulmane, où les catholiques sont en minorité. Il y parle souvent de dialogue interreligieux et d’œcuménisme.

Une visite du pape François à Paris en 2024 ?

Marseille n’a pas reçu de visite pontificale depuis 1533, lorsque Clément VII y était venu pour le mariage de sa nièce Catherine de Médicis avec le fils cadet du roi François Ier, le futur roi Henri II. Quant à la France, le dernier voyage pastoral remonte à 2008 avec Benoît XVI. Jean-Paul II s’est montré le plus généreux avec huit voyages entre 1980 et 2004 (dont un à la Réunion). La fin des travaux de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 2024 donnera peut-être une autre occasion au pape François.