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Métro parisien : on connait (enfin) la pire ligne du réseau RATP

La pire ligne du métro parisien est enfin identifiée. Le critère de sélection se fait ici sur les perturbations et les retards, non pas sur la sécurité des lignes. L’information n’est pas donnée par la RATP, pourtant la plus à même de livrer cette réponse, mais bien par un utilisateur du réseau de transport en commun de la capitale.

La pire ligne du métro parisien enfin dévoilée

Tout part d’une utilisation quotidienne de la ligne 8 par un data engineer, Roméo Philipps. Pas vraiment surpris, mais concerné par les retards, les problèmes d’affluence, les arrêts sur la voie, les « bagages oubliés » ou les « difficultés d’exploitation », il décide de se servir de son expérience professionnelle. L'ingénieur recueille et met alors en commun l’ensemble des données communiquées par la RATP et arrive à un résultat incontestable.

Recueillant l’ensemble des alertes d’information du trafic sur le compte Twitter de chaque ligne de métro et de RER, l'ingénieur data détermine pour chaque ligne spécifiquement le temps de perturbation moyen. Il arrive alors au résultat suivant : sur deux mois, le réseau RATP a été bloqué 1.425 heures, soit 59 jours au total pour l’ensemble des lignes. Les perturbations dépassent même 100 heures sur deux mois pour trois lignes, et même… 200 heures pour la ligne 12 ! L’ingénieur donné établi donc un classement : c’est bien la ligne 12 qui a subi le plus de perturbations sur l’échantillon de temps sélectionné.

Le classement des perturbations sur le réseau de transport RATP

Le classement place en conséquence la ligne 12 en tête. C’est elle qui détient le plus d’heures de perturbations et le plus grand nombre d’incidents enregistrés, suivie de près par la ligne A, la C et la 8. Grâce à la quantité de données recueillies, il s’autorise également un classement des justifications les plus récurrentes fournies par la RATP. Sans surprise, les difficultés d’exploitation et leur bien connu "le trafic est perturbé" dominent les problèmes du métro parisien, recensant 238 heures de perturbations. Viennent ensuite les bagages oubliés, à 124 heures.

Le jeune ingénieur décide alors de publier ses résultats sur un compte Twitter dédié, @METROQualité, et il précise bien ne pas travailler, sous aucune forme, ni pour la RATP ni pour un concurrent du service dont il dénonce les problèmes de fonctionnement. Fini les revendications entre amis pour déterminer qui voyage sur la pire ligne de métro, les chiffres ont le dernier mot.


Hugo Lloris : le départ d'une légende

Le 9 janvier, le gardien de but Hugo Lloris a annoncé la fin de sa carrière internationale à 36 ans. Ce retrait du capitaine des Bleus ouvre la voie à une nouvelle ère. Plusieurs noms figurent sur la liste des prétendants pour succéder à celui qui a tenu le poste pendant 14 ans.

Lundi 9 janvier, Hugo Lloris accordait un entretien à l’Equipe : « Ce n'est pas facile d'annoncer ça, mais après quatorze années à défendre ce maillot, que j'ai porté avec un immense plaisir, avec fierté, devoir et sens de la responsabilité, je crois que je suis arrivé au bout ». Le capitaine des Bleus a décidé de tirer sa révérence. Après 14 ans dans l’équipe de France, il accumule les records : il a joué 145 matches chez les Bleus, a été 121 fois capitaines et a joué 20 matches en coupe du monde. Il laisse les Bleus sans capitaine, mais il restera l’un des plus grands. Hugo Lloris reste modeste : " Je vais le savourer. Il y a certainement un joueur qui va battre tous les records, en tout cas c'est tout ce que je lui souhaite [...] On parle de Kylian Mbappé bien évidemment. "

L’entraineur de l’équipe de France, Didier Deschamps déclare : "J'ai échangé longuement avec lui. Je le connais bien, je le respecte beaucoup... C'est quelqu'un qui ne prend de décisions sur une coup de tête... C'est réfléchi, je comprends sa décision même si je la regrette. Il a été important dans l'Équipe de France tant sur le plan humain que sportif... Il va nous manquer, il va me manquer." Mais s’il s’arrête au plus haut, c’est surtout pour pouvoir passer un peu plus de temps avec ses 3 enfants (Anna-Rose (12 ans), Giuliana (8 ans) et Léandro (3 ans)) : " Ma grande a 12 ans, et je n'ai rien vu passer. Je leur dois ça. Il y a des choses essentielles de la vie à côté desquelles il ne faut pas passer "

Mike Maignan désigné comme favori

Alors qu’Hugo Lloris va devenir le premier supporter des Bleus, qui sera le nouveau  gardien de l'équipe de France ? Didier Deschamps doit rapidement trouver un remplaçant à ce poste stratégique. Le nom de Mike Maignan émerge. Formé au PSG, révélé à Lille, le joueur d'origine guyanaise  intègre les Bleus en 2019. Malheureusement, il n'a pas participé à la coupe du Monde au Qatar à cause d’une blessure au mollet gauche. Hugo Lloris a d’ailleurs déclaré dans l’Equipe que « c’est le moment pour les autres de prendre leur chance, et on sait que Mike (Maignan) est destiné à prendre la suite. Je ne lui souhaite que du bien ».

