Tous les articles


Les allergies aux pollens explosent cette année 


Fête des pères : qu’est-ce qu’on aimerait leur dire ?


Election présidentielle au Brésil : à la fin, il n’en restera qu’un


C’est l’heure du bilan. Lula avait été incarcéré pour corruption en 2018, avant d’être blanchi par la justice. Cependant, il peut se reposer sur un mandat positif, ayant réduit les inégalités de son pays. Le très populaire candidat de gauche a donc ses chances, face à un candidat au bilan jugé catastrophique. Que lui reproche-t-on ? Sa gestion de la pandémie (680 000 morts), l’augmentation de la pauvreté et l’accroissement des inégalités. Pour autant, Bolsonaro garde le soutien des marchés. Les milieux financiers votent encore en sa faveur, encouragés par sa politique libérale et la bonne performance de l’économie. Deux mandats mitigés, deux projets politiques radicalement opposés, le pays est fracturé. Le chômage, l’inflation ou encore la démocratie sont les grands invités de ces élections. Mais alors que tout les oppose, Bolsonaro peut compter sur les évangéliques, les pro-armes et le lobby de l’agronégoce. La campagne de Lula portant sur le rassemblement des Brésiliens et la relance de l’économie, il s’appuie sur les classes défavorisées, les femmes et les jeunes. Cette élection, qui aura lieu dans deux semaines, pourrait avoir de lourdes conséquences, le Brésil étant la première puissance d’Amérique Latine. C’est là qu’est l’enjeu. Le système de vote par voie électronique est remis en cause. Elu à 55%, Bolsonaro avait dénoncé des fraudes en 2018. Lors du premier tour, il avait menacé de ne pas reconnaitre le résultat des élections. Même si l'ancien dirigeant de gauche est arrivé en tête du premier tour, avec 48,43% des voix, l'écart avec son rival d'extrême droite a été bien plus serré que prévu, Bolsonaro ayant récolté 43,20% des voix. Lula remporterait l’élection avec 53% des voix, contre 47% pour le président sortant Bolsonaro selon le dernier sondage de l’institut brésilien de référence Datafolha, mais l’incertitude sur l’issue de ces élections continue de planer…