Appel du 18 juin : Qu’est-ce que le gaullisme en France ?

La France commémore aujourd’hui le 82e anniversaire de l’appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940 depuis Londres. Le premier président de la Ve République a fortement marqué l’histoire politique de la France, donnant naissance à une pensée politique : le gaullisme, qui subsiste encore aujourd’hui.

Le gaullisme né de la résistance

Initialement, les gaullistes sont ceux qui, à la suite de l’appel du Général, ont rejoint les rangs de la résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi, le mouvement est né de la volonté de se battre pour la France libre, inspiré par un réflexe patriotique.

Aujourd’hui nombreux sont ceux qui se déclarent héritiers du gaullisme en politique, ou ne cachent pas leur admiration pour celui qui fut le premier président de la Ve République, et qui fait parfois controverse. Sur la scène publique, des personnalités politiques de gauche comme de droite se déclarent gaullistes. Si le groupe politique de droite Les Républicains affirme être le parti héritier du général, il n’en demeure pas moins qu’à gauche de l’échiquier politique certaines personnalités revendiquent aussi le même héritage. C’est le cas du philosophe Michel Onfray ou de l’amicale politique l'Initiative républicaine et sociale (IRS) fondée en 2013 qui se réclame du gaullisme de gauche et du gaullisme social.  

Quelles valeurs du gaullisme ?

Finalement se dire gaulliste de nos jours, c’est être en accord avec les valeurs qui ont conduit l’action politique du Général. Des principes tels que l’indépendance nationale, l’importance de la constitution et de ses institutions, que le général a pris soin d’organiser. La politique gaulliste, c’est aussi une politique économique qui s’oppose au communisme et socialisme, en reposant sur une économie de marché tout en conciliant l’interventionnisme de l’Etat. Un axe politique que le Charles de Gaulle appelait « 3eme voie ». Et enfin, le conservatisme sociétal qui prône le respect et le caractère sacré de la vie.

D’ailleurs, un vrai gaulliste n’est ni de droite, ni de gauche. En effet, le Général avait l’ambition de créer le rassemblement de tous les Français, au-delà du clivage gauche-droite qui divise les Français et contribue au déclin du pays. Pour lui « Être Gaulliste, c'est être ni à gauche, ni à droite, c'est être au-dessus, c'est être pour la France ", déclarait-il en 1965.


Elisabeth Borne : qui peut prendre sa place comme Premier ministre ?

Depuis quelques jours les rumeurs d’un remaniement ministériel en France vont bon train, la défiance pour les 42 ministres se creuse et en particulier pour madame le Premier ministre. Qui pourrait-prendre sa place ?

 

Le changement c’est presque maintenant ! Du moins c’est ce qu’aimeraient les Français, selon un sondage Odoxa-Backbone publié par le Figaro ce matin du 18 juin. Près des deux-tiers des Français estiment qu’Élisabeth Borne devrait démissionner de son poste de Premier ministre, sa place est sérieusement menacée. Chose confirmée dans les rues par notre micro-trottoir où les français de tous âges et de toutes origines sociales se prononcent en majorité en faveur de son départ :

Après à peine 13 mois de présence, elle ne semble pas être celle qui va faire remonter les 34 mois moyens de longévité d’un Premier ministre à Matignon. Qu’elle se console, au moins elle aura battu le record de son unique homologue féminin à ce poste, Édith Cresson, et ses 10 mois d’activité...

Ce sentiment de mécontentement contraste particulièrement avec l’opinion publique mesurée lors du départ d’autres Premiers ministres. En 2020, l'ancien Premier ministre Édouard Philippe, par exemple avait été écarté alors que sa cote de popularité avoisinait les 50% et dépassait celle du Président Emmanuel Macron.

Plus que madame le Premier ministre Borne, c’est la République en Marche toute entière qui suscite le mécontentement, et plutôt que de compter à quel point les ministres suscitent l’adhésion pour calculer leur popularité, le sondage Odoxa-Backbone observe le taux de rejet dont ils font l’objet. Force est de constater qu’à part Sébastien Lecornu, ministre des Armées, tous les ministres voient au moins 35% des français demander leur départ tandis qu’à part Bruno Le Maire, aucun n’arrive à susciter plus de 35% d’adhésion.

 

Plus qu’un remaniement pour le poste de Premier ministre, les Français demandent un changement de ligne politique

 

56% des français désirent que le gouvernement passe un accord avec les Républicains, montrant que malgré leur défaite cuisante aux présidentielles, ils sont encore vus comme un parti crédible qui a sa place dans les affaires gouvernementales. Au grand dam de Manuel Valls, toujours à l’affut d’un poste, qui déclarait le 9 juin sur « ça vous regarde » que la politique lui manquait beaucoup. Mais face à l’impopularité d’Élisabeth Borne est-ce dans leurs rangs qu’un Premier ministre sera trouvé ? Et bien pas vraiment, le « favori » ou plutôt le moins « défavori » est Bruno Lemaire, puisque « seulement » 50% de la population estime qu’il ne serait pas bon dans le poste, tandis que 30% l'y verrait bien. Il devance largement Xavier Bertrand, le seul des Républicains considéré en lice, qui suscite 52% de rejet pour 24% d’adhésion.