Alban Lafont : l'arrivée de la jeune génération

Si Alban Lafont est encore jeune pour un gardien (23 ans), il est déjà très expérimenté. Il a fait ses débuts à Toulouse à seulement 16 ans. Passé ensuite par la Fiorentina en Italie et désormais intégré dans l'équipe nantaise, il a le profil pour obtenir une belle place en équipe nationale. Alban Lafont a d'ailleurs été convoqué par Didier Deschamps en septembre 2022 pour la première fois, mais il attend encore sa première sélection...

Illan Meslier : l'ouverture à l'internationale

Formé à Lorient et aujourd'hui titulaire à Leeds, en Premier League, Illan Meslier progresse de manière fulgurante. Sa grande taille (1m97), est l'un de ses principaux points forts. Interrogé sur le successeur de Hugo Lloris dans l'After Foot sur RMC, Christophe Lollichon, ancien entraîneur des gardiens de Chelsea, a donné son avis : "C'est pas loin d'être mon futur numéro 1 chez les Bleus, il a tellement de qualités." Son avenir est donc prometteur.

Alors, qui succédera à Hugo Lloris, celui qui a fait la fierté des Niçois ?


Macron reconstruit le Pakistan pendant que la France coule

En se portant au secours du Pakistan, Emmanuel Macron se montre peu rancunier envers un pays qui l’accuse d’islamophobie et de terrorisme. Mais surtout, à l’heure de la sobriété tous azimuts, cet argent aurait dû être utilisé en France.

 

Le Président français donne 360 millions d'euros pour la reconstruction du Pakistan, qui déplore 1700 morts et 33 millions de personnes affectées par les inondations de l'été 2022. Le cinquième pays le plus peuplé du monde avec 216 millions d'habitants compte parmi les plus vulnérables face aux événements météorologiques extrêmes qui se multiplient. Suite à la conférence coorganisée avec les Nations unies ce 9 janvier 2023, Islamabad s'attend à recevoir plus de 9 milliards de dollars d'aides internationales, tant pour la reconstruction du pays que pour sa résilience climatique à long terme.

 

Emmanuel Macron assassine Samuel Paty

Par cette démonstration de générosité, le Président français chercherait-il à se racheter une conduite ? En octobre 2020, son soutien au professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, assassiné pour avoir présenté à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet, attire à Emmanuel Macron d'âpres critiques d'une partie du monde musulman. Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, l’accuse notamment « d'encourager l'islamophobie en s'attaquant à l'islam plutôt qu'aux terroristes qui pratiquent la violence ».

De violentes manifestations antifrançaises secouent alors le Pakistan, avant de reprendre en avril 2021, suite à l’arrestation à Lahore de Saad Rizvi, le chef du parti islamiste radical Tehrik-e-Labbaik Pakistan (TLP), qui réclame l’expulsion de l’ambassadeur de France. En octobre 2021, des milliers de militants du TLP manifestent à nouveau, brûlant des drapeaux français et piétinant des portraits d’Emmanuel Macron. Pour ramener le calme, le gouvernement finit par libérer Saad Rizvi en novembre 2021.

Emmanuel Macron assassine la France

C’est un devoir humanitaire pour la France de venir en aide à un pays dévasté, même si les relations diplomatiques avec celui-ci sont tendues. Être généreux avec l’argent des Français n’est pas en soi un problème, sauf si c’est à leurs dépens. En effet, comment ensuite accepter la déclaration le 9 janvier 2023 du ministre de l’Économie Bruno Lemaire, qui défend la réforme des retraites en expliquant qu’ « aucun déficit n'est négligeable et chaque euro compte pour un État qui a 3000 milliards d'euros de dettes ».

Si chaque euro compte, que pourrions-nous encore faire avec ces 360 millions d’euros ? Contribuer à ne pas brader nos fleurons par exemple. Trop tard en tout cas pour Exxelia, spécialiste des composants pour l'aviation militaire ou l'industrie spatiale européenne. Son rachat par l’américain Heico pour 453 millions d’euros vient d’être finalisé ce 7 janvier 2023, sans que l’État français ne s’y soit opposé. Autre proposition : rénover les 30 000 ponts qui menacent de s’écrouler en France (un sur dix !). Selon le Sénat qui sonne l’alarme depuis 2019, le montant des travaux s'élève à 350 millions d'euros. Il ne faut pas attendre la même catastrophe que l’Italie a connue avec les 43 morts suite à l’effondrement du pont Morandi à Gènes en 2018.

