Deuxième manifestation pro-Palestine à Paris : « le Hamas, c’est comme de Gaulle »

Dimanche 22 octobre, environ 10 000 personnes se sont rassemblées place de la République à Paris pour soutenir le peuple palestinien face à l’Etat d’Israël. Militants d’extrême-gauche et musulmans y ont porté un récit « anti-impérialiste ».

C’est la deuxième fois en quatre jours. Jeudi dernier, quelques milliers de personnes réunis sur la place de la République exprimaient leur soutien à la Palestine et leur opposition à Israël. Rebelote dimanche. C’est que le Conseil d’Etat vient de casser l’arrêté du ministre de l’Intérieur interdisant les manifestations propalestiniennes. Pour les soutiens de la « résistance » anti-Israël, c’est l’heure de sortir du bois.

A 14h15, la place se remplit doucement. Trois jeunes filles d’Amnesty International proposent de signer une pétition contre les armes à létalité réduite. L’ONG avait prévu une manifestation le même jour mais a dû annuler face au raz-de-marée propalestinien. Les nombreux groupuscules d’extrême gauche, habitués des manifs, sont déjà en place, récitant leur mantra anticapitaliste, sans-frontiériste et anti-impérialiste : Lutte ouvrière, Nouveau Parti anticapitaliste, Parti ouvrier indépendant… Pas de France insoumise ni de Parti communiste. Tous ces mouvements font partie du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens à l’origine de la manifestation. Leurs drapeaux et grandes banderoles rouges les rendent très visibles et ils doivent constituer une centaine de personnes en tout.

Leur analyse du conflit ? Le peuple palestinien est opprimé par l’Etat capitaliste d’Israël et ses soutiens impérialistes occidentaux. Il existe une subtilité et pas des moindres. Les militants de Lutte ouvrière condamnent le groupe terroriste Hamas tandis que ceux du NPA le considèrent comme un « mouvement de résistance » allié de la cause palestinienne. Joachim, 24 ans, est étudiant à Paris-1 et militant d’extrême gauche. Avec un cheveu sur la langue, il exprime son soutien à l’attaque du 7 octobre : « c’était une opération coordonnée avec toute la résistance palestinienne : le FPLP, les baasistes… » Pour lui, elle était légitime, contrairement aux bombardements actuels d’Israël : « Netanyahu commet un génocide à Gaza. Ce n’est pas défensif puisqu’il attaque les hôpitaux, » assène-t-il en faisant référence au bombardement d’un hôpital présumé ayant causé la mort de nombreux civils, une semaine plus tôt.

Militants de gauche et familles arabes

L’ambiance est bruyante. Des pôles se forment autour de différentes associations qui ont chacun leur mégaphone et leurs slogans. Certains chantent, dansent, vendent des autocollants et des t-shirts… Les slogans se font concurrence pour obtenir l’écho de la foule : « Une seule solution, arrêter l’occupation » ; « Halte au génocide » ; « Palestine vivra, Palestine vaincra » ; « Juifs et Arabes unis dans une Palestine laïque et démocratique » …
Dans la foule, on retrouve les profils habituels des militants de gauche : jeunes étudiants aux cheveux longs, en bottes de cuir noir ou en habits bariolés et cheveux teints, boomers qui ne parlent que de « classe ouvrière »… Ils côtoient une population d’origine maghrébine ou arabe, massive et familiale, avec femmes et enfants. Certains arborent les drapeaux de leurs pays d’origine : Algérie, Tunisie, Egypte, Maroc. C’est une manifestation très culturelle. Enfin, il y a un dernier tiers de badauds politisés à gauche. Comme Marc, 77 ans, retraité engagé dans une MJC : « J’ai été en Palestine neuf fois, c’est un génocide, l’Etat israélien colonise, emprisonne et détruit. » Le terme osé de génocide est repris sur des autocollants, totalement assumé malgré le fait que la population palestinienne ne fait qu’augmenter depuis 30 ans. Certains, de toute origine, portent le keffieh, symbole de la résistance propalestinienne.

« On n’est pas antisémites »

15h. Il fait beau et certains mettent leur main en visière pour s’abriter du soleil. La place est désormais pleine et il est difficile de circuler sans bousculer. Une dizaine de jeunes hommes, montés sur la statue de la République, haranguent la foule pour demander un cessez-le-feu. Nour, 28 ans, consultante bancaire, a collé un sticker « boycott Puma » sur son sac à main Gucci : « Puma sponsorise l’équipe de foot d’Israël donc l’Etat d’Israël ». Elle a trouvé une liste de marques à boycotter sur les réseaux sociaux qu’elle s’efforce de suivre.
Que faire des Israéliens juifs ? Les propositions divergent. Certains prônent la solution classique à deux Etats mais sans colonisation. D’autres veulent revenir à la nature nomade du peuple juif, dispersé aux quatre coins du monde.
Beaucoup se méfient de la presse et dénoncent un traitement biaisé pro-israélien. « On n’est pas antisémites ! » avertissent certains, de peur d’être travestis. Aucune déclaration antisémite ne fut effectivement recensée. En revanche, les juifs antisionistes, mentionnés par certains manifestants comme preuve de la justesse de leur combat, et qui devaient être présents, sont restés introuvables cet après-midi-là.


