Joe Biden président : l'armée américaine va-t-elle quitter l'Irak ?

Joe Biden aurait remporté l'élection présidentielle. Une fois au pouvoir, il ne devrait pas se désengager d'Irak aussi vite que le prévoyait Donald Trump.

Barack Obama avait chargé son vice-président de superviser le dossier irakien, dès le début de son premier mandat en 2009. Force est de constater que le bilan de Joe Biden n’est pas convaincant. Les États-Unis ont été incapables de freiner l’essor du Groupe État Islamique ni l’influence intrusive du pouvoir iranien. Qu'attendre de l'ancien président de la commission Affaires étrangères du Sénat, qui soutenait fallacieusement en 2002 l'invasion de l'Irak ? La guerre contre Saddam Hussein s'est étendue de 2003 à 2011. Le démocrate semble ne pas vouloir retirer les troupes américaines d'un pays qu'elles occupent à nouveau, depuis 2014.

Durant les primaires de novembre dernier, Joe Biden avait en effet présenté un argumentaire ferme pour le maintien de l’engagement des Etats-Unis à l’étranger. Il souhaitait inclure le dossier irakien dans des discussions avec l'OTAN. Son élection signerait en revanche une possible détente avec l'Iran, de quoi réjouir les faction irakiennes chiites pro-iraniennes.

Cette position contraste avec les décisions isolationnistes prises par Donald Trump. Le président américain est connu pour son intransigeance vis-à-vis de l'Iran et ses critiques contre l'OTAN. En septembre, le républicain avait réduit les forces en Irak de 5200 à 3000 hommes.

Manifestation anti-américaine devant l’ambassade à Bagdad

Le samedi 7 novembre, plusieurs centaines de manifestants pro-iraniens, rassemblés devant la zone verte à Bagdad, ont réclamé le départ des troupes américaines. Téhéran maintient ainsi la pression sur le locataire de la Maison blanche, quel qu'il soit.


Samuel Paty : l'État sanctionne après le non-respect de la minute de silence

Plusieurs jeunes enfants ont été signalés par leurs enseignants pour ne pas avoir respecté la minute de silence. L’hommage à Samuel Paty devient un sujet de controverse. Comment l’État réagit-il ?

 

L’État avait imposé une minute de silence pour Samuel Paty. Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, avait prévenu qu’il y aurait des sanctions en cas de non-respect. C’est dans ce contexte que la police a entendu un enfant de huit ans. Plusieurs autres collégiens strasbourgeois ont également été entendus par la police pour "apologie de terrorisme".

 

Apologie du terrorisme après la décapitation de Samuel paty

 

On parle d’élèves qui rient et se moquent, sans montrer aucun signe de compassion ou de respect pour Samuel Paty, décapité à Conflans-Sainte-Honorine. Abdel, un collégien de 14 ans qui a respecté la minute de silence déclare : « je l’ai fait pour ceux qui ont été tués mais pas pour Charlie, […] Je n’ai aucune pitié pour lui […] ce n’était pas la peine de tuer 12 personnes. Ils auraient pu ne tuer que lui. »

L'hommage à Samuel Paty n'a pas été partout respecté

 

Cet évènement est symptomatique d’une école publique qui n’arrive plus à faire adhérer les élèves qui lui sont confiés aux valeurs de la République. Puisque l’État n’arrive pas à se faire aimer de tous ses citoyens, il s’en fera craindre. Les procédures engagées n’ont d’autre but que d’effrayer les jeunes qui seraient encore impressionnables. L’école se contente d’enseigner et transmettre les connaissances. C’est aux parents qu’il revient d’éduquer et de faire grandir leurs enfants. Reprocher à un enfant de huit ans de faire l’apologie du terrorisme, c’est se voiler la face et ne pas s’attaquer aux vrais responsables que sont les parents.


Aujourd’hui, 7 novembre, Camus naissait

Albert Camus naquit le 7 novembre 1913. Aujourd’hui, il est une figure d’unité nationale et une référence dans un monde en danger. Cette année, nous fêtons les 60 ans de sa mort.