 

 

 


Coupe d’Europe de rugby : Toulouse s’impose mais sans briller

Le Stade toulousain était en déplacement sur la pelouse des Sale Sharks ce samedi, dans la banlieue de Manchester. Les pronostics affichaient un match rugueux, et ils n’ont pas été démentis : Toulouse s’est imposé mais sans ce grain de folie qui accompagne chacune de ses rencontres.

L’actuel leader du Top 14 est rentré d’Angleterre avec le goût de la victoire… dans la douleur. Et pourtant, les rouge et noir se sont imposé 27 à 5 face à une équipe des Sale Sharks peinant à décoller en championnat national et sur le plan européen. Un déplacement difficile pour les joueurs du Stade, avides de ballons qui tournent de main en main et d’espaces trouvés sur les extérieurs après avoir fixé la défense adverse au centre du terrain… Cette fois, les solutions étaient peu nombreuses, et la défense des Sale était en place.

Le Stade dans le dur

Cette troisième journée de compétition européenne n’a pas démarré sous les meilleurs auspices pour les champions aux cinq étoiles. Mené dès la 13e minute de la rencontre (0-5), le Stade n’a dû son salut qu’à une expulsion du deuxième ligne Cobus Wiese, fer de lance des avants anglais à la 19e minute. Les Toulousains, jusqu’ici déboussolés, avaient du mal à imposer leur rythme aux airs de « jeu de mains, jeu de Toulousains ». Très rapidement, Ntamack, qui excelle dans ce jeu, a arrosé le camp des Sale de coups de pieds de pression. Le rideau défensif s'est mis en place, attendant patiemment que les attaques adverses s’usent et rompent. Auteur d’un 6/7 face aux perches, Melvyn Jaminet, qui ne rate pratiquement jamais sa cible, est venu récompenser les efforts d’une équipe qui se rapprochait de la ligne d’en-but adverse.

En route pour les huitièmes

Ce n’est qu’à la 70e minute que le travail des avants a réellement payé : Emmanuel Meafou trouve la faille et aplatit, suivi de près par Guillaume Cramont, le talonneur remplaçant, qui est venu sceller un match dont l’intensité n’a fait qu’augmenter. Le premier marqueur de l’équipe a néanmoins fait part d’un match décousu, à l’issue de la rencontre : « Ce n’était pas le match le plus débridé, le plus beau à voir, mais seule la victoire compte. A la mi-temps, on savait que Sale était fatigué et qu’on devait revenir plus fort. » Un Stade en difficulté mais un Stade soulagé. Avec cette troisième victoire consécutive dans la compétition, les Toulousains valident leur billet pour les huitièmes de finale.


FLASHBACK : 29 août 2020, le début de la fin pour Thibaut Pinot

Le chouchou du cyclisme français a annoncé qu’il prendrait sa retraite en fin de saison, après deux ans de galère dont l’origine remonte à la première étape du Tour de France 2020.

Fait historique ce 29 août de l’an deux mil vingt, le Tour de France prend tout juste son départ à Nice. C’est l’édition la plus tardive que l’épreuve n’ait jamais connue, Covid oblige. Et si la suite de ce Tour sera à la hauteur avec un changement de maillot jaune la veille de l’arrivée, la France cycliste retiendra sa première journée. Ce samedi, pour le grand départ, quelques supporters, masqués, ont bravé la pluie estivale pour aller encourager les coureurs, sur une étape plutôt destinée aux sprinteurs. Face à la route glissante, le peloton se neutralise à 50 km de l’arrivée, freiné par la pluie. La fin de l’étape se passe sans accrocs, jusqu’à l’arrivée sur la promenade des Anglais, où la nervosité d’une arrivée au sprint commence à se faire sentir. C’est à trois kilomètres de la ligne d’arrivée que se produit une chute massive, où de nombreux coureurs sont impliqués. Et rapidement, les caméras se braquent sur un homme : « Thibaut Pinot est à terre ! »

La chute d’un empire

Le grimpeur de la Groupama-FDJ était perçu comme l’un des favoris pour le maillot jaune, aux côtés de Bernal et Roglic. L’an passé, il était parvenu à distancer les favoris dans certains cols, et était très bien placé avant son abandon pour une blessure musculaire. Son début de saison 2020 a été probant, avec une seconde place à moins de 30 secondes du vainqueur sur le critérium du Dauphiné, devant Pogacar. La mine dépitée, Pinot se relève, il grimace, accoudé sur son cadre. Son maillot est déchiré à l’épaule, et son cuissard montre une plaie à la cuisse droite. Le soir même, il déclare avoir connu « l’une des pires journées de ma carrière ». L’organisation décide finalement de classer les coureurs tombés dans le temps du vainqueur, ne condamnant pas encore le Franc-comtois. Il survit à la première semaine, évitant les bordures et restant dans le coup. Mais le couperet tombe à la 8e étape, où il se fait distancer en montagne. Il s’étire, se tient le bas du dos : les espoirs tricolores s’envolent. Il finira cette Grande Boucle dans la douleur, voulant aller au bout, sans jamais parvenir à faire la différence.