A cause des taux d'intérêts, l’immobilier à Paris baisse un peu

A Paris, les prix de l’immobilier ont baissé de 4,1 % sur an. Une première depuis cinq ans.

L’immobilier parisien passe sous la barre des 10 000 € le m2, 9 857 € selon Meilleurs agents. La demande baisse en raison du relèvement des taux d’intérêts, jusqu'à 5 %, ce qui pénalise la capacité d’emprunt des ménages. Selon les experts, 1 point de taux d'intérêt en plus réduit le pouvoir d’achat de 10 %.

A Paris, l'explosion de la taxe foncière de 50 % décidée par Anne Hidalgo dissuade encore plus d’acheter pour se loger et/ou d’investir dans la ville lumière. Et pour cause, cet impôt est à la charge du propriétaire. Ainsi, de nombreux locataires préfèrent continuer à louer plutôt que d’acheter.

Pour finir, l’encadrement des loyers fait encore plus chuter les rendements d’un investissement locatif à Paris. C’est pourquoi de nombreux investisseurs se tournent vers des villes de taille moyenne. La rentabilité est trois fois plus élevée à Paris qu’à Limoges.

Néanmoins, cette baisse est une occasion pour investir dans la pierre parisienne. L’immobilier est une valeur refuge très rentable sur le long terme - qui résiste bien à l’inflation.


Après eux, le néant ?

            Au terme d’une semaine chargée avec les nouvelles peu engageantes de Pierre Arditi, l’annonce de fin de carrière de Pierre Perret et les quatre-vingts ans de Catherine Deneuve, un constat s’impose : les plus grands ne sont pas éternels. La France peut-elle pour autant compter sur sa jeune génération pour prendre la relève ? Coup de projecteur et état des lieux de la scène culturelle du pays.

Qu’il s’agisse de la troupe du Splendid, des anciens du théâtre de Bouvard, des indémodables « Stars 80 » ou de nos actuelles poules aux œufs d’or cinématographiques et théâtrales, beaucoup ont de quoi nous envier. L’exception culturelle française n’est plus à vanter et rayonne partout dans le monde. Sur les planches des théâtres, des salles de concerts ou au cinéma, moult « personnalités préférées des Français » se sont succédé avec brio. Pourtant, les récents événements ont de quoi nous inquiéter quant à la pérennité de leur espèce. Des regrettables accident de santé au « budget bougies » victime d’une inflation galopante, nombreuses sont les occasions de nous rappeler que l’heure de la cloche du dernier tour approche pour nos précieux poulains – sans parler des sorties de route telles que la sordide affaire Palmade, autre exemple de baisser de rideau anticipé.

Mort à petit feu des cygnes du ballet

Entendons-nous, il ne s’agit nullement de mener prématurément au tombeau tous ces monstres sacrés du people gaulois. Néanmoins, même les minois les plus botoxés ne sauraient passer sous silence ce que pointe leurs fiches Wikipédia : nos champions ont pris de l’âge et la retraite s’annonce pour bientôt ! On se souvient, par exemple, de ce « César anniversaire » en 2021 où Christian Clavier, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte et consorts nous ont émus en évoquant « 50 ans de cas contacts » ou la quarantaine tapée de la veste du dernier. Tous conviendront de la carrière immense de ces individus et de ce que leur doivent les annales cinémo-théâtrales… sans oublier de noter que le tout ressemblait franchement à un pot de départ de 19h pour le dernier jour des grands patrons. Il faut dire que cette joyeuse bande a passé les soixante-dix ans et que leurs petits camarades apparus à Antenne 2 caracolent à leur tour vers ce passage obligé. Pas de panique, nous répondra-t-on, il nous reste bien la génération des Dany Boon et des Lellouche. Certes, certes. La bonne cinquantaine fait toutefois grisonner leurs tempes dégarnies et ce n’est pas notre grand-mère déjantée préférée* qui ira nous contredire du fond de sa véranda AKENA. N’en déplaise à Nathalie Saint-Cricq pour qui Arditi « est juste infernal parce qu’il est condamné à rester enfermé » mais nos pépites ont plutôt pour nouvelle vocation la pétanque et les croisières que le feu vif des projecteurs.