Il est surtout plus crédible de regarder du côté de personnalités politiques moins connues du grand public pour devenir Premier ministre

Ces personnalités pourraient bien remplacer Elisabeth Borne, elles ont l’avantage de ne pas susciter instantanément de grande impopularité, après tout c’était la stratégie d'Emmanuel Macron en nommant Élisabeth Borne Premier ministre. Dans cette optique, et malgré une adhésion presque inexistante, Julien Denormandie, ancien ministre de l’agriculture est en position favorite car « seulement » 39% des Français ne le voient pas dans le poste et 53% attendent de voir. Dans la même optique Yaël Braun-Pivet et Sébastien Lecornu sont crédibles puisqu’avec des scores de rejet autour des 40%, ils sont les cadors de la popularité Macroniste…

Devant ces chiffres, si ce sondage montre bien quelque chose, c’est que les Français ne veulent plus de la Macronie.

 

Bastian Siguret

 


Une IA sous OQTF à Sciences Po

ChatGPT, une IA de discussion a été interdite d’utilisation à Sciences Po sous peine d’exclusion, pourquoi donc une telle décision ? 

Tout d'abord il faut comprendre ce qu'est ChatGPT. Comme son nom l'indique, c'est un système de Chat, de discussion. Sa particularité étant que c'est une IA, une Intelligence Artificielle de discussion, un modèle de traitement de texte automatique entraîné pour comprendre et répondre à un large éventail de questions sur différents sujets. Son objectif est de fournir des réponses claires et complètes pour aider les utilisateurs à résoudre leurs problèmes ou à en apprendre davantage sur un sujet qui les intéresse.

Mais pourquoi donc est-elle problématique ? 

Tout d'abord car elle est réellement efficace, elle sait comprendre une question et construire une réponse adaptée. Ainsi, de la même manière qu’utiliser internet en devoirs ou concours est considérée comme de la tricherie,  l'utilisation de ChatGPT pour rédiger des devoirs peut-être considérée comme une fraude car elle facilite l'accès à des informations et réduit la nécessité de la réflexion critique et de la recherche indépendante. Ces compétences sont considérées comme fondamentales pour les étudiants à Sciences Po et dans les universités en général, et leur développement est essentiel pour la formation universitaire.  L’utilisation abusive de cet outil, capable de prémâcher, voire même d’effectuer un devoir complet, nuirait à l'apprentissage des étudiants, car elle les empêcherait de développer leur capacité à rédiger et à communiquer efficacement, allant ainsi à l'encontre des valeurs éthiques et pédagogiques de l'établissement, et du milieu universitaire en général.

Ainsi l’utilisation de ChatGPT a été bannie à Sciences Po

La directrice de l’établissement, Myriam Dubois-Monkachi a déclaré que les conséquences pour ceux qui contreviendraient à cette interdiction, incluraient des mesures disciplinaires telles que des avertissements, des retraits de points voire une exclusion définitive. Pour madame la directrice, il est important que les étudiants respectent cette interdiction tandis qu’une réflexion doit être menée pour chercher des moyens éthiques d'utiliser les technologies de traitement automatique du langage dans leur travail académique, sans en percuter les fondamentaux, et en éviter les effets pervers. 

Concrètement comment fait-on pour repérer si ChatGPT a été utilisé dans un devoir ?

Et bien il existe plusieurs moyens de détecter si cet outil a été utilisé pour rédiger un travail universitaire. Tout d’abord, et cela les universités le font depuis longtemps, on peut utiliser des logiciels de détection de plagiat pour comparer le devoir avec des bases de données de textes existants afin d’y détecter des similitudes. Au delà de 30%, on considère le devoir comme plagié. On peut également conduire une analyse de style, car des devoirs rédigés à l'aide de ChatGPT peuvent présenter des caractéristiques distinctes, comme des phrases longues et complexes, une utilisation excessive de mots techniques ou des incohérences dans le ton, qui détonneraient avec celles d’un étudiant. 

ChatGPT est-il si efficace que cela ?