Pas de mental TiboPino ?

On a souvent dit de Pinot qu’il n’avait « pas de mental » pour expliquer ses multiples échecs (quatre abandons sur le Tour de France depuis 2016) et succès inachevés. Pourtant, deux ans à tenter de revenir au plus haut niveau auront prouvé qu’il a de grosses ressources psychologiques. Après un an sans courir pour se soigner, il effectue un retour timide avec deux victoires en 2022, mais jamais avec la même puissance en montagne. Pourtant le Français se bat jusqu’au bout, à 30 ans passés : sur le Tour des Alpes 2022, il est rattrapé par Miguel Angel Lopez sous la flamme rouge lors de la quatrième étape et termine deuxième du jour. « Ça fait chier parce que ça m'aurait fait du bien [...] j'aurais pu tourner cette page de merde et passer à autre chose », déclare-t-il en larmes. Cette page, c’est plus de 1000 jours sans lever les bras, depuis une arrivée en solitaire au Tourmalet, sur le Tour 2019. Sans avoir des bonnes jambes, Thibaut conserve pourtant toujours son esprit compétiteur. Le lendemain, pour la 5e étape du Tour des Alpes, il repart à l’attaque et s’impose cette fois dans un sprint, encore en pleurs. Le cyclisme français perd un homme au mental de gagnant, même dans les moments difficiles.


Open d’Australie : les Français mordent la poussière

Après les qualifications, les heureux élus français n’auront pas fait long feu à l’Open d’Australie. Question d’habitude, pour un public désabusé depuis trop longtemps.

Quentin Halys, Luca Van Assche, Grégoire Barrère, Arthur Rinderknech… Autant de noms inconnus du grand public, et même parfois des mordus du tennis français. Depuis des années, la France envoie ses espoirs dans le monde, la fleur au fusil, disputer les tournois les plus prestigieux. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’y brillent pas. En attestent ces quatre noms, pour quatre défaites, dès le premier tour de l’Open d’Australie.

Sur six compétiteurs engagés dès le premier jour du tournoi, seuls deux ont réussi la “prouesse” de se qualifier pour le second tour : Corentin Moutet, qui s’est imposé face au Chinois Wu Yibing, et Constant Lestienne, face au Brésilien Tiago Monteiro. Deux matchs quasiment à sens unique, face à des adversaires qui ne figurent même pas dans le top 100 du classement ATP, principal circuit international de tennis masculin.

Au temps béni des quatre mousquetaires

Depuis la fin de l’ère des quatre mousquetaires (Gasquet, Simon, Tsonga et Monfils), la France n’y arrive plus. Deux ou trois petits tours et puis s’en vont, dirait la chanson. Elle est déjà loin l’époque de ces quatre champions qui ont fait rêver toute une génération. Loin de rafler tous les tournois, ils étaient la promesse de folles émotions à chacune de leur rencontre, chatouillant parfois les sommets que tout international dans le tennis souhaite atteindre un jour.

Elle est loin l’épopée du jeune Jo-Wilfried Tsonga, alors classé 38e du circuit ATP, lors de l’édition de l’Open d’Australie 2008. Avec un mental d’acier, une force herculéenne et beaucoup de culot, le Français s’était hissé en finale du tournoi, après avoir battu les plus grands noms du tennis de sa génération : au physique, il s’était défait successivement d’Andy Murray et de Rafaël Nadal. A portée d’un titre de champion d’Australie, le jeune espoir s’était incliné en quatre sets face à un génie de la discipline, un certain Djokovic.

Elle est loin cette époque où le public français criait pour ses champions. Et elle paraît aujourd’hui inatteignable. Demain, une nouvelle salve de Français, parmi lesquels Richard Gasquet, Ugo Humbert ou Adrian Mannarino, viendront mettre à l’épreuve le tennis tricolore. En fin de semaine, à la moitié de la compétition, combien seront encore debout ?


Miss Universe 2022 : « révolution » dans le monde des miss !

Dans la nuit du 14 au 15 janvier, l’élection de Miss Universe 2022 s’est tenue à La Nouvelle Orléans. Et le concours valorisait les miss qui bossent.