Théoricien de l’absurde, il est aussi le gardien du sens de l’action en valorisant l’engagement de l’artiste. Cette courte biographie rappelle en quoi il est un des hommes morts les plus influents d’aujourd’hui.

 

Enfant du peuple, Albert Camus a grandi dans les quartiers pauvres d’Alger. Il est rapidement récompensé comme bon élève. A cause de la tuberculose, il ne peut cependant pas passer l’agrégation de philosophie. Après un rapide passage au PCF, il refuse leur complaisance coloniale et s’engage donc dans le journalisme. Il a trouvé sa place. Sa carrière commence avec L’Alger républicain.

Peu à peu, il gagne une notoriété de journaliste puis d’écrivain.

Apprécié par les intellectuels de Saint-Germain-des-Prés, il est une figure de dialogue entre différents courants philosophiques.

En 1957, il reçoit le Prix Nobel de Littérature. Pendant son fameux discours de Stockholm, Camus assume la vision d’un artiste engagé pour l’humanité et pour son pays.

Pour approfondir sa bio : https://www.etudes-camusiennes.fr/albert-camus/

Sa surprenante mort, le 4 janvier 1960, lors d’un accident de voiture, fait date dans la presse. A 46 ans, il est enterré à Lourmarin (Vaucluse).

Son œuvre est riche de romans, d’essais, de pièces de théâtre : L’étranger, La Peste, La Chute,Le Mythe de Sisyphe, L’Homme révolté, La Mort heureuse

Ses idées sont à l’époque uniques, car il se positionne au-delà de l’existentialisme.

 « Je ne connais qu’un devoir : c’est celui d’aimer », Albert Camus

Philosophe aux accents moralistes, Albert Camus nous encourage à vivre en profondeur : « Je ne connais qu’un devoir : c’est celui d’aimer ». Nous retrouvons ce principe en politique avec sa fameuse déclaration : « La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité ». La pensée d'Albert Camus  est largement dominante dans le débat intellectuel actuel.

Dès 1962, Albert Camus entre dans la Pléiade. C’est la consécration, car Camus est reconnu comme un très grand écrivain dépassant les étiquettes.

L'immense postérité de Camus

Sa naissance fait date, puisque Camus est un repère incontournable dans notre actualité récente.

D’abord, au début du confinement en mars, "Albert Camus" apparaît en tête des recherches Google dans le monde. Il est surtout recherché et lu dans des pays comme le Burkina Faso, le Sénégal, la Colombie, l’Honduras. La France est seulement le 21eme pays, qui selon Google, lance des recherches à son sujet. Preuve est que Camus dépasse la culture française ou plutôt que Camus est une des figures les plus puissantes de l’influence culturelle française.

Pendant le confinement, le fameux roman de Camus, La Peste, est lu sur France 5, par des anonymes et des grands artistes. Le chef d’œuvre de Camus est en cinquième position de vente chez Amazon-Italie. En France, ce roman reste pendant plusieurs mois dans le TOP10 des meilleures ventes Amazon. Albert Camus est un repère dans la littérature européenne. Pendant dix ans, un prix littéraire à son nom a récompensé le meilleur écrivain de langue française du bassin méditerranéen.

Camus : un succès mondial

Le succès de Camus en France est notamment dû aux prescriptions et études faites dans le secondaire par les professeurs de philosophie et de lettres. L’Etranger dépasse Le petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, avec plus de dix millions d’ouvrages vendus.

Aujourd’hui, nombreux sont les tweets d’anniversaire : déjà des milliers de tweets et retweets d’hommage, de salutations, d’amour, dans toutes les langues.

https://twitter.com/NewYorker/status/1325076283143884805

https://twitter.com/D4WNS3T/status/1324741093292830720

Mais surtout, Camus apparaît pendant l’hommage national à Samuel Paty. Grâce à sa lettre adressée à son professeur « Cher Monsieur Germain (…) », lettre d’affection et d’admiration, Camus nous a aidé à dire l’attachement des français à ses professeurs. La lettre est lue en entier par l’artiste M.