Des garde-fous plus ou moins solides pour pallier le manque

Comme dans le tour de France, rien ne sert de rester concentré sur l’échappée tout du long ; il faut aussi suivre les poursuivants et le peloton, quand bien même celui-ci semblerait largué. Après tout, une surprise n’est jamais exclue. Côté comédie, certains sont bien installés désormais parmi le tout-Hollywood. D’Omar Sy à Camille Cottin, en passant par Eva Green ou Jean Dujardin, on ne compte plus leurs multiples prestations de qualité, primées maintes et maintes fois. Derrière eux, les trentenaires dont Pierre Niney ou Léa Seydoux, font aussi fureur et constituent un bon vivier qui se paie le luxe de jouer dans la cour des grands à l’international. Au-delà de cette élite, certains percent aujourd’hui via un outil capricieux de notre temps : le buzz ! Que l’on aime ou pas la qualité des sons en question, on retrouve ainsi Wejdene ou Aya Nakamura en soirées partout sur la planète. À une échelle réduite, barrière de la langue oblige, il en va de même pour l’humour, d’Inès Reg à Camille Lellouche. Des carrières décollent d’un coup d’un seul et la France continue d’exister artistiquement. Seulement voilà, ces talents sauront-ils durer ou ne sont-ils que des suggestions du moment qui devront bientôt céder la place à une proposition plus fraîche encore ?

La bleusaille un peu – voire franchement – à la traîne

Côté jeune génération, c’est un peu là que le bât blesse. Nombreuses sont les tentatives d’entrer dans le métier, avec plus ou moins de réussite. Un vivier des plus éphémères est par exemple le stand-up. Comme le confiait Muriel Robin au Point en 2019 : «Il y a de la place pour tout le monde, du champagne, du mousseux, de la piquette… » Côté consommateur, pas sûr qu’il y ait beaucoup de grands crus dans les nouveaux millésimes et la situation ne va pas aller en s’améliorant. Les milieux artistiques souffrent depuis le Covid-19 ; le spectacle vivant plus encore puisqu’il était de loin le plus touché en 2020 selon les chiffres du gouvernement. Les formations de qualité existent mais font l’objet de concours d’entrée dignes des Hunger Games. L’incessant parcours du combattant des auditions en épuise plus d’un et c’est sans compter les réformes récurrentes du régime d’indemnisation des intermittents du spectacle, toujours précaire. Dur enfin de se faire une place parmi les fines plumes à l’ancienne quand on a eu le bac au rabais après quinze ans de cajoleries orthographiques et de biberonnage culturel aux données d’X ou de Meta. Pas dit donc que de nouveaux ténors du genre apparaissent de si tôt.

De l’explication du déclin

Nous évoquions à l'instant l’éducation. Évoquons donc son rôle tant dans la fabrique d’un art qualitatif que dans la capacité du public à le recevoir. ON conviendra aisément que passer sa vie à donner du Nutella comme récompense à ses enfants ne leur apprend pas à aimer le caviar. De plus, la tendance contemporaine à valoriser le sens au détriment de l’esthétisme participe de l’anéantissement du potentiel des productions à entrer au Panthéon des chefs-d’œuvres. Dernier coup de massue, la société de consommation – toujours elle ! – qui fonctionne au clic, au consensuel et au plus rapide, achève de nous enfermer dans ce tourbillon du ready made, loin des standards de l’ancien temps. Alors quoi... on baisse les bras ?

Les clefs du combat pour l’avenir

Face à ce constat sinistre, hors de question de rendre les armes dans la lutte pour l’excellence de la nation ! Il s'agit de poser les bons mots sur ce qui fâche et de tirer les conclusions de l’abaissement général du niveau artistique dans nos rangs. Soutenons ceux qui s’engagent pour une éducation de qualité et le retour des fondamentaux de français, d’histoire et de culture générale. Un troupeau d’ânes ignares ne saurait nous pondre du Devos et loin de nous l’outrecuidance d’en exiger autant. Assurons-nous donc de leur donner les bases dont ils auront besoin. Osons promouvoir la culture et encourager les initiatives en faveur de son accession. Que nos mains ne tremblent pas non plus à l’heure de pourfendre l’idéologie, l’imposition des quotas, de la rentabilité et de tous les desiderata responsables de l’asphyxie créatrice. Osons le beau, le vrai et le profond, quitte à stimuler un peu fortement le cortex préfrontal de nos chères têtes blondes. Le corset des contraintes doit être desserré pour les laisser un peu respirer. Transmettons enfin à nos jeunes ce que nos plus belles pépites ont encore à leur proposer. Bientôt, le glas sonnera et leurs œuvres ne seront guère plus visionnées que ne seront visitées leurs dernières demeures. Les cartes sont dans nos mains pour que continue le beau roman et la belle histoire de la création française. À nous de jouer !

Corentin Rahier

* Chantal Ladesou pour les moins réactifs


Panne des cartes bancaires, que se passe-t-il en France ?

Le système de paiement par carte bancaire (CB) a subi plusieurs pannes aujourd'hui partout en France. Plusieurs enseignes sont concernées. Détails d'une situation paralysante pour les utilisateurs.