Samedi 14 janvier était couronnée Miss Universe 2022. R’Bonney Gabriel, âgée de 28 ans, succède à l’Indienne Harnaaz Sandhu. Elle représentait les États-Unis. Cette 71e édition du concours de beauté américain, anciennement détenu par Donald Trump (entre 1996 et 2015), a vécu une « révolution culturelle », selon François-Pier Pélinard, commentateur de l’élection sur Paris Première. Tout comme les concours de Miss Supranational et de Miss World, l’élection américaine évolue.

Repousser les limites

Les organisateurs ont innové en prenant en compte les problématiques sociétales féminines. Le concours de beauté, racheté récemment par la millionnaire thaïlandaise transgenre Anne Jakrajutatip, veut désormais mettre en avant des femmes « magnifiquement confiante(s) » qui seraient des « leader(s) transformationnelle(s) » à même de « repousser les limites du possible ».  Ainsi, les questions posées aux 3 finalistes (Miss République Dominicaine, Miss USA et Miss Venezuela) devaient montrer qu'il s'agissait, pour les femmes, d'une « organisation responsabilisante et progressiste ».

Vive les businesswomen !

D'ailleurs, l’émission était présentée, et pour la première fois, par quatre femmes (Olivia Culpo, Catriona Gray, Jeanine Mai-Jenkins et Zuri Hall). Une nouveauté pour un concours auquel peuvent dorénavant participer des transgenres, des divorcées et des mères de familles.

Les présentatrices ont rappelé que certaines candidates étaient de véritables entrepreneurs. Miss Australie est une designer de mode, tout comme Miss USA et Venezuela. Miss Norvège est électricienne et Miss Porto Rico est ingénieure aérospatiale à la NASA.


Damian Penaud signe à Bordeaux, le club affiche ses ambitions

Le mercato rugbystique n’a eu d’yeux cet hiver que pour la signature inattendue de Damian Penaud à l’UBB. De quoi redonner de l’élan au club bordelais et fidéliser certains cadres qui doutaient.

L’annonce a eu un effet raz-de-marée dans le monde du ballon ovale. Damian Penaud, le serial-marqueur de Clermont et du XV de France fait ses valises, direction : l’Union Bordeaux-Bègles. En fin de contrat avec son club auvergnat qui l’avait révélé comme un génie du cadrage-débordement, l’ailier tout de jaune vêtu sera en fin de contrat en juin prochain. L’UBB suivait de près le joueur de 26 ans aux 37 sélections avec l’équipe de France. Résultat : Penaud signe pour trois saisons avec Bordeaux. Le club frappe un grand coup sur le marché des transferts. Une signature suffisante pour redonner aux Girondins un cap et des ambitions.

L’UBB, c’est quatre victoires sur les quatre dernières rencontres en Top 14, récemment encore à domicile (23-15) face à l’Aviron Bayonnais, en grande forme dans le championnat, grâce à une charnière efficace (Maxime Machenaud et Camille Lopez). Nul doute que l’arrivée imminente de Damian Penaud insufflera la rage de gagner à une équipe qui l’emporte souvent mais qui effleure les titres du bout des doigts. Car l’UBB, c’est une demi-finale de Top 14 perdue face à Montpellier la saison dernière. Ce sont aussi des huitièmes de finale perdus en Coupe d’Europe face aux tenants du titre, la surpuissante La Rochelle. Les hauts de tableau sont un lieu connu pour le club bordelais, qui, néanmoins, ne parvient pas à décoller.

En quête de titres, l’UBB se veut attractif

Et pourtant, le jeu est à la hauteur des phases finales. Adepte des coups de folie, impulsés par un Matthieu Jalibert, ouvreur virtuose depuis plusieurs saisons, Bordeaux figure parmi les clubs qui proposent un jeu aéré, fait de passes et de franchissements. La spécialité du phénomène Jalibert : le petit coup de pied ajusté pour lui-même, au-dessus de la ligne défensive adverse, qui trompe tout arrière de renom. Penaud, à Clermont, en a fait les frais.

Et pour qu’une équipe gagne, il lui faut des cadres enviés par les plus grands clubs. Penaud, auteur de 52 essais avec son club auvergnat, champion de France en 2017, sera certainement le déclencheur d’une grande épopée pour Bordeaux. Elu joueur de la tournée d’automne avec le XV de France, l’ailier clermontois fait déjà partie du top 10 des marqueurs de l’équipe de France. Avec Dupont, il peut renverser n’importe quelle situation, dans un match complexe.

L’UBB le sait, et cette signature vaut son pesant d’or. Son arrivée prochaine met tout le monde d’accord : Jalibert, qui nourrissait secrètement l’envie de partir, reste. Le club affiche ses ambitions : le staff fait peau neuve, et accueille Yannick Bru au poste de manager, qui sera épaulé de Thibault Giroud, le directeur de la performance du XV de France. Bordeaux veut des résultats, et comme tout prétendant au trône, rêve de brandir à Chaban-Delmas le tant convoité bouclier de Brennus.