De plus, Albert Camus est l’un des rares penseurs français intégré au dossier sur la liberté d’expression du Ministère de l’Education.

Camus est lu et commenté par Finkelkraut et Abd Al Malik.

Youtube comptabilise des milliers de vidéos à son sujet. Le travail de Camus intéresse toutes les communautés de lecteurs et de citoyens : de Finkelkraut à Abd Al Malik. Toute la grande presse nationale et internationale lui a consacré au moins un hors-série. Traduit dans plus de 40 langues, Albert Camus devient peu à peu une référence mondiale. Avec plus de 10 000 contenus à son sujet sur France Culture, il est source de réflexion. La Grande Librairie lui offre souvent l’antenne pour son audience et son aura.

Bref, grâce à son œuvre et sa vision, la figure de Camus et sa pensée sont précieuses pour notre unité et notre avenir. Joyeux anniversaire Albert !


URGENT : Joe Biden élu président des Etats-Unis

Après une course effrénée de 72 heures, Joe Biden aurait réuni les 270 voix nécessaires pour être élu président des États-Unis d’après plusieurs médias américains. Toutefois, tous les votes n'ont pas encore été comptés.

L’État de Pennsylvanie, qui compte 20 grands électeurs, a annoncé ce samedi 7 novembre au soir la victoire de Joe Biden. Cet État pilier a été remporté par Joe Biden, ce qui lui donne les 270 grands électeurs nécessaires pour être élu président des États-Unis.

Le vote par correspondance a permis à Biden d'être élu président des États-Unis

Les élections présidentielles américaines 2020 ont battu des records de participation. 160 millions d'électeurs se seraient déplacés, contre 137,1 millions en 2016, soit une participation de 66,9 %. Par ailleurs, 100 millions d'électeurs ont voté par anticipation, dont 64 millions par correspondance. Les États-Unis comptent 330 millions d'habitants. Le vote par correspondance aura largement profité à Joe Biden, et même parfois fait craindre des fraudes.

Les accusations de Trump mises à mal par l'élection de Biden comme président des États-Unis

Les médias démocrates CNN, NBC et CBS, ont choisi d'annoncer l'élection de Biden comme président des États-Unis peu avant la conférence de presse des avocats de Trump. L'ancien président a alerté contre des fraudes électorales à plusieurs reprises durant les élections.


Liberté de culte : doit-on réautoriser la tenue des cultes alors interdite à cause du COVID ?

MISE A JOUR SAMEDI 7 NOVEMBRE 18H00 

Le Conseil d'état a rejeté le référé-liberté samedi 7 novembre après-midi.

Plus d’informations à venir....

 

ARTICLE INITIAL :

Plusieurs associations catholiques sont toujours dans l’attente d’une ordonnance du Conseil d’Etat qui devait arriver au plus tard samedi à midi. Depuis l’annonce du confinement par Emmanuel Macron, le mercredi 28 octobre, tous les cultes religieux sont suspendus, sauf les enterrements. 

Du côté de la communauté catholique, un référé-liberté avait été déposé au Conseil d’Etat, pour contester cette décision. L’audience s'est tenue le 5 novembre à 11h30. Plusieurs avocats ont dénoncé la jauge de 6 personnes pour les cérémonies religieuses. “Dans une église de la taille de Saint Sulpice, c’est absurde.”, fulmine, Me Jérome Triomphe, citant l’avis du Conseil scientifique du 26 octobre ,qui rappelle le peu de danger que représente la pratique duculte. Me Perrier avait produit devant les juges suprêmes la pétition Pour la Messe qui a récolté plus de 100 000 signatures.