La réponse est plutôt claire, ChatGPT est effectivement capable de produire un devoir, comme une dissertation, il fournit idées, exemples et informations pertinentes si l’on sait lui poser les bonnes questions. Il n’est pas infaillible, et peine particulièrement dans des domaines comme la philosophie mais pour un bon nombre de professeurs sa puissance est assez phénoménale. Au point que des copies produites par ChatGPT ont récolté des notes allant jusqu’à 18/20

 

Vous n’y croyez pas ? Sachez que cet article est rédigé à près de 70% par ChatGPT.


60 ans du traité de l’Elysée : le couple franco-allemand en crise

Emmanuel Macron et Olaf Scholz se sont retrouvés à Paris dimanche 22 janvier 2023 pour célébrer les soixante ans du traité de l'Elysée. Si Charles de Gaulle et Konrad Adenauer signent en 1963 un traité encourageant la France et l'Allemagne à agir de pair, les chefs d'Etat actuels ne semblent plus aussi soudés qu'à l'époque. Le temps de l'intégration et de la construction européenne révolu, que partagent encore la France et l’Allemagne ? Le contexte de la guerre en Ukraine révèle à la fois l'écart qui s'est creusé entre les deux voisins et l'urgence de rétablir une relation solide.

Les dirigeants allemand et français ont commémoré la signature d’un texte hautement symbolique dimanche 22 janvier.  Ils ont rappelé dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche que le traité qu'ils commémorent «a marqué la fin de décennies, si ce n'est de siècles, de rivalités féroces et de guerres sanglantes». En soixante ans, les relations franco-allemandes ont pourtant bien changé. À l’époque du traité, qui était celle de la CEE et qui fut suivie par l’ère de l’affirmation de l’identité européenne avec Georges Pompidou et Willy Brandt,  parler de couple franco-allemand avait un sens. Il s’agissait de mener jusqu’au bout un projet construit ensemble : l’Union européenne. Au temps des années d'amitié entre Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt, puis de l’ère Maastricht sous François Mitterrand et Helmut Kohl, le couple franco-allemand avait des ambitions communes. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Avec la récente nomination d’Olaf Scholz à la chancellerie, le couple franco-allemand peine à se réinventer, alors même que les circonstances leur demandent une action commune forte. La guerre, de retour sur le continent depuis onze mois, exige en effet des deux voisins des décisions d’envergure.

Le couple franco-allemand traverse une mauvaise passe à un moment crucial pour l'avenir de l'Europe

Les deux chefs d'Etat Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont assuré faire de « la souveraineté européenne » une priorité. Affirmant vouloir se doter « d'une stratégie de renforcement de la compétitivité industrielle européenne », Emmanuel Macron et Olaf Scholz ne sont pourtant pas encore tout à fait sur la même longueur d’onde. Les divergences sont nombreuses : pour la défense antimissile, Berlin réfléchit à un projet de bouclier avec Israël, que quatorze autres pays européens pourraient rejoindre. Côté français, on envisage plutôt de développer un système avec l’Italie, au nom de « l'autonomie stratégique de l'Europe ». Plus généralement, les deux pays ont eu des réactions tout à fait différentes au début de l'invasion russe en Ukraine, même si l’Allemagne semble progressivement rattraper son retard. La question se pose à Berlin de faire livrer des chars Léopard II à l’Ukraine. Or ce feu vert, s'il est donné, montre encore plus la nécessité de prendre soin du couple franco-allemand. En effet, ce geste placerait Berlin dans une situation risquée face à la Russie car ce prêt d'armes pourrait être assimilé à une participation directe au conflit. Les relations franco-allemandes doivent donc rapidement se réinventer afin de prendre en main l'avenir de l’Europe. La réunion des deux chefs d’Etat ce dimanche, dans un contexte de guerre en Ukraine, a donc mis en évidence la nécessité de solides fondations pour (re)bâtir le couple en crise.

La guerre en Ukraine révèle l'urgence de reconstruire une relation solide entre la France et l'Allemagne

Le traité de l'Elysée signé par les deux voisins européens en 1963 soulignait pourtant l'importance d'agir de concert. En effet, dans la section relative aux Affaires étrangères, il est mentionné que "les deux Gouvernements se consulteront, avant toute décision, sur toutes les questions importantes de politique étrangère, et en premier lieu sur les questions d’intérêt commun, en vue de parvenir, autant que possible, à une position analogue." Le couple franco-allemand s'enracine donc dans un même terreau fait de valeurs et de principes communs. En matière de défense, il est écrit que "les autorités compétentes des deux pays s’attacheront à rapprocher leurs doctrines en vue d’aboutir à des conceptions communes." Aujourd'hui, ces promesses semblent difficiles à mettre en œuvre tant les circonstances, mais aussi les hommes qui composent le couple franco-allemand, ont changé.

 


Tennis : ces jeunes prodiges à suivre de près cette année

Les grands tournois sont l’occasion pour les jeunes pépites de se révéler. L’Open d’Australie a placé sous les projecteurs trois talents qui devraient marquer la saison.