Ce vendredi 21 octobre 2023, de nombreux clients n'ont pas réussi à payer avec leur carte bancaire. La panne est survenue à la mi-journée et rapidement, la grogne des utilisateurs a cru sur les réseaux sociaux... jusqu'à en devenir virale. Le phénomène s'est produit sur l'ensemble du territoire. La Voix du Nord a ainsi fait remonter des problèmes survenus dans des magasins des Flandres pendant que des échos similaires étaient relayés en région lyonnaise, à Paris (dans cet article d'Économie Matin) et jusque dans le Sud du pays (relayé ici dans La Provence). De nombreux terminaux de paiement TPE ont ainsi refusé les cartes bancaires des clients. Le problème n'était apparemment pas corrélé à un groupe ou une enseigne en particulier puisque ces dysfonctionnements ont opéré aussi bien dans la grande distribution (Carrefour, Monoprix...) que dans la restauration rapide (McDonald's etc.) ou les sociétés de transport (comme la SNCF).

Plusieurs utilisateurs ont vu ce jour leur paiement refusé sur les terminaux de paiement (TPE)

Une origine de panne incertaine

Partout, les usagers mécontents se sont inquiétés de ces refus inexpliqués. La conséquence de cette situation est une perte de chiffre d'affaires pour les entreprises où les clients renoncent à leurs achats, faute d'autre moyen de paiement. Une question se pose : pourquoi une telle panne ? Une théorie court sur la cause potentielle du blocage ; celle d'une cyber-attaque. L'inquiétude est majoritairement véhiculée par les réseaux sociaux où les messages bouclent et s'accumulent. À cette heure, il y a toutefois trop peu d'éléments disponibles pour accréditer cette thèse. Il faudra attendre la résolution du problème en interne chez les gérants des systèmes de VISA pour le savoir. D'ici là, nous conseillons à tous de retirer du liquide ou de reporter leurs achats afin de laisser aux gestionnaires le temps nécessaire à cette remédiation.

Corentin Rahier, l'Info Déchaînée


Ste Céline, icône féministe potentielle ou abjecte figure de l’ancien monde ?

            Fêtée par l’Église catholique romaine en ce 21 octobre, Ste Céline de Laon se présente à nous telle un paradoxe. Portrait d’une femme éminemment classique au potentiel d’étendard woko-féministe.

Sans elle, la France n’aurait pas connu quatorze siècles de pouvoir catholique. Elle est en effet la mère de St Rémi, évêque de Reims au Ve s., par qui Clovis fut baptisé. Née dans la noblesse et épouse d’Emilius, comte de Laon, cette femme de pouvoir était une aristocrate, fort probablement aisée. Sa foi catholique fervente et le fait que ses trois fils soient devenus prêtres complètent ce qui s'apparente à la parfaite représentation d’un archaïsme que le new age se ferait une joie de diaboliser. Sous le masque se cache pourtant un modèle de femme au goût du jour en résonance avec les revendications actuelles du féminisme.

               Un modèle féminin très actuel

Céline fut avant tout une pionnière. Entre Antiquité et Moyen-Âge, elle fit partie des premières générations chrétiennes de sa région. Sa position de comtesse lui conféra un ascendant culturel favorable à l’essor local de cette religion nouvelle. Son histoire personnelle contribua aussi à son influence, sa dernière grossesse (pour saint Rémi) ayant été annoncée prophétiquement par un ermite –  non sans rappeler Sara dans l’Ancien Testament. Au-delà du seul point de vue des mœurs, les mères tardives ou conciliant vie de famille et entrepreneuriat sont à même de s’identifier à elle et à son courage. Antithèse de la femme moderne dont l’émancipation se résume à celle du corps (avortement, PMA…) ou à une vie de solitude assumée, elle incarne la véritable liberté féminine : une dévotion à l’autre pétrie de convictions, sans effacement ni clivage. Puisse son modèle inspirer les penseurs contemporains sur la juste place de la femme dans notre société.

▪ Corentin Rahier, le 21 oct. 2023


Deux nouveaux prêtres à Lagrasse

Le 7 octobre 2023, deux chanoines de l’abbaye de Lagrasse ont été ordonnés prêtres à Narbonne (11). Retour sur un week-end extraordinaire à plusieurs titres.