 

L'Etat  pointe du doigt la possibilité de diffuser les messes en direct

 

Selon le magazine L’Homme Nouveau, Me Leglise, qui représentait l’Etat, a brillé par son imprécision lors des questions des requérants. Le représentant de l’Etat a insisté sur le fait que les lieux de culte restaient bien ouverts, mais que seules les cérémonies cultuelles étaient interdites. L’avocate a par ailleurs souligné la possibilité pour les prêtres de célébrer les messes, et de de les diffuser en direct sur Internet.

Déjà le 2 novembre, cinq évêques et plusieurs intellectuels catholiques demandaient au gouvernement de lever l’interdiction générale des messes pendant le confinement, dans une tribune publiée dans le Figaro.


Coronavirus : les tests antigéniques prêts à être massivement déployés

Les tests antigéniques promettent un résultat en quinze minutes. Une bonne nouvelle pour tracer rapidement les cas contacts et combattre efficacement le coronavirus.

L’arrivée imminente des tests antigéniques dans la moitié des pharmacies françaises pourrait bien changer la donne dans la lutte contre l’épidémie du coronavirus SARS-COV-2. Contrairement aux tests PCR, dont les résultats se font parfois attendre plusieurs jours, les tests antigéniques sont capable de donner un résultat en seulement quinze minutes. Cette nouvelle méthode de dépistage va améliorer la détection des cas contact et permettre ainsi une isolation plus rapide des éventuels porteurs du coronavirus. 

Des tests antigéniques sans ordonnance et accessible à tous

La méthode est simple : il suffit de prendre rendez-vous avec son pharmacien et de venir se faire prélever un échantillon dans les cavités nasales. Mais à la différence des tests PCR, qui fonctionnent de la même façon, les tests antigéniques ne nécessitent pas l’envoi du prélèvement dans un laboratoire. Leur fonctionnement est comparable aux tests de grossesse : si la personne testée est positive au coronavirus, une barre apparaît et indique le résultat.  

La réponse rapide, solution efficace dans la lutte contre le coronavirus

En apportant une réponse quasi-immédiate, les tests antigéniques seront un outil déterminant dans la lutte contre la deuxième vague de coronavirus. Une solution très attendue, mais qui risque d’être victime de son succès : le président de l’Union Syndicale des Pharmaciens d’Officine (USPO) déplore déjà des ruptures d’approvisionnement en tests antigéniques. En espérant maintenant que les stocks à venir seront suffisants pour tester le plus grand nombre de patients, et aider à endiguer la pandémie de coronavirus.


La victoire de Biden signe le retour du leadership américain

Joe Biden vient de remporter l’élection américaine et le positionnement du pays sur la scène internationale en sera radicalement transformé. Il compte mener une politique étrangère à l’exacte opposée de celle de son prédécesseur Donald Trump. Si les résultats sont validés par les différentes cours suprêmes, les États-Unis repasseront d’une logique isolationniste et belliqueuse, à une doctrine du leadership mondialiste.

Le premier objectif de Biden est de se « réconcilier » avec ses alliés historiques, à savoir les Européens et de relancer la coopération au sein de l’Organisation du Traité Nord Atlantique (OTAN). Se décrivant lui-même comme un « patriote de la vieille école », il compte bien reprendre le leadership du monde libre, que l’on pourrait requalifier aujourd’hui de monde libéral.

Joe Biden, officiellement 46e président

Néanmoins il semble avoir pris la mesure des échecs de ses prédécesseurs en Afghanistan et en Irak. Pas question d’exporter la démocratie par des actions militaires. Il compte davantage s’appuyer sur les instances internationales notamment pour faire pression sur la Chine. Également reprendre les négociations sur l’accord du nucléaire iranien, avec une probable levée de l’embargo et des sanctions économiques.

Du point de vue des instances internationales, une validation de la victoire de Joe Biden entraînerait le retour des Etats-Unis à l’OMS et une participation du pays aux efforts communs de lutte contre la pandémie de Covid-19. Autre changement essentiel : la fin des blocages à la nomination de nouveaux juges à l’OMC, qui permettrait à l’organisation de fonctionner de nouveau.  L'OMC étant totalement paralysée depuis 2019, suite à l’obstruction des États-Unis à la nomination de nouveaux juges, en réponse au laxisme de l’Organisation face à la Chine.