Ils s’appellent Sebastian Korda, Ben Shelton ou encore Jiří Lehečka. Ils sont nés entre 2000 et 2002. Avec une faible expérience sur le circuit ATP, ces trois jeunes prodiges du tennis se sont hissés en quarts-de-finale du tournoi de Melbourne, où s'affrontent les 128 meilleurs joueurs de la planète.

Pour Korda, une blessure au poignet l’a contraint à déclarer forfait, au milieu du troisième set d’un match qui avait pourtant démarré fort contre un Kachanov en forme. De son côté, Lehečka est tombé sur un os : venu à bout en huitièmes de Felix Auger-Aliassime, il s’est heurté à un grand Stefanos Tsitsipas, vainqueur en trois sets. Quant à Ben Shelton, il défiera demain son compatriote Tommy Paul, pour une place en demi, qui l’opposerait à Novak Djokovic, vainqueur de Rublev. Si les portes de la finale leur seront sans doute interdites cette année, ces trois jeunes ont percé sur ce tournoi. Ils ont enchaîné les perfs’ qui leur promettent une belle saison, avec qui sait, quelques titres à la clé.

L’année 2022 avait littéralement propulsé l’explosif Carlos Alcaraz, digne héritier de Rafaël Nadal. Arrivé à la 32e place en janvier, il était devenu le plus jeune joueur à terminer une saison numéro 1 mondial depuis la création du classement ATP en 1973. Une saison et de multiples records. Rio, Miami, Barcelone, Madrid, US Open : Alcaraz a tout raflé et s’est emparé d’un majeur, remportant autant de trophées que l’inusable Noval Djokovic. Blessé à la jambe droite en ce début de saison 2023, le champion se repose, et ne participe pas à cette édition de l’Open d’Australie. Une aubaine pour ses concurrents.

Quand Carlos n’est pas là, les souris dansent

Avec l’absence de Carlos Alcaraz, des révélations émergent ou s’imposent plus nettement sur le circuit. C’est le cas de Sebastian Korda, âgé de 22 ans. Fils d’anciens joueurs de tennis tchèques, le jeune Américain s’est logiquement lancé dans la compétition. Korda alterne les bonnes performances et les échecs prématurés. En 2021, il est titré à Parme. En 2022, il est finaliste coup sur coup aux tournois de Gijon et Anvers. Korda attaque la saison 2023 avec les idées claires : il est finaliste au tournoi d’Adélaïde face à Novak Djokovic. Arrivé bien préparé à Melbourne, il élimine au 3e tour Daniil Medvedev, et vient à bout du Polonais Hubert Hurkacz en huitième. Sa blessure contre Kachanov le tiendra probablement écarté des cours pendant quelques mois.

Jiří Lehečka a pris une leçon de tennis aujourd’hui, face à un Tsitsipas impérial. Incapable de trouver des solutions, sa défaite signe la fin d’une belle aventure en Australie pour le jeune Tchèque inconnu du grand public. C’est à Milan, à l’occasion des Next Gen ATP Finals, que Lehečka a fait parler de lui, en se hissant jusqu’à la finale de l’événement. A Rotterdam, il s’était incliné en demi-finale, après avoir battu Shapovalov, Van de Zandschulp et Musetti. Cette année, il signe sa première victoire en Grand Chelem face au solide Borna Coric. Il a éliminé successivement Eubanks, Norrie et Auger-Aliassime, le premier top 10 de sa jeune carrière. Une saison 2023 prometteuse.

Enfin, comment ne pas évoquer Ben Shelton, qui peut encore écrire l’histoire de l’Open d’Australie du haut de ses 20 ans ? Vainqueur en huitième de finale de l’Américain J.J. Wolf, le natif d’Atlanta dispose du jeu nécessaire pour les rencontres au sommet. Issu du tennis universitaire et entraîné par son père, Shelton a remporté trois titres challenger en 2022. Il a fait son entrée dans le top 100. Classé 89e mondial à ses débuts sur les terrains de Melbourne, il a tout du surdoué de la discipline. Et le coup qu’il semble le mieux maîtriser est bien l’amorti, même sorti du fond de cours. Très attendu en demi-finale, Shelton pourrait réaliser par la même occasion un rêve de gosse, en jouant contre Novak Djokovic, pour qui la Rod Laver Arena est une maison secondaire. Avec ces trois noms, la relève est assurée.


Mbappe-PSG-Real

PSG - Real Madrid : un tournant dans la saison du club parisien ?

Ce soir, au Parc des Princes, s’affronteront le Paris Saint-Germain et le Real Madrid. Le club de la capitale est attendu au tournant, comme son joueur vedette, Kylian Mbappé, au centre d’une rivalité entre les deux équipes.