À en croire les locaux, un tel événement n’avait pas eu lieu depuis longtemps (on nous suggère 50 ans). La basilique audoise Saint Paul-Serge était comble lorsqu'elle a accueilli l’ordination des frères Étienne-Marie de la Miséricorde  et Côme-Marie de Ste Thérèse, chanoines réguliers de la Mère de Dieu à l’abbaye de Lagrasse. « Clin-Dieu » du calendrier, c’était justement la fête de leur patronne, N.-D. du Rosaire. La messe, présidée par Mgr Aillet, évêque de Bayonne, en présence de Mgr Valentin, nouvel évêque local de Narbonne, a duré trois heures. Elle a réuni un impressionnant collège d’une cinquantaine de prêtres diocésains comme religieux, venus de toute la France. Les époux Lefèvre (gagnants de La France a un Incroyable Talent 2020, ndlr) ont assuré la direction musicale de la cérémonie. Des réjouissances se sont ensuite tenues au lycée Beauséjour, au nord de la ville, jusque tard dans la nuit. Les fidèles s’y sont pressés pour être bénis et vénérer les mains* des nouveaux ordonnés.

Vénération des mains du Père Étienne par une jeune femme

Deux missions bien distinctes

Après une courte nuit, les deux pères ont célébré leurs premières messes dans l’église abbatiale de Lagrasse : P. Côme à 9h30 et P. Étienne à 11h. Chacun a pu distribuer de nouvelles bénédictions au sortir de sa cérémonie avant que fidèles et chanoines se retrouvent dans la cour d'honneur pour trinquer une dernière fois à l’heureux événement. Si Père Étienne poursuivra son apostolat auprès des malades en hôpitaux et des jeunes au sein de l’abbaye, Père Côme exercera quant à lui son ministère au tout nouveau prieuré de Pau, sous la conduite de Mgr Aillet. À « Lagrasse » de Dieu !

Corentin Rahier, 15.10.2023

* les mains des nouveaux prêtres font l'objet de plusieurs rituels importants le jour de leur ordination : onction au Saint Chrême (huile bénite), liaison dans un linge que leur mère défait en signe de don à l'Église et première consécration du pain et du vin. Les fidèles viennent donc les embrasser en signe de vénération.


Chjama Patriotta : regain d'indépendantisme en Corse

Si le discours d’Emmanuel Macron du 28 septembre a pu susciter des espoirs chez les autonomistes de Femu a Corsica majoritaires à l’Assemblée territoriale, nombreux sont ceux qui, au sein du mouvement nationaliste corse, pointent du doigt la nécessité de reprendre la lutte contre l’Etat.

En Corse, les indépendantistes comptent un nouveau mouvement : Chjama Patriotta (l’Appel Patriote). Il entend renouer avec les fondamentaux du nationalisme : indépendance, officialisation de la langue corse, lutte contre la spéculation immobilière, etc. CP réunit des indépendantistes de Corsica Libera, du Syndicat des travailleurs corses (STC), ainsi que l’ancien président de l’Assemblée territoriale Jean-Guy Talamoni sans oublier un collectif d’anciens prisonniers « politiques ».

Chjama Patriotta est né à Corte, ancienne capitale de la Corse paolienne et cœur battant du nationalisme. Fondé sur l’idée de « construction nationale alternative », son programme reprend une partie du « Livre blanc » du Front de libération nationale corse (FLNC) des années 1980.

Deux idées du discours d’Emmanuel Macron, approuvées par la majorité autonomiste à l’Assemblée corse, ont provoqué l’ire d’une partie du camp nationaliste dans son ensemble, et des indépendantistes en particulier. 

D'abord, la locution acrobatique employée par le président de la République : « communauté insulaire corse ». Emmanuel Macron ne voulait pas parler de peuple corse, bien que ladite communauté se définisse par sa langue, sa place sur la terre corse, sa culture et son histoire...

Ensuite, le fait de devoir « ancrer la Corse dans la France et la République », idée perçue par certains comme un renoncement au cœur du combat nationaliste.

Beaucoup de mouvements politiques corses considèrent que le discours d’Emmanuel Macron ne fut pas clair. Core in Fronte, par exemple, remet en cause l'idée d'une nécessaire "unanimité" à l'Assemblée de Corse, ce que le président désigne comme prérequis à toute avancée du processus. La droite insulaire de Un Soffiu Novu représentée à l'Assemblée nationale par l'ancien maire d'Ajaccio Laurent Marcangeli semble plus enthousiaste, jugeant qu'un projet trop radical puisse compromettre les chances d'une évolution vers l'autonomie. 

La naissance de Chjama Patriotta avec ses appels à la lutte, « a lotta » en corse, mot emblématique de l'âge d’or du combat nationaliste dans les années 70-80, témoigne toutefois d'une nouvelle ambiance politique.

Au cœur du processus d’autonomie, il y a plusieurs problématiques : la spéculation immobilière, la préservation de la culture corse, la démographie, l’insécurité. La question brulante de l’immobilier s'aggrave comme le montre la multiplication d’attentats contre des chantiers. L'incompréhension grandit de plus en plus grande entre Corses et continentaux, comme en témoigne le fort contraste entre la ferveur nationaliste et certaines déclarations de la classe politique française. Le 28 octobre, Sébastien Chenu (RN) disait par exemple s'opposer à l'autonomie et même à la reconnaissance du peuple corse. 