Que va faire Donald Trump ?

A l’heure ou nous publions cet article, le président américain en exercice Donald Trump n’avait pas encore réagi, ni non plus bien sûr contacté son challenger et probablement, successeur...


Vendée Globe : 33 marins en solitaire dès le départ

Dimanche 8 novembre au matin, le coup d'envoi de la 9ème édition du Vendée Globe sera donné aux Sables d'Olonne (Vendée). Les 33 skippers s'élanceront pour un tour du monde en solitaire dans un contexte particulier :  il n’y aura personne sur les quais pour les soutenir et les acclamer.

En raison du contexte sanitaire, le préfet de la Vendée a en effet imposé un couvre-feu sur le département ce dimanche, entre 7h30 et 11h, pile sur le créneau du départ de la course. Le préfet prévoit également de mobiliser massivement les forces de l'ordre afin d'éviter tout rassemblement en cette période de confinement.

Covid-19 : pas de public pour le Vendée Globe

Les organisateurs ont essayé jusqu'au bout de négocier avec les autorités préfectorales afin d'assurer la présence d'un minimum de spectateurs. En vain :  l'instauration du confinement a conduit à une interdiction totale d'accès au départ de la course. Cette année, personne ne pourra donc venir acclamer les skippers sur les jetées des Sables et de la Chaume. Seuls les équipages et leur staff auront accès au chenal.

Cette édition sera très différente de celle de 2016. Aucune image de liesse populaire et aucune effervescence ne sont prévues au programme : bien au contraire ! ce sera malheureusement un silence assourdissant qui accompagnera les marins. Du côté des sportifs, on garde cependant le sourire : « Cela évitera peut-être ces instants pénibles qui épuisent les marins avec ce trop plein d’émotion » confie l'épouse d'un ancien skipper. Le tour du monde "en solitaire" de plus de deux mois commencera donc avec quelques heures d'avance. Grande consolation pour les concurrents, le soleil bravera le confinement et sera au rendez-vous ce dimanche 8 novembre aux Sables d'Olonne.

Difficultés économiques pour le Vendée Globe 2020

En temps normal, plus d'1,5 million de spectateurs se rassemblent sur les côtes vendéennes pour applaudir le départ et assister au spectacle. Le village du Vendée Globe est alors un moyen de faire vivre l'économie locale. Les organisateurs estiment à plus de 35 millions d'euros les retombées économiques du départ. Une somme conséquente qui manquera cruellement aux Sablais....

 

 

 


Agression d’un prêtre orthodoxe à Lyon : le suspect a parlé

De nouveaux éléments viennent infirmer le motif de la tentative d'assassinat d'un prêtre orthodoxe à Lyon. Dès le 31 octobre, jour de l'agression, le règlement de comptes était évoqué.

Le suspect, en garde à vue depuis hier vendredi 6 novembre, un géorgien d'une quarantaine d'années vient de révéler qu'il était l'auteur du tir sur le prêtre orthodoxe Nikolas Kakavelakis. La liaison qu'entretenait le prêtre avec la femme du suspect serait la cause de son acte. Le suspect était dans les fichiers de la police et avait déjà été interpellé pour divers délits : détention illégale d'armes et conduite sans permis. Le prêtre avait été touché par plusieurs balles et transporté à l'hôpital dans un état critique.

Sorti du coma, le prêtre orthodoxe n'a pas nié les faits qui ont entraîné cette agression

Nikolas Kakavelakis a reconnu la liaison avec la femme du suspect géorgien et l'a traité de "mari jaloux". Ce prêtre orthodoxe était déjà connu des services de police pour des rixes avec certains de ses fidèles et sa vie personnelle peu exemplaire. Le parquet anti-terroriste ne s’était donc pas saisi de l'affaire.

 

Plus d’informations à venir....


Elections américaines 2020 : Donald Trump, véritable vainqueur masqué ?