Nadal sorti de l’Open d’Australie : adieu champion ?

Le vainqueur 2022 du prestigieux tournoi de Melbourne est sorti sur blessure dès le 2e tour de l’Open d’Australie. Un début de saison dont l’Espagnol pourrait bien ne pas se relever.

Rafaël Nadal, tenant du titre, s'incline face à Mackenzie McDonalds en trois sets 6-4/6-4/7-5. Blessé à la hanche au cours du deuxième set, l'Espagnol a voulu jouer jusqu'au bout. Son mental d’acier n'aura pas suffi.

Le tournoi avait pourtant bien débuté pour le double vainqueur de Melbourne. Après trois semaines de bonne préparation, Nadal s’était défait de Jack Draper au 1er tour en concédant un seul set. Beaucoup espéraient une rencontre épique en quarts-de-finale contre le finaliste malheureux de l’édition précédente, le russe Daniil Medvedev. Le sort en a décidé autrement. Face à McDonalds, le natif de Majorque perd le premier set, puis le deuxième, après avoir ressenti de vives douleurs à la hanche. Bénéficiant d’une pause médicale, l’Espagnol ne parvient pas à rehausser son niveau de jeu et marque le pas face au jeune Américain. Le résultat est sans appel : Nadal est battu en trois sets. C’est la première tête de série numéro 1 à sortir au deuxième tour de l’Open d’Australie depuis Gustavo Kuerten en 2001. Si le public voulait du “drama”, le voilà servi.

Quand les plus grands atteignent leurs limites

L’Espagnol avait pourtant habitué ses fans à des renversements de situation inimaginables. En véritable gladiateur, doté de son coup droit surpuissant, et jouant un tennis porté sur la démonstration physique, Nadal est de ceux qui peuvent changer le cours d'une rencontre à partir de rien, quand bien même il s’agit de sauver quatre balles de match. Le souvenir de cette finale de l’édition 2022 a marqué la Rod Laver Arena : mené deux sets à zéro face à un Medvedev chirurgical, Rafaël Nadal avait dû puiser dans ses réserves pour remporter la bataille en 5h14. Soulevant son 21e Grand Chelem de sa carrière, le Majorquin signait à 36 ans un début d’une saison incroyable.

Mais le champion n’est pas éternel. Son corps le lui fait sentir depuis plusieurs années. Gêné régulièrement par une blessure au pied gauche, Nadal avait songé sérieusement à prendre sa retraite en juin 2022. Deux titres supplémentaires en Grand Chelem, c’était inespéré pour ce membre éminent du Big 4, qui sait que ses jours en compétition sont comptés. Après une deuxième partie de saison en dents de scie, gâchée par les blessures, Nadal sortait la tête haute, à la deuxième place du classement ATP.

Cette année, la saison s’annonce compliquée. Son calendrier sera forcément modifié. L’Espagnol n’a pas caché son immense déception en conférence de presse : « Inutile de développer mes sentiments […] J’espère que ce problème ne va pas m’éloigner des cours trop longtemps. Je suis prêt à continuer. » Nadal absent de la compétition, c’est du pain bénit pour ses adversaires, comme Novak Djokovic, Daniil Medvedev et d'autres. Avec en ultime récompense, le trophée légendaire de Melbourne.


Baisse du prix de l’électricité et du gaz : fin de la crise énergétique ?

Le prix du gaz est à son plus bas niveau depuis le début de la guerre en Ukraine. Celui de l’électricité a suivi la même pente descendante, il est passé de 700 euros le mégawattheure (MWh) pendant l’été 2022 à moins de 140 euros en janvier.

La baisse des prix du gaz et de l’électricité ne se répercute pas tout de suite sur les ménages et les entreprises. Mais la baisse surprenante des prix de l’énergie rassure néanmoins ceux qui s’attendaient à subir des prix très élevés tout l’hiver.

La demande d’énergie est en baisse

Comme espéré, la consommation d’énergie a diminué en France. La douceur des températures a permis d’éviter les pires scénarios. Les injonctions répétées à la sobriété ont peut-être aussi eu leur efficacité. La consommation cumulée d’électricité et de gaz naturel en France est inférieure de 11,4% à celle de l’hiver 2018-2019, qui avait été chaud. La chute des prix reflète la clémence de l'hiver et les efforts des consommateurs. Mais elle pourrait aussi alerter sur la diminution de l’activité  dans une Europe secouée par la crise. De plus, les prévisions pour la suite de l’hiver restent prudentes, le retour du froid pourrait faire grimper les prix à nouveau.