Lyon-Turin les militants écologistes bloquent le train

Lyon-Turin : les militants écologistes bloquent le train

Le chantier de la voie ferroviaire reliant Lyon à Turin a été le théâtre d’affrontements violents entre militants de l’association écologiste « les soulèvements de la terre » et les forces de l’ordre samedi 17 juin 2023. Avec une cinquantaine de blessés parmi les manifestants et parmi les policiers présents sur place, la situation s’est rapidement tendue. Retour sur cette mobilisation importante pour la protection de l'environnement.

Tensions autour du projet Lyon-Turin : Manifestations et blessés

Les militants écologistes, parmi lesquels on retrouve ceux de l'association "Les soulèvements de la terre", s'opposent fermement au projet ferroviaire Lyon-Turin. Ils estiment que ce projet, qui vise à relier Lyon à Turin par une nouvelle ligne de train à grande vitesse, est inutile et coûteux. De plus, ils craignent que la construction de cette ligne n'entraîne des dégâts environnementaux significatifs.

Ces protestations ont été marquées par des confrontations violentes entre les manifestants et les forces de l'ordre, entraînant de nombreux blessés des deux côtés. En Savoie, une cinquantaine de manifestants et douze gendarmes ont été blessés lors d'un affrontement.

Faut-il arrêter de développer les projets de grande ligne ferroviaire à l’heure où les avions sont présentés comme un danger pour l’environnement ? Nous sommes allés poser la question aux français.

https://youtu.be/Xe0J6DrVs3Q

"Les soulèvements de la terre" : Un acteur clé dans la contestation du projet Lyon-Turin

L'association "Les soulèvements de la terre" est au cœur de ces manifestations. Ce mouvement de lutte pour la terre et les territoires s'oppose à divers projets que le mouvement contestataire juge nuisibles à l'environnement et à la terre. Il a été particulièrement actif en réunissant de nombreux jeunes sur place, bien que plus de 400 des manifestants ait été refoulés à la frontière et que de nombreux objets dangereux aient été confisqués aux abords du lieu de rendez-vous de la manifestation.

La désobéissance civile est un concept central dans les actions de l'association "Les soulèvements de la terre". Elle peut se définir comme le fait de refuser de manière assumée et publique d'obéir à une loi, un règlement ou un pouvoir jugé injuste de manière pacifique. La désobéissance civile s'apparente donc à une forme de résistance sans violence. Elle est souvent utilisée comme un moyen de lutte dans les mouvements écologistes et sociaux.

 


Appel du 18 juin : Qu’est-ce que le gaullisme en France ?

La France commémore aujourd’hui le 82e anniversaire de l’appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940 depuis Londres. Le premier président de la Ve République a fortement marqué l’histoire politique de la France, donnant naissance à une pensée politique : le gaullisme, qui subsiste encore aujourd’hui.

Le gaullisme né de la résistance

Initialement, les gaullistes sont ceux qui, à la suite de l’appel du Général, ont rejoint les rangs de la résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi, le mouvement est né de la volonté de se battre pour la France libre, inspiré par un réflexe patriotique.

Aujourd’hui nombreux sont ceux qui se déclarent héritiers du gaullisme en politique, ou ne cachent pas leur admiration pour celui qui fut le premier président de la Ve République, et qui fait parfois controverse. Sur la scène publique, des personnalités politiques de gauche comme de droite se déclarent gaullistes. Si le groupe politique de droite Les Républicains affirme être le parti héritier du général, il n’en demeure pas moins qu’à gauche de l’échiquier politique certaines personnalités revendiquent aussi le même héritage. C’est le cas du philosophe Michel Onfray ou de l’amicale politique l'Initiative républicaine et sociale (IRS) fondée en 2013 qui se réclame du gaullisme de gauche et du gaullisme social.  

Quelles valeurs du gaullisme ?

Finalement se dire gaulliste de nos jours, c’est être en accord avec les valeurs qui ont conduit l’action politique du Général. Des principes tels que l’indépendance nationale, l’importance de la constitution et de ses institutions, que le général a pris soin d’organiser. La politique gaulliste, c’est aussi une politique économique qui s’oppose au communisme et socialisme, en reposant sur une économie de marché tout en conciliant l’interventionnisme de l’Etat. Un axe politique que le Charles de Gaulle appelait « 3eme voie ». Et enfin, le conservatisme sociétal qui prône le respect et le caractère sacré de la vie.

D’ailleurs, un vrai gaulliste n’est ni de droite, ni de gauche. En effet, le Général avait l’ambition de créer le rassemblement de tous les Français, au-delà du clivage gauche-droite qui divise les Français et contribue au déclin du pays. Pour lui « Être Gaulliste, c'est être ni à gauche, ni à droite, c'est être au-dessus, c'est être pour la France ", déclarait-il en 1965.


Cinquante après, la tour Montparnasse, toujours aussi moche ?

La tour Montparnasse fête ses cinquante ans dimanche 18 juin 2023. Symbole de la densification et de la modernisation de Paris, elle n’a jamais été vraiment adoptée par les Parisiens. Cinquante ans après, la tour Montparnasse a-t-elle de belles perspectives d’avenir ?

Le 18 juin 1973, la tour Montparnasse est inaugurée. Elle est le projet phare du réaménagement du quartier Maine-Montparnasse. Avec ses 209 mètres de haut et ses 120 000 m2, la tour symbolise l’architecture moderne et le développement urbain des années 1970. Critiquée dès le lancement du projet en 1959, les Parisiens lui reprochent sa consommation énergétique, sa forme imposante et son revêtement brun opaque. Entre critiques de sa laideur, scandales autour de l’amiante et besoin de restauration, cinquante après, quel avenir pour la tour Montparnasse ?

Une tour Montparnasse "plus claire et plus verte"

« D’ici à 2024, la tour Montparnasse promet de devenir plus claire, plus verte, plus ouverte aux Parisiens et plus éco – responsable », indique la mairie du 15ème arrondissement de Paris. En juin 2016, un concours d’architecture est lancé afin de sélectionner un projet de restructuration de l’immeuble, ce qui permet de faire oublier les difficultés des années précédentes. En 2013, une instruction judiciaire était ouverte pour mise en danger de la vie d’autrui à cause de la présence d’amiante dans la tour, et ce malgré un vaste chantier de désamiantage entre 2005 et 2009.

« D’opaque, énergivore, amiantée, monofonctionnelle, la tour deviendra claire, bas carbone, économe et capable d’offrir de nouveaux usages », affirmait en 2017 Mathurin Hardel, l’un des architectes lauréats, au Moniteur des travaux publics. La tour doit être surélevée afin d’accueillir une serre urbaine. Si les travaux parviennent à leur aboutissement, les vitres seront remplacées par des vitres plus claires et transparentes et des panneaux solaires seront installés.

Les travaux de la tour Montparnasse retardés

Le lancement des travaux est initialement prévu en 2019, pour être finis avant les JO de Paris, en 2024. En 2023, quatre ans après le choix d’un cabinet d’architecte, ils n’ont toujours pas débuté, du fait notamment de démêlés entre copropriétaires. En mars 2023, La Lettre A révélait que les trois copropriétaires majoritaires Axa, la MGEN et Frédéric Lemos, vont déposer un permis de construire modificatif qui implique d’importants changements du projet initial et des retards dans les travaux.

Pour séduire enfin les Parisiens, la tour Montparnasse les accueillera sûrement plus largement, alors qu’elle abrite aujourd’hui 100 000 m2 de bureaux. Elle prêtera ses murs à un hôtel, un restaurant, un espace évènementiel, des commerces et sera ouverte au public 24 heures sur 24.


Borne out ? La France vire à tribord, Elisabeth bientôt débarquée

Depuis la réforme des retraites, la météo politique s’est assombrie, autrefois claire, elle est maintenant dominée par des nuages de défiance, menaçants l'équipage de quarante-deux ministres sous la houlette d'Elisabeth Borne. Une question parcourt la population: qui pourrait succéder à madame le Premier ministre ?

Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, le parti "La République En Marche" a connu une série de hauts et de bas, allant de victoires électorales décisives à une opposition croissante en passant par des crises politiques majeures. En juin 2023, le vent du changement semble prêt à souffler, du moins si l'on en croit le sondage Odoxa-Backbone publié par Le Figaro. Plus des deux tiers (63%) de la population française estiment qu'Elisabeth Borne devrait démissionner, seulement treize mois après sa nomination en mai 2022.

Ce mécontentement contraste fortement avec l'opinion publique qui prévalait lors du départ de précédents Premiers ministres. Par exemple, en 2020, le président Macron avait écarté Édouard Philippe malgré une popularité de 50%. Quant à François Fillon son départ s’est fait alors que la sienne était de 51%. Elisabeth Borne avec ses 35% fait figure de mauvais élèves se présentant comme le Premier Ministre la moins populaire des deux quinquennats Macron.

Borne paie pour la Macronie en général

Que madame Borne se rassure ! C’est La République En Marche dans son ensemble qui suscite la frustration du public, pas seulement elle. Après la réforme des retraites qui a enflammé le pays, les scandales d'État de Mc Kinsey, l'affaire des Fonds Marianne, Alexandre Benalla, la période Gilets Jaunes, le scandale Uber, Sibeth Ndiaye et les masques, la polémique des homards de François de Rugy, les photos d'Emmanuel Macron en soirée alors que la France manifeste en métropole, l'affaire Griveaux, l'affaire Buzyn pendant la période Covid, les affaires Darmanin, le stade de France etc etc....  on comprend que la population ait globalement une mauvaise image du gouvernement .

Le sondage révèle que la plupart des ministres sont rejetés par au moins 35% de la population, à l'exception de Sébastien Lecornu, qui profite en fait largement de la popularité de l’Armée Française, 86% toujours selon Odoxa-Backbone dans un sondage de novembre 2022. D'autres font figure d'élèves passables aux yeux des Français, comme Gabriel Attal qui a autant de détracteurs que de soutiens. De leur côté, Éric Dupond-Moretti, Pap Ndiaye et Marlène Schiappa sont particulièrement détestés avec à peine 20% de soutiens pour plus de 50% de détracteurs, comme par hasard, l'aile gauche du gouvernement.

Selon les chiffres du sondage, les Français ne se contentent pas de vouloir un remaniement, ils aspirent à un changement plus profond : 56% d'entre eux se disent favorables à un accord de gouvernement avec Les Républicains, signe qu'ils sont toujours perçus comme un parti politique influent malgré leur défaite cuisante aux élections présidentielles. Cela ne convient pas à François Bayrou dont le parti, le MoDem, fait entendre sa voix pour éviter "une restauration RPR".

Face à l'impopularité d'Elisabeth Borne, qui sera le prochain Premier ministre ?

Bruno Le Maire, bien que faisant face à un taux de rejet de 50%, est vu favorablement par 30% de la population. Il devance largement Xavier Bertrand, avec un taux de rejet de 52% contre 24% d'approbation. Mais parier sur eux serait très présomptueux.

Il semblerait que la stratégie la plus efficace que pourrait appliquer le président soit celle de nommer une figure peu connue des Français, et qui par conséquent ne souffre pas d’une impopularité particulière. après tout c’est ce qu’il avait fait en nommant Élisabeth Borne, le 16 mai 2022.  Ainsi des ministres comme Julien Denormandie et Sébastien Lecornu, ou même la présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, peuvent être des candidats crédibles, puisque pour chacun d’entre eux, plus de 45% des français déclarent ne pas les connaître suffisamment pour se prononcer.

Un nouveau Premier ministre arrivera-t-il à redorer le blason macroniste ? On dit qu'impossible n'est pas français, il faudra être sacrément français pour y arriver...


Le mois de juin, le plus chaud jamais enregistré en France

Le mois de juin en France dépasse cette année les derniers records de 2003. Les températures ne cessent d'augmenter, faisant craindre à une canicule qui durera encore plusieurs mois.

Alors que Paris se trouve bloqué dans une chaleur étouffante, les habitants s’inquiètent d’un accroissement constant des températures. 

Le mois de juin atteint des températures encore jamais relevées les années précédentes à une période aussi tôt de l'été. Ce mois annonce l'entrée dans la saison de l'été, et par conséquent entraîne une augmentation naturelle des températures. Cependant, les températures moyennes annuelles de la France en période estivale sont de 20,8°. Avec un premier record de 21,86° au mois de juin en 2003, 2023 bat un nouveau record avec des températures entre 25 et 30° voire plus en ce même mois. Y compris dans les régions particulièrement pluvieuses, comme la Normandie, les records sont battus.

Le record a été établi dans la ville de St-Jean-de-Minervois, où le mercure a atteint 40°C.

Des températures plus conséquentes relevées dans le passé

Cela fait maintenant deux semaines que chaque jour la question peut se poser de savoir si un nouveau record sera battu. Certaines villes se démarquent par des températures particulièrement inhabituelles compte tenu de leur géographie et de leur météo accoutumée. Lille atteint 27° pour une moyenne usuelle à 25°, Nantes 28° pour 25,5° maximum de manière courante.

Certaines températures enregistrées en 1976, semblent venir contrarier les affirmations définissant le mois de juin comme le plus chaud enregistré. En effet, Paris en 1976 survivait sous 34°. La sécheresse de cette période provoqua près de 4.500 morts.

Ce phénomène actuel n'est pas isolé, puisque cinq des dix journées de juin les plus chaudes à Paris ont eu lieu depuis 2017.

Qu'en est-il de nos pays voisins ?

 La France n'est tout de même pas le seul pays européen à subir la chaleur écrasante du mois de juin. L'Espagne, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, se trouvent tous entre 25° et 30° de température moyenne. Cela vient minimiser la crise autour des températures de juin en ce moment en France, puisque les pays européens sont solidaires dans leur climat.

Nombreux sont ceux qui y voient comme facteur le réchauffement climatique. D'autres affirment ne pas trouver particulièrement criant ce changement de climat. Les avis sont partagés, même si cette chaleur aurait plus de chance de mener à une canicule des plus écrasantes courant juillet-août.

La rédaction de l’Info déchainée a demandé aux Parisiens ce mois de juin comme un mois anormalement chaud :

https://youtu.be/R6uj_ZSuXO8