Le président américain sortant, Donald Trump, est en passe d’être battu par Joe Biden le président démocrate. Défiant tous les pronostics, le candidat républicain a réussi à endiguer la « vague bleue » tant espérée par le camp démocrate. C’est peut-être lui, le vrai vainqueur de l’élection, car il a su attirer sur son nom 7 millions d’électeurs en plus, comparé à 2016.

« Nous avons gagné ». Tels étaient les mots de Donald Trump jeudi 5 novembre au soir, 48h après le début de la soirée électorale, qui s’éternise, jusqu'au samedi 7 novembre. Si l’espoir d'un deuxième mandat semble désormais très réduit pour Donald Trump, cet échec cache cependant de nombreux succès pour le président sortant.

La « vague bleue » qu’espéraient secrètement tous les démocrates n’a tout d'abord pas eu lieu. Plus encore, Donald Trump a rassemblé presque 7 millions de plus d’électeurs qu’en 2016. Plafonnant à peine à 63 millions de voix en 2016, plus de 70 millions d’Américains ont donné leur confiance à Donald Trump cette année. Seulement 4 millions d’américains en plus (74 millions) lui ont préféré Joe Biden. Un vote populaire qui en étonne certains, en raison du style très discuté du président Trump, et notamment de ses tweets subversifs.

 

Le Sénat acquis, une progression dans la Chambres des Représentants

Le camp républicain remporte aussi des succès dans les autres élections. Le Sénat tout d’abord reste dans le giron républicain. Les Américains y ont déjà envoyé 48 républicains et 46 démocrates. Ce n’est pas fini mais les autres Etats semblent favorable aux républicains de Trump. Ainsi, la Caroline du Nord est en passe d’être remportée par le candidat républicain Thom Thillis avec plus de 60 %.

La Chambre des Représentants voit également le nombre d’élus républicains en son sein augmenter. A majorité démocrate depuis 2018, les républicains ont arraché cinq sièges aux démocrates. Ils sont désormais 194 républicains contre 212 démocrates. Comme pour le Sénat, les suffrages continuent à être dépouillés, mais poursuivent cette lancée, confirmant la poussée des républicains.

Des électeurs pro-Trump très différents

Après l’épisode du Black Lives Matters, Donald Trump surprend également du côté de l’identité de ses électeurs. Il a ainsi gagné des voix parmi les afro-américains, récoltant 12 % de voix en plus au sein de cette population. De plus, 33 % des latinos-américains ont également déposé un bulletin républicain. Enfin, malgré son rapport aux femmes particulièrement compliqué, elles ont pourtant été 43 % à voter Trump, contre 39 % en 2016. L’échec de Donald Trump doit donc être relativisé : loin d’être mort, le Trumpisme est bel et bien ancré dans la société américaine, et sans doute pour longtemps.


Joe Biden doit réunir tous les Américains

Ce samedi 7 novembre à 17h (heure française) il reste toujours cinq États indécis sur le nom du futur président des États-Unis. Trois États sont à l’avantage de Joe Biden et un seul lui suffirait pour obtenir les 270 grands électeurs nécessaires à son élection. Le candidat démocrate s’évertue déjà à rassembler les Américains en vue de son investiture.

Le contexte a rarement été aussi passionné autour de l’élection du président américain. Les Américains ont été extrêmement divisés tout le long de la campagne présidentielle et les tensions sont encore très vives alors que le résultat tarde à être annoncé. Des retournements de situation imprévus ont provoqué plusieurs ascenseurs émotionnels dans les deux camps. Mais depuis peu les résultats semblent nettement désigner le candidat démocrate Joe Biden comme futur vainqueur.

 

Les républicains s'opposent par tous les moyens à l'élection de Joe Biden

 

Donald Trump, toujours en fonction, n’a cependant pas dit son dernier mot. Il prépare des recours judiciaires avec le soutien de ses nombreux fidèles. Tout ce qui permet de faire penser à une fraude électorale est largement diffusé sur les réseaux sociaux par les républicains. Leur but est de montrer qu’ils ne perdent l’élection que parce que les démocrates trichent. Joe Biden, qui sait devoir gouverner très probablement le pays d’ici peu, joue de son côté la carte de l’apaisement et reste très calme face à toutes ces attaques, appelant les Américains à « surmonter la colère » ambiante.