Des réserves de gaz suffisantes pour finir l’hiver

La France a des capacités de stockage du gaz équivalentes à un peu moins du tiers de sa consommation annuelle. Cette année, les sites de stockage ont été remplis à 99%, ce qui représentait les deux tiers de la consommation hivernale des PME et des ménages selon la Commission de Régulation de l’Énergie. Si les températures venaient à descendre d’ici la fin de l’hiver, les risques de tensions d’approvisionnement  sont donc limités. Concernant l’électricité, les inquiétudes étaient fortes au début de l’hiver. L’arrêt de 30 réacteurs sur 56, les tensions sur le marché de l’énergie, la fermeture de centrales au fuel et au charbon compromettaient la sécurité de l’approvisionnement. Mais le signal Écowatt est resté dans le vert et les Français n’ont pas eu à subir de coupures d’électricité.

La crise énergétique reste une réalité pour les entreprises et les ménages

Ces baisses de prix concernent les marchés de gros et non la vente aux particuliers. Les fournisseurs d’énergie nationaux s’alimentent sur ces marchés. Puis la vente au particulier s’effectue souvent selon des tarifs réglementés, qui ne fluctuent pas au gré du marché mais sont fixés par l’État. La baisse des prix du gaz ne se répercute donc pas directement sur les prix à la consommation. Mais le bouclier tarifaire aura permis que ces tarifs restent modérés. Les prix de l’électricité sont eux calculés tous les ans, la baisse n’aura donc pas non plus d’effet immédiat. Baisse des prix sur les marchés ou non, les petites et moyennes entreprises subissent toujours difficilement la crise. Les entreprises de plus de 10 salariés ne peuvent bénéficier des tarifs réglementés de l’électricité, ce qui empire leur situation et fait monter la grogne.

D’autant que les épreuves ne sont pas terminées. Selon Emmanuelle Wargon, la présidente de la Commission de régulation de l'énergie, « on a une belle probabilité que ça ne se passe finalement pas trop mal pour l'hiver 2022-23. Pour 2023-2024, c'est encore vraiment très incertain ».


Funérailles de Benoît XVI : le sens des lectures choisies par le pape François

Quatre texte ont été lus lors de la messe de funérailles de Benoît XVI. Ils avaient tous été choisis par son successeur, le pape François.

Deux lectures, un psaume et un évangile ont été lus et chantés en différentes langues : un passage du Livre d’Isaïe (29, 16-19) lu en espagnol, le psaume XXII, chanté en latin, la Première Lettre de saint Pierre (1,3-9), dite en anglais. Enfin l'Évangile de Saint Luc (23, 39-46) lu en Italien. L’homélie a été prononcée par le Pape François qui présidait la célébration.

Le statut particulier de pape émérite attribué à Benoît XVI a permis quelques adaptations de la liturgie par rapport aux messes traditionnelles de funérailles pontificales et notamment un changement dans les textes lus. 

“Père, entre tes mains je remets mon esprit” (Lc 23, 46) ont été les premières et dernières paroles de l’homélie. Le pape François a voulu s’appuyer sur cette image des mains de Dieu, des mains tendues vers les hommes, des mains créatrices mais aussi pleines de miséricorde et de bénédiction. Des mains qui ont également été au service, qui ont souffert, qui ont porté les péchés du monde. Ce sont vers ces mains que tous les catholiques se sont tournés pour implorer Dieu d’y accueillir le défunt Joseph Ratzinger. 

L'humilité face à des mains créatrices

“C’est le monde à l’envers ! L’argile se prend-elle pour le potier ? L’ouvrage va-t-il dire de son fabricant : « Il ne m’a pas fabriqué », et le pot va-t-il dire du potier : « Il n’y connaît rien » ?” 

Le première lecture nous parle d’humilité. Une humilité que le pape Benoît XVI a honoré lorsqu’il a annoncé son départ au bout de 8 ans de règne. “Ma santé m’empêche de conduire les chrétiens comme un Pape devrait le faire. Je préfère laisser ma place à un homme plus fort.” C'était en 2013.  Face à la puissance mystérieuse du créateur, l’homme doit apprendre à se laisser continuellement façonner par son potier. Elu par le collège des cardinaux, et guidé par le souffle de l’Esprit Saint, l'ancien pape s’est laissé conduire par la prière. C’est ainsi que, main dans la main avec le fils de la Vierge Marie, le défunt Pape émérite prenait ses décisions.

L'espérance face à des mains libératrices

“Lui, vous l’aimez sans l’avoir vu ; en lui, sans le voir encore, vous mettez votre foi, vous exultez d’une joie inexprimable et remplie de gloire, car vous allez obtenir le salut des âmes qui est l’aboutissement de votre foi.”

L'espérance du salut et de la vie éternelle : voilà vers quoi nous conduit cette deuxième lecture. Le premier pape Saint Pierre, auteur de cette lettre, nous indique que si nous gardons espoir, l’âme sera sauvée et l’homme libéré du mal. Après la première lecture honorant les 4 vertus cardinales (prudence, tempérance, force d'âme et justice), l’homme doit se tourner vers l’espérance. Une vertu centrale dans la vie du prêtre qui engage toute sa vie pour Dieu. Joseph Ratzinger fut ordonné le 29 juin 1951 dans la cathédrale de Freising en Allemagne et devint presque aussitôt professeur de théologie à l’université de Freising. Durant toute sa vie il resta très proche de ses étudiants et particulièrement des séminaristes pour qui il priait tous les jours. Consolider la foi et l'espérance des séminaristes jalonne les six années d’étude. 

L’humilité et l'espérance sont deux qualités du défunt pape que le pape actuel a choisi de célébrer. Ce dernier les détaille dans son homélie : Benoît XVI n’a cesser de s’y enraciner tout au long de sa mission “dans la quête passionnée de communiquer la beauté et la joie de l’Évangile, dans le témoignage fécond de ceux qui, comme Marie, restent de bien des manières au pied de la croix, dans cette paix douloureuse mais solide qui n’agresse ni ne soumet ; et dans l'espérance obstinée mais patiente que le Seigneur accomplira sa promesse”.


Mais à quoi joue Chelsea en ce moment ?

Depuis cet été, le club londonien dépense sans compter, avec deux recrues supplémentaires cet hiver dont le Portugais Joao Félix. Les montants annoncés sont exorbitants mais pour quels résultats ?

Les propriétaires passent mais visiblement la stratégie reste la même du côté du Chelsea Football Club. Todd Boehly, le successeur de Roman Abramovitch, voit grand pour sa nouvelle équipe, et casse sa tirelire. Le club de l’ouest de Londres fut le plus dépensier lors du mercato d’été 2022 avec 269 millions d’euros dépensés. Avec de telles sommes on pourrait croire que les Blues ont enrôlé une flopée de stars. Pourtant même si des joueurs confirmés comme Raheem Sterling (55 millions d’euros) ou Kalidou Koulibaly (38 millions d’euros) ont rejoint les rangs cet été, leurs recrues les plus chères sont bien des jeunes : le défenseur français Wesley Fofana (82,5 millions d’euros) venu de Leicester et le latéral gauche espagnol Marc Cucurella (65,3 millions d'euros). Les dirigeants ne veulent pas en rester là et embauche dès cet hiver Benoît Badiashile (37 millions d'euros) que les amateurs de Ligue 1 connaissent bien, mais également Joao Félix qui viendra compléter effectif surchargé de 30 joueurs.

Le coût du transfert

Ce dernier transfert interroge : l’attaquant Portugais n'arriverait qu’en prêt et vient de signer son contrat chez les Colchoneros jusqu’en juin 2027. Il portera la tunique bleue uniquement pour les quatre prochains mois. Mais le plus surprenant, c'est le montant de ce prêt : 11 millions d’euros avec la totalité de son salaire prise en charge par le club londonien. Ce dernier avoisine les 300 000 euros bruts par semaine ! Le natif de Viseu devrait coûter plus de 20 millions d’euros pour quatre mois, sans compter les charges liées à son salaire, et, tenez-vous bien, sans l’assurance de récupérer le joueur pour la saison prochaine. Les qualités de Joao Félix sont indéniable et il l'a prouvé lors du dernier mondial mais le projet à court terme laisse perplexe. Ce n'est pas un vrai numéro 9, mais plutôt un ailier ou un second attaquant et ne comble pas les manques à ce poste clef qui fait tant défaut aux anciens de Thomas Tuchel.

Une saison catastrophique

Des dépenses faramineuses et un effectif pléthorique ne suffisent pas dans le football. Les recrues ne correspondent pas à des postes clefs, et, sans vrai avant-centre, les coéquipiers de Thiago Silva n’y arrivent pas et manquent d’inspiration sur leurs transitions offensives. Depuis la reprise lors du Boxing Day, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Un match nul face aux promus de Nottingham Forrest (1-1), une défaite face à Manchester city (0-1) et une élimination en Cup face à cette même équipe (4-0). Le licenciement en septembre de Thomas Tuchel n’y change rien : leur nouveau coach, Graham Potter, ne peut pas tout régler d’un coup de baguette magique. Pendant que leurs voisins Gunners font la fête, les supporters de Chelsea ont le blues. Leur équipe n’est plus que l’ombre d’elle-même et dégringole à la dixième place du championnat. Pour leur prochaine rencontre, les petits protégés de l'ancien  manager de Brighton devront cravacher du côté de Craven Cottage face à une surprenante équipe de Fulham, septième au classement. Ce match peut être décisif pour les deux équipes voisines. Un Derby à suivre ce jeudi 12 janvier à 21h sur Canal+foot.