Un entraîneur sur la sellette, un niveau de jeu qui inquiète

Beaucoup de questions se posent avant la reprise de la Ligue des Champions. À Paris, des réponses devraient être données, dès ce soir. Premièrement, le PSG a rarement brillé pendant cette saison. Une élimination en Coupe de France et surtout une deuxième place décevante en phase de poules de Ligue des Champions provoquent les inquiétudes des spécialistes. On peut les comprendre au vu du recrutement effectué cet été par le club de Paris : Lionel Messi, récompensé par le Ballon d’or en décembre dernier, Gianluigi Donnarumma, sacré meilleur joueur de l’Euro cet été, ou encore Wijnaldum, capitaine de la sélection néerlandaise, sont venus renforcer l’effectif parisien en vue de les aider à remporter tous les trophées, notamment sur la scène européenne. Mais force est de constater que les recrues ne répondent pas aux attentes que l’on plaçait en eux. Le PSG avait même recruté Sergio Ramos, emblématique capitaine du… Real Madrid ! Malheureusement sujet à de trop nombreuses blessures, le défenseur espagnol n’a pu enchaîner les matchs en première partie de saison et ne sera pas présent pour la réception de son ancien club. Si les joueurs sont évidemment les premiers responsables des mauvaises performances du club, Mauricio Pochettino, leur entraîneur, se retrouve lui aussi sur le banc des accusés. Critiqué pour ses choix douteux, ou pour son absence de décision et de vision, l’entraîneur argentin peine à trouver l’équilibre de sa formation, où égos et blessures compliquent son travail. En cas de défaite ce soir ou, pire, d’élimination en 8ᵉ de finales de Ligue des Champions, il sait qu’il sera trop tard pour se rattraper. La presse sportive parle notamment de Zinedine Zidane pour le remplacer.

Kylian Mbappé, partira, partira pas ?

On le sait, l’international français est courtisé chaque été lors du marché des transferts. Les principaux intéressés ? Le Real Madrid. Depuis plusieurs saisons déjà, des offres ont été transmises au club de la capitale pour acheter le joueur, sans jamais convaincre les dirigeants parisiens de vendre leur pépite. Seulement, son contrat arrive à son terme en juin 2022. Un renouvellement du contrat ? Le PSG y a déjà pensé bien sûr, mais Kylian Mbappé refuse de poursuivre avec son club et souhaite — un rêve d’enfant ? — rejoindre le Real Madrid. On se demande alors quelle sera son attitude ce soir, lors du choc entre les deux équipes. S’il ne fait aucun doute qu’il donnera le maximum pour remporter la victoire et se montrer sous son meilleur jour, une élimination de l'un des deux clubs pourrait-elle décider la star à choisir ? Il faudra attendre l'été 2022 pour connaître le fin mot de cette histoire.


L'assassinat du père Hamel a débuté devant la Cour d'assise spéciale de Paris

Lundi 14 février s’est ouvert le procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray (76), devant la Cour d’assise spéciale de Paris. Encore meurtrie par l’égorgement du Père Hamel, les victimes et leurs proches espèrent « comprendre ». 

Presque six ans. Six ans que deux jihadistes de 19 ans – du reste fichés S - Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean, ont assassiné à coups de couteau le père Hamel, âgé de 85 ans ; celui-ci célébrait la messe dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray, devant trois religieuses et un couple de paroissiens. Quelques heures plus tard, l’attaque était revendiquée par l’État Islamique. Et le verdict de la Justice se fait toujours attendre : de nombreuses interrogations sont restées sans réponse, ce qui rend « le deuil difficile », a dit Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, lors d’une récente conférence de presse.

Depuis lors, les juges anti-terroristes chargés de l’enquête ont procédé à l’arrestation de trois proches des assaillants jihadistes, tués sur place le 26 février : Jean-Philippe Jean Louis, Farid Khelil et Yassine Sebaihia, Les trois hommes sont soupçonnés d’avoir été avertis des projets des meurtriers du père Hamel. Ils ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », crime passible de 30 ans de réclusion. Un quatrième accusé, Rachid Kassim, est jugé par défaut : il aurait été tué en Syrie en 2017.

Comprendre pour pardonner

Selon Me Béranger Tourné, avocat de Jean-Philippe Jean Louis, le procès paraît artificiel : les prévenus ne sont « que trois lampistes que l’on tente de raccrocher » à un crime. Mais l’Église n’est pas de cet avis et espère comprendre, pour pouvoir pardonner. Guy Coponet, qui assistait à la messe avec sa femme le 26 juillet 2016, souhaite que l’audience permette de « régler le problème une bonne fois pour toutes », et espère que « ceux qui sont responsables demand[ent] pardon à tous ceux à qui ils ont fait de la peine ». Tout comme Jacques Simon, successeur du père Hamel, interrogé sur Radio Classique : « Est-ce que le père Hamel était connu par ses assaillants ? » s’indigne-t-il. « En tous cas il a été assassiné comme prêtre et j’espère que ce procès va nous éclairer davantage ».

Le père Hamel, martyr pour sa foi

Pour Roseline Hamel, sœur du Père Hamel, la souffrance est encore bien vivante : « La mort de mon frère, de cette façon tellement barbare, a immédiatement provoqué une déchirure que je ressens encore aujourd’hui », témoigne-t-elle auprès du Parisien […] « Et puis, au bout de quelques jours, j’ai compris que son martyre avait fait de lui un frère universel ». Pourtant, celle-ci estime que « ce sera l’occasion de revenir sur le rôle des services de l’État qui n’ont pas assez surveillé ces personnes que l’on savait radicalisées ». « Je suis certaine qu’avec plus de sérieux, la mort de Jacques aurait pu être évitée », poursuit-elle.

Le procès doit durer quatre semaines. Outre le volet judiciaire, il y a la dimension ecclésiale. Le père Hamel est au cœur d'un autre procès, en béatification cette fois. L'archevêché de Rouen a remis un dossier de quelque 12000 pages à la Congrégation pour les causes des saints. Le prêtre devrait être reconnu martyr, c'est-à-dire "mort en haine de la foi".


Présidentielle : le jeu habile d’Emmanuel Macron

Bien qu'Emmanuel Macron ne se soit toujours pas déclaré candidat et qu'il semble attendre le dernier moment pour le faire, le président sortant a déjà mis en marche sa logistique de campagne, sans trop s'exposer dans le débat public.

« Avec vous ». Voilà le premier slogan de la campagne d’Emmanuel Macron. Depuis la semaine dernière, on peut le lire dans toute la France sur des centaines d’affiches placardées dans les rues. C’est également le nom du site ad hoc du "pas encore" candidat. S'il attend son heure, le dispositif est déjà là : outre le site internet, il y a la cellule de recherche de parrainages, ainsi que l'ébauche d'un programme. Sur le site, un message saute aux yeux : « Vous ne vous reconnaissez pas dans les déclarations des candidats à l'élection présidentielle ? C'est normal, ils ne parlent pas de vous, ils parlent d'eux. Notre démarche est à l'opposé de ça. » Juste en-dessous, un onglet intitulé « Découvrez-le » explique la démarche macronienne : transcender les clivages, se préoccuper de la situation réelle des Français. Pour cela, trois vidéos sont disponibles et permettent de découvrir les témoignages d’un agriculteur et d’une soignante. Emmanuel Macron prétend être le seul candidat véritablement à l’écoute des Français, au plus proche de leur quotidien. La bonne gestion de la pandémie de Covid-19 dont il se vante, en est un bon exemple.

Le coronavirus : un excellent moyen pour noyer le poisson

La crise du coronavirus est une aubaine pour le président, se désolent les opposants à Emmanuel Macron. « Elle évite de centrer le débat public sur les sujets qui fâchent », peste un membre de l’équipe de campagne d’Éric Zemmour. Il est vrai que le président s'est plu à diviser la classe politique avec l'instauration du pass vaccinal fin janvier. L’équipe de Valérie Pécresse s’était retrouvée à voter ce texte en ordre dispersé. Quant à la gauche, elle s’est aussi fracturée sur le sujet, Jean-Luc Mélenchon y étant opposé. « Pendant ce temps, on n’a pas parlé de son bilan économique, de l’endettement massif du pays, ou encore de l’immigration », déplorait un élu des Républicains, ajoutant : « Heureusement que la crise s’est apaisée et qu'elle nous permet maintenant de parler des sujets de fond. » Toutefois, les indicateurs économiques n'étant pas si mauvais, il n'est pas facile d'attaquer le gouvernement sur ce terrain.

Une économie apparemment saine

La croissance est estimée à 7 %, « un chiffre jamais atteint depuis 1969 », se vante le gouvernement. « C’est un rebond spectaculaire de l’économie française […], ça efface la crise économique », s’est félicité Bruno Le Maire sur France 2. Toutefois, le ministre de l'Economie a soigneusement évité de répondre à la question du coût pour les finances publiques : les 700 milliards d’euros d’endettement destinés à soutenir les entreprises et les commerçants sont oubliés. D’ailleurs, aucun remboursement du prêt accordé par l’Etat aux entreprises en 2020 n’est exigé pour l’instant. Qu’adviendrait-il s’il venait à l’être ? Les entreprises continueraient-elles à embaucher ? La croissance ne paraît donc pas engendrée par les entreprises mais bien par l’argent public, encore et toujours.                « L’économie française tourne à plein régime », a continué le patron de Bercy. Oui, à partir du moment où l’Etat la soutient. La conjoncture paraît donc plutôt bonne pour le futur candidat Macron. D'autant qu’il n’a, pour l’instant, aucun adversaire en passe de le concurrencer sérieusement. À gauche, les divisions s’accroissent, et à droite, aucun candidat ne parvient à se distinguer. Dans les débats, chacun cherche à marquer des points en décrédibilisant l’adversaire. C’est justement ce que le président veut éviter.

De nouveaux soutiens, des divisions sans fin

Le soutien officiel de l'ancien porte-parole du PS Eduardo Rhian Cypel à Emmanuel Macron, annoncé lundi, et les ralliements attendus de l'ancien président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, ainsi que celui du maire de Dijon, François Rebsamen, ne font que conforter le futur candidat dans sa stratégie :  attendre le dernier moment pour entrer dans l'arène, en évitant de se blesser et en regardant ses concurrents s'épuiser. Une stratégie payante pour l'instant. La division croissante de la gauche est bien sûr une aubaine pour le futur de candidat de Avec vous, qui parvient à s'attacher les derniers dinosaures du Parti socialiste, découragés par la triste campagne d'Anne Hidalgo. La candidate officielle du PS plafonne à 2,5 % des intentions de vote selon le dernier sondage. Et visiblement, Christiane Taubira, vainqueur de la Primaire populaire, ne paraît pas non plus convaincre. Emmanuel Macron représente la seule option pour ceux qui ne voudraient pas rejoindre la gauche plus radicale de Jean-Luc Mélenchon ou de Fabien Roussel. « Il se peut bien que des ralliements se fassent plus nombreux dans les prochaines semaines », prévient un cadre de la République en Marche. Des noms comme l'adjointe au maire de Marseille Samia Ghali ou encore Thierry Repentin, maire de Chambéry, circulent depuis quelques jours. En attendant, l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron est pleinement mobilisée.

Une campagne active, mais sans le candidat

En plus d’un site internet, les militants de La République En Marche vont frapper aux portes, fidèles à la tradition anglo-saxonne reprise par le candidat Macron en 2017. Par ailleurs, le président s'exprime par la voix de membres du gouvernement, en particulier de son porte-parole, le jeune Gabriel Attal. Celui-ci affirmait récemment à propos des candidats déclarés « qu’à les écouter, tout était mieux hier et tout sera pire demain. Où est la foi dans les Français ? » À l’opposé de discours obscurantistes, il y a, ajoutait-il, « Emmanuel Macron [qui] a fait entrer notre pays dans le temps des conquêtes. Quand la situation sanitaire et internationale le permettra, il proposera, je l'espère, d'aller plus loin encore pour l'avenir. » Apparemment, seul le président est capable de comprendre les réalités complexes, porteuses de sens et d'ouverture, alors que la droite, obnubilée par les questions de sécurité, d’immigration et d’identité, s'enlise dans un discours rétrograde. Parviendra-t-il encore longtemps à maintenir cette posture présidentielle, au-dessus de la mêlée électorale ? Si les sondages lui sont toujours favorables, Emmanuel Macron a tout intérêt à donner du temps au temps et à se déclarer le plus tard possible, début mars.


CANDIDATURE ZEMMOUR : L’EFFET PELTIER

Dans son Grand Rendez-Vous sur Europe 1 – les Echos – CNews ce dimanche, Guillaume Peltier, ancien numéro deux du parti Les Républicains, a annoncé soutenir la candidature d’Éric Zemmour. Un ralliement de poids pour le fondateur du parti Reconquête !... qui n’est pas du goût des LR.

« Alors qu’il n’exerçait plus aucune responsabilité dans les instances de LR, Guillaume Peltier fait un retour aux sources en rejoignant Éric Zemmour. Par cette décision, il est de fait exclu de notre famille politique et ne peut plus s’en revendiquer », a déclaré le président des Républicains, Christian Jacob, dans un tweet en fin de matinée. Une réaction rapide aux propos véhéments de l’ex-numéro 2 des LR envers Valérie Pécresse, la candidate désignée du parti. « Je n’ai pas confiance en elle. Je n’ai aucune garantie d’un non-ralliement à Emmanuel Macron », a-t-il déclaré sur Europe 1 jugeant que « Valérie Pécresse et Emmanuel Macron, c’est la même chose ».

Rallier la candidature de l’ex-éditorialiste de CNews n’est pas un choix anodin. Mais le député du Loir-et-Cher assume totalement : « J'ai pris ma décision avec beaucoup de gravité et d'enthousiasme. J'ai pris le temps de la réflexion et j'ai mesuré l'enjeu ». Celui qui avait soutenu Éric Ciotti au congrès des Républicains en décembre explique son choix simplement.  C’est l’unique possibilité pour la droite de battre Emmanuel Macron aux élections présidentielles de 2022. « J’ai pris la décision de soutenir le seul candidat de la droite, le seul candidat fidèle aux valeurs du RPR, le seul candidat capable de battre Emmanuel Macron parce que capable de rassembler tous les électeurs de droite », a-t-il renchéri.

« Le choix du courage »

Crédité de la quatrième place dans le dernier sondage Ipsos, au coude-à-coude avec Marine Le Pen et Valérie Pécresse, Zemmour n’est pourtant pas en position de force. « Je fais le choix du courage plutôt que de la carrière. C'est un acte de foi que je pose », a assuré Guillaume Peltier. Un choix qui s’inscrit dans la continuité de ses déclarations lors des derniers mois. « Comment être insensible au discours pour la France d’Éric Zemmour ? », avait-il notamment déclaré dans un tweet en décembre suite au meeting de Villepinte. Le député qui a commencé sa carrière au Front National de la jeunesse (FNJ) avant de rejoindre le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers est souvent considéré comme le représentant de la ligne la plus à droite de LR. «  J'ai été numéro deux des Républicains, porte-parole de Nicolas Sarkozy, je suis député du peuple », a-t-il lancé, ajoutant prendre cette décision « au nom de la droite forte que j'ai fondée au sein des Républicains, au nom des 40% des adhérents LR qui ont voté comme moi pour Éric Ciotti il y a quelques semaines ».

Un appel à tous les Républicains

À 90 jours du premier tour des élections présidentielles, le ralliement de Guillaume Peltier à la candidature d’Éric Zemmour pourra-t-il entrainer des défections en cascade chez Les Républicains (LR) ? C’est en tout cas ce que souhaite le député du Loir-et-Cher. « Je lance un appel à tous les électeurs des Républicains. Je les invite à quitter une candidate aujourd'hui en deuxième position pour un candidat en quatrième position, parce que j'ai la conviction qu’Éric Zemmour va gagner cette élection ».

Pour que ses rêves élyséens deviennent réalité, l’ancien polémiste devra d’abord obtenir ses 500 parrainages. Guillaume Peltier pourrait jouer un rôle majeur dans cette quête. Dès ce matin, le député a commencé à œuvrer dans ce sens. Comme le fondateur du parti Reconquête ! il y a quelques jours, il a demandé au maire de Cannes et président de l’Association des Maires de France, David Lisnard, d’anonymiser les promesses des parrainages en créant un « pool de maires ».

 


"J'ai très envie de les emmerder" : un retraité porte plainte contre Emmanuel Macron

Un retraité de 63 ans a récemment porté plainte contre le Président de la République suite à ses propos tenus dans le journal Le Parisien. Se disant « choqué et blessé », son recours est purement symbolique.

« Les non vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Donc on va continuer de le faire jusqu’au bout. […] Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus citoyen » déclarait le Chef de l’État le 4 janvier dernier, lors de son interview donnée au Parisien. Petite phrase que 6 Français sur 10 estiment inadéquate selon un sondage Harris Interactive pour LCI.

Les propos d’Emmanuel Macron « discriminatoires et insultants»

Parmi ces citoyens, Didier Lalande, corrézien retraité de 63 ans, juge les propos d’Emmanuel Macron « discriminatoires et insultants» envers les personnes non-vaccinées contre la Covid-19. Portant plainte à la gendarmerie de son village pour ce qu’il nomme « diffamation et menaces publiques par personne ayant autorité », le retraité ne tolère pas qu’un Président de la République tienne  de tels propos à l’encontre d’une partie de la population. « Il a dépassé les bornes » explique le corrézien au quotidien régional La Montagne qui considère qu’Emmanuel Macron est « un président qui utilise sa tribune pour démarrer une campagne. La fonction présidentielle est utilisée pour discriminer et insulter des gens. »

Une plainte symbolique

Le retraité, non-vacciné accepte les contraintes qu’on lui impose. « Je suis en règle avec la loi, je paye mes impôts et je trouve cela insupportable de remettre en cause la citoyenneté des non vaccinés » tonne-t’il. « C'était individuel, et je voulais juste rendre mon action publique pour réveiller les chaumières et c'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai reçu des messages de gens qui veulent faire comme moi, déclare l’intéressé, même si ça sert à rien, au moins on s'exprime et on montre qu'il y a des gens qui s'inquiètent pour la démocratie en France. C'est ça le fond de ma démarche. » au journal La Montagne.

Comme Didier Lalande, de nombreux Français s'opposent aux nouvelles mesures gouvernementales en matière sanitaire. Samedi 8 janvier,  plus de 100 000 personnes manifestaient dans toute la France contre le passe vaccinal.