 

Joe Biden n'est pas toujours soutenu dans son propre camp

 

Les Américains ont rarement été autant divisés. Si l’on ajoute à cela le mouvement BLM (Black Lives Mater) qui fait encore parler de lui et le contexte plus global de la pandémie, on obtient une Amérique particulièrement tendue et des citoyens prêts à tout pour faire gagner leur candidat. Prendre le pouvoir va être très difficile dans ces conditions et Joe Biden tente tant bien que mal d’apaiser les tensions. Il ne peut espérer gouverner sereinement que s’il emporte vraiment l’adhésion du plus grand nombre. Quand on sait que les démocrates eux-mêmes ont en grande partie voté contre Trump et non pour Biden, ce mandat risque d’être très compliqué à mener.


Election présidentielle : Joe Biden désigné président des Etats-Unis pendant le week-end ?

Joe Biden n’a pas revendiqué complètement sa victoire à la présidentielle américaine mais s’est montré confiant pour l’avenir. Les résultats de l’Etat de Pennsylvanie pourraient être décisifs. Depuis 2008, le candidat qui remportait cet Etat-clé remportait l’élection présidentielle.

P our le moment, le candidat Joe Biden a acquis (samedi 7 novembre à 17h00)  253 grands électeurs. La  majorité absolue est à 270 sièges sur 538 membres du collège électoral. 17 sièges le séparent donc de la victoire, et 20 sièges sont en jeu dans l’Etat de Pennsylvanie où 29 000 votes séparent le président américain du candidat démocrate.

Si les résultats de la Pennsylvanie seront décisifs, il manque les résultats de l’ Arizona, la Géorgie, le Nevada, et la Caroline du Nord et de l'Alaska (donnée en faveur de Donald Trump). Le candidat démocrate Joe Biden a affirmé qu’il allait sans doute emporter 300 grands électeurs.

Joe Biden, président ?

Quasi assuré de sa victoire lors de son allocution hier soir, Joe Biden doit encore attendre le décompte des voix pour devenir président, lui qui pensait avoir acquis 264 grands électeurs grâce à l’Arizona hier soir. Il est désormais retombé à 253 grands électeurs.

« Mes chers Américains, nous n’avons toujours pas de déclaration finale d’une victoire mais les chiffres offrent un tableau clair et convaincant : nous allons gagner cette élection » a dit Joe Biden, confiant, en compagnie de sa colistière, Kamala Harris.

Si la Géorgie, la Pennsylvanie et la Caroline du Nord vont sans doute tomber dans le camp démocrate, l’Arizona et le Névada pourraient compenser l’avance de Biden sur Donald Trump.

la présidence de Joe Biden sera forcément en demi-teinte

29 000 voix séparent les deux candidats en Pennsylvanie. Si le président Trump semblait confiant depuis le mardi 3 novembre, c'est au tour de Joe Biden d'enfiler le costume du président. Malgré quelques bafouillages dont il ponctue régulièrement ses discours, Joe Biden appelle à l'unité après une campagne agressive de la part des deux camps. Il a indiqué déjà travailler sur les grandes lignes de son programme : « Pendant que nous patientons pour avoir les résultats définitifs, je veux que les gens sachent que nous n’attendons pas pour nous mettre au travail ».

La victoire est-elle assurée pour autant pour Joe Biden, 46e président putatif des États-Unis ? Ce matin, l'Etat de Géorgie recomptait les voix après avoir annoncé la victoire du candidat démocrate. Quoiqu'il en soit, Joe Biden, après son discours de vendredi soir, se voit déjà vainqueur de la présidentielle et multiplie les formules optimistes, dans le but d'apaiser cette élection à l'embrasement